Dans le grand bestiaire du cinéma français d’après-guerre, certaines figures semblent appartenir à un monde parallèle : toujours là, jamais en vedette, mais indispensables. Bernard Musson est de ceux-là. Cet acteur discret à la silhouette frêle, au regard souvent absent ou sournois, fut l’un des seconds rôles les plus prolifiques et les plus singuliers du cinéma hexagonal, traversant soixante ans d'histoire avec une fidélité rare aux marges du vedettariat.
Né à Clichy le 31 mai 1925, Bernard Musson n'était pas destiné à devenir une figure du septième art. Très tôt, il s’intéresse au théâtre, sans rêver de gloire. Élève appliqué mais discret du Conservatoire de Paris, il y croise quelques figures futures du cinéma français sans jamais chercher à se mettre en avant. Sa formation est classique, il apprend à moduler sa voix, à discipliner ses gestes, mais ce sont ses silences qui, paradoxalement, marqueront le plus sa carrière. Il entre au théâtre par la petite porte, dans des rôles de domestiques, de vieillards précoces, d'employés hagards, souvent anonymes. Mais son physique passe-partout, presque spectral, en fait un caméléon idéal.
Au cinéma, il débute au début des années 1950 dans des films oubliés aujourd’hui, mais c’est surtout dans les années 60 qu’il commence à se faire une place dans le paysage, d’abord grâce à la télévision, puis par sa fidélité à quelques réalisateurs. Il devient un familier du cinéma de Jean-Pierre Mocky, avec qui il tournera plus de quinze films, souvent dans des rôles de fonctionnaires déjantés, de marginaux hallucinés ou de vieillards subversifs. Ce compagnonnage avec Mocky, réalisateur iconoclaste et provocateur, donne à Musson un espace de liberté rare. Il s’y amuse, y cabotine parfois, mais toujours avec une rigueur d’orfèvre. Mocky disait de lui : "C’est un acteur avec une horlogerie intérieure, il ne rate jamais une seconde."
Ses personnages, bien que secondaires, marquent les esprits : le concierge paranoïaque, le notaire louche, le prêtre inquiétant ou le voisin gênant. Il apparaît dans Les Compagnons de la marguerite, Solo, L'Albatros, Le Miraculé, Y a-t-il un Français dans la salle ?. Mais aussi chez d'autres auteurs : Deville, Chabrol, Duvivier ou Costa-Gavras. Il est de ces visages qu’on croise sans toujours savoir nommer, mais qui restent gravés. Son jeu, fait de regards en coin, de chuchotements, de gestes minimes, relevait presque de l’art du mime.
À la télévision, il devient un incontournable des dramatiques de l’ORTF, apparaissant dans des adaptations de Maupassant, Zola, Jules Renard. Il est l’archétype du "visage de confiance" que les réalisateurs s’arrachent : il ne pose jamais de problème, il est ponctuel, il connaît ses textes, il comprend ce que la scène exige. Certains l'appellent "le Jean Tissier des années 70", d’autres "le Dubout incarné", tant il semble tout droit sorti d’une caricature de la petite bourgeoisie.
Mais sa carrière n’est pas qu’un enchaînement de rôles de composition. C’est aussi un choix assumé : celui de ne jamais courir après les grands rôles, de rester à sa place, dans l’ombre des projecteurs. Il ne se plaint jamais de ne pas être célèbre. Il disait volontiers : "Je ne suis pas une star, mais je travaille. Et c’est déjà une chance." Une philosophie de l'humilité qui tranche avec les egos d’un milieu souvent avide de reconnaissance.
Côté vie privée, Bernard Musson reste une énigme. Très peu médiatisé, il ne fit jamais l’objet de reportages, de confidences à la presse, de scandales ou de romances affichées. Célibataire toute sa vie, ou discret sur ses amours, il vivait dans un petit appartement parisien, où il collectionnait les livres anciens, les statuettes religieuses et les journaux du XIXe siècle. Il avait une passion pour le patrimoine et la peinture flamande. Un homme d’un autre temps, presque hors du monde. Plusieurs réalisateurs affirmaient qu’il n’avait jamais possédé de téléphone portable ni conduit une voiture. Il venait à pied ou en métro, toujours à l’heure.
Ses dernières apparitions à l’écran remontent aux années 2000, toujours chez Mocky. Il tourne notamment dans Le Furet ou Grabuge !, des films déjantés où sa présence crépusculaire fait écho à sa propre disparition progressive du monde du cinéma. Atteint d’une maladie dégénérative, il cesse toute activité au milieu des années 2000. Il meurt le 29 octobre 2010, dans une relative indifférence médiatique. Peu d’hommages, si ce n’est quelques mots de Mocky et de cinéphiles émus sur des forums spécialisés. Un grand acteur sans fanfare.
Mais depuis, son visage revient, dans les diffusions nocturnes, les cinémathèques, les DVD collectors. On redécouvre ce comédien inclassable, cette figure totémique du second rôle à la française, ni tout à fait burlesque, ni tout à fait tragique. Un acteur rare, pour qui le métier était plus important que la lumière. Dans l’histoire du cinéma, Bernard Musson ne sera jamais un nom en haut de l’affiche, mais il sera toujours dans le cadre. Et parfois, dans ce cadre, il suffit d’un regard, d’un souffle, d’un pas de côté, pour que la vérité surgisse.
FILMOGRAPHIE
- 1951 : Jeux interdits de René Clément : un gendarme
- 1951 : Un grand patron de Yves Ciampi : un assistant du docteur Delage
- 1951 : Le Vrai Coupable de Pierre Thévenard : un gendarme
- 1951 : Le costaud des Batignolles de Guy Lacourt
- 1951 : Nez de cuir d'Yves Allégret
- 1951 : Rendez-vous à Grenade de Richard Pottier
- 1952 : Les Belles de nuit de René Clair
- 1952 : C'est arrivé à Paris de Henri Lavorel : le contrôleur à la gare
- 1952 : Nous sommes tous des assassins d'André Cayatte : un gardien de prison
- 1952 : L'Île aux femmes nues d'Henri Lepage
- 1952 : Un caprice de Caroline chérie de Jean Devaivre : un révolutionnaire Italien
- 1952 : Les Dents longues de Daniel Gélin : un journaliste
- 1952 : Lucrèce Borgia de Christian-Jaque : un suivant du chapelain
- 1952 : La forêt de l'adieu de Ralph Habib
- 1952 : La pocharde de Georges Combret
- 1953 : L'Esclave d'Yves Ciampi : un contrebassiste
- 1953 : Le Grand jeu de Robert Siodmak : le peintre
- 1953 : Le Guérisseur d'Yves Ciampi : Frédéric
- 1953 : Mam'zelle Nitouche d'Yves Allégret : un réserviste
- 1953 : Les Trois Mousquetaires d'André Hunebelle : un laquais
- 1953 : Virgile de Carlo Rim
- 1953 : La Belle de Cadix de Raymond Bernard
- 1953: L'Affaire Maurizius de Julien Duvivier : un greffier
- 1953 : Le Témoin de minuit de Dimitri Kirsanoff : le pharmacien
- 1953 : Les hommes ne pensent qu'à ça d'Yves Robert
- 1954 : Le Comte de Monte-Cristo de Robert Vernay : un avocat
- 1954 : Ah ! les belles bacchantes de Jean Loubignac : l'inspecteur La Baule
- 1954 : Escalier de service de Carlo Rim : un client de Dumeny
- 1954 : Les Évadés de Jean-Paul Le Chanois : un prisonnier
- 1954 : Le Fils de Caroline chérie de Jean Devaivre : l'homme aux fèves
- 1954 : Les Impures de Pierre Chevalier : un spectateur
- 1954 : Marchandes d'illusions de Raoul André : le client endormi
- 1954 : Pas de souris dans le bizness d'Henri Lepage
- 1954 : Série noire de Pierre Foucaud : le gardien de prison
- 1954 : Papa, maman, la bonne et moi de Jean-Paul Le Chanois : le spectateur venu en critique
- 1954 : Huis clos de Jacqueline Audry
- 1955 : Bonjour sourire de Claude Sautet : le majordome
- 1955 : Chantage de Guy Lefranc : le réceptionniste de l'hôtel
- 1955 : L'Impossible Monsieur Pipelet d'André Hunebelle : un agent de la circulation
- 1955 : Lola Montès de Max Ophüls
- 1955 : Marguerite de la nuit de Claude Autant-Lara : legarçon de café
- 1955 : Marie-Antoinette reine de France de Jean Delannoy : un garde au Petit Trianon
- 1955 : Pas de pitié pour les caves d'Henri Lepage : le régisseur du Moulin de Montmartre
- 1955 : Soupçons ou La Pavane des poissons de Pierre Billon : le notaire
- 1955 : Les Nuits de Montmartre de Pierre Franchi
- 1955 : Mémoires d'un flic de Pierre Foucaud : un homme au tribunal
- 1955 : Gueule d'ange de Marcel Blistène
- 1955 : Chiens perdus sans collier de Jean Delannoy
- 1956 : Bonsoir Paris, bonjour l'amour de Ralph Baum
- 1956 : C'est une fille de Paname d'Henry Lepage : le poète
- 1956 : Courte tête de Norbert Carbonnaux : un maître d'hôtel
- 1956 : L'Homme à l'imperméable de Julien Duvivier : le garçon de café
- 1956 : Papa, maman, ma femme et moi de Jean-Paul Le Chanois : maître Parembon
- 1956 : Paris, Palace Hôtel d'Henri Verneuil : Gaston, un fêtard
- 1956 : Pitié pour les vamps de Jean Josipovici : un "extra"
- 1956 : Cinq millions comptant d'André Berthomieu : un spectateur de l'émission
- 1956 : Le Septième Commandement de Raymond Bernard : le réceptionniste de l'hôtel
- 1956 : Les Truands de Carlo Rim : un curé dans l'embouteillage
- 1956 : La vie est belle de Roger Pierre et Jean-Marc Thibault : l'homme dans la file
- 1956 : Miss catastrophe de Dimitri Kirsanoff
- 1956 : Que les hommes sont bêtes de Roger Richebé : un gendarme à vélo
- 1956 : Ariane de Billy Wilder
- 1957 : À pied, à cheval et en voiture de Maurice Delbez : l'agent de police lors de l'accrochage
- 1957 : Clara et les Méchants de Raoul André : un gardien de prison
- 1957 : Comme un cheveu sur la soupe de Maurice Régamey : le serveur du Bazar
- 1957 : Le Septième ciel de Raymond Bernard : le réceptionniste
- 1957 : Le Souffle du désir d'Henri Lepage : un agent de la circulation
- 1957 : Mimi Pinson de Robert Darène
- 1957 : Le Temps des œufs durs de Norbert Carbonnaux : le commissaire
- 1957 : C'est arrivé à 36 chandelles d'Henri Diamant-Berger : figuration
- 1957 : Appelez le 17, court métrage d'Édouard Molinaro
- 1958 : Le Dos au mur d'Édouard Molinaro : le client impatient à la poste
- 1958 : Les Misérables de Jean-Paul Le Chanois : Bamatabois
- 1958 : Sois belle et tais-toi de Marc Allégret : le secrétaire du commissaire
- 1958 : Archimède le clochard de Gilles Grangier : le domestique de Mme Marjorie
- 1958 : Houla-Houla de Robert Darène : le receveur des PTT
- 1958 : Maxime d'Henri Verneuil : un maître d'hôtel
- 1958 : Oh ! Qué mambo de John Berry : le préposé à la bande son
- 1958 : Le Petit Prof de Carlo Rim : le croque-mort
- 1958 : Taxi, roulotte et corrida d'André Hunebelle : le vendeur de valises
- 1958 : Les Vignes du Seigneur de Jean Boyer : l'extra
- 1958 : Gigi, de Vincente Minnelli : un homme chez Maxim's
- 1958 : Le Gendarme de Champignol de Jean Bastia : le croque-mort
- 1959 : Minute papillon de Jean Lefèvre
- 1959 : La Marraine de Charley de Pierre Chevalier : un extra
- 1959 : Pantalaskas de Paul Paviot
- 1959 : Par-dessus le mur de Jean-Paul Le Chanois
- 1959 : Messieurs les ronds de cuir d'Henri Diamant-Berger : un joueur de cartes
- 1959 : Rue des prairies de Denys de La Patellière : Émile, le garçon de café
- 1959 : La Vache et le Prisonnier d'Henri Verneuil : Pommier
- 1959 : Le Baron de l'écluse de Jean Delannoy : le portier du casino
Années 1960
- 1960 : Meurtre en 45 tours d'Étienne Périer : le valet
- 1960 : L'Affaire d'une nuit d'Henri Verneuil : le pharmacien
- 1960 : Les Amours de Paris de Jacques Poitrenaud
- 1960 : La Française et l'Amour, sketch L'Adultère d'Henri Verneuil
- 1960 : Le Mouton de Pierre Chevalier : un agent
- 1960 : Le Passage du Rhin d'André Cayatte : un prisonnier libéré
- 1960 : Le Président d'Henri Verneuil : le portier
- 1960 : Le Baron de l'écluse de Jean Delannoy : le portier de l'hôtel
- 1960 : Au cœur de la ville de Pierre Gautherin
- 1960 : Le Miracle des loups d'André Hunebelle : un évêque
- 1960 : Le Capitan d'André Hunebelle : le garde de Concini
- 1960 : L'Imprévu d'Alberto Lattuada
- 1961 : Le Couteau dans la plaie d'Anatole Litvak : un inspecteur de police
- 1961 : Les lions sont lâchés d'Henri Verneuil : Gabriel, le valet de chambre
- 1961 : Tout l'or du monde de René Clair
- 1961 : Le Monte-charge de Marcel Bluwal : un homme dans la rue
- 1961 : Les Amours célèbres, sketch Agnès Bernauer de Michel Boisrond : un inquisiteur
- 1961 : Le Comte de Monte-Cristo de Claude Autant-Lara
- 1962 : Les Bonnes Causes de Christian-Jaque : Robert, le maître d'hôtel
- 1962 : Comment réussir en amour de Michel Boisrond
- 1962 : Mélodie en sous-sol d'Henri Verneuil : le voyageur dans le train qui parle de son voyage en Grèce
- 1962 : Les Mystères de Paris d'André Hunebelle : le maître d'hôtel
- 1962 : Les Veinards, sketch Le Repas gastronomique de Jean Girault : le maître d'hôtel
- 1962 : Pourquoi Paris ? de Denys de La Patellière
- 1962 : Charade de Stanley Donen : le réceptionniste de l'hôtel
- 1962 : Le Diable et les Dix Commandements de Julien Duvivier - Scène coupée au montage
- 1962 : À la française de Robert Parrish
- 1962 : Mandrin, bandit gentilhomme de Jean-Paul Le Chanois
- 1963 : Le Glaive et la Balance de André Cayatte
- 1963 : Cherchez l'idole de Michel Boisrond : le passant indigné
- 1963 : Des frissons partout de Raoul André : le paralytique
- 1963 : Le Journal d'une femme de chambre de Luis Buñuel : le sacristain
- 1963 : La Porteuse de pain de Maurice Cloche : un policier
- 1964 : Les Amitiés particulières de Jean Delannoy : le père enseignant
- 1964 : Comment épouser un premier ministre de Michel Boisrond
- 1964 : Fantomas d'André Hunebelle : un agent de police
- 1964 : Moi et les hommes de quarante ans de Jack Pinoteau : un garçon d'étage
- 1964 : Une souris chez les hommes de Jacques Poitrenaud : l'agent de police
- 1964 : Un monsieur de compagnie de Philippe de Broca : le concierge
- 1964 : Week-end à Zuydcoote de Henri Verneuil : un croque-mort
- 1964 : Le Caïd de Champignol de Jean Bastia
- 1964 : Le Jour d'après de Robert Parrish
- 1964 : Le Gain de temps ou L'Horoscope, court métrage de Christian Duvaleix
- 1964 : Premier Avril - court métrage (11 min) - de Christian Duvaleix
- 1965 : Paris au mois d'août de Pierre Granier-Deferre : un client chez Lipp
- 1965 : La Seconde Vérité de Christian-Jaque
- 1965 : Un milliard dans un billard de Nicolas Gessner : un policier
- 1965 : Les Bons Vivants, sketch Le Procès de Gilles Grangier : un juge assesseur
- 1965 : Le Dix-septième Ciel de Serge Korber
- 1966 : Belle de jour de Luis Buñuel : le majordome
- 1966 : Qui êtes-vous, Polly Maggoo ? de William Klein : le ministre
- 1966 : Brigade antigangs de Bernard Borderie : un agent de la PJ
- 1966 : Le Jardinier d'Argenteuil de Jean-Paul Le Chanois : le sacristain
- 1966 : Le Soleil des voyous de Jean Delannoy : M. Goulette
- 1966 : Une femme en blanc se révolte de Claude Autant-Lara
- 1968 : Faites donc plaisir aux amis de Francis Rigaud : le curé
- 1968 : Sous le signe de Monte-Cristo d'André Hunebelle : le fossoyeur
- 1969 : La Voie lactée de Luis Buñuel : l'aubergiste français
- 1969 : Les Caprices de Marie de Philippe de Broca : le maître d'hôtel
- 1969 : Le Clan des Siciliens d'Henri Verneuil : le gardien du wagon cellulaire
- 1969 : Dernier Domicile connu de José Giovanni : le pharmacien
- 1969 : Une veuve en or de Michel Audiard
- 1969 : La Peau de Torpedo de Jean Delannoy : l'inspecteur à Fécamp
- 1969 : La Vampire nue de Jean Rollin : Voringe
Années 1970
- 1970 : Le Cinéma de papa de Claude Berri : le garçon de café
- 1970 : Le Cri du cormoran le soir au-dessus des jonques de Michel Audiard : le premier client du sex-shop
- 1970 : Macédoine de Jacques Scandelari : le planton
- 1970 : Max et les Ferrailleurs de Claude Sautet : l'inspecteur sarcastique à la cantine
- 1970 : Mourir d'aimer d'André Cayatte : le surveillant général
- 1970 : On est toujours trop bon avec les femmes de Michel Boisrond
- 1970 : Peau d'âne de Jacques Demy : l'huissier
- 1971 : Papa, les petits bateaux de Nelly Kaplan : Mattéo Falcon
- 1971 : La Part des lions de Jean Larriaga : l'employé des pompes-funèbres
- 1972 : Le Charme discret de la bourgeoisie de Luis Buñuel : le garçon du salon de thé
- 1972 : Elle cause plus... elle flingue de Michel Audiard : un habitant du bidonville
- 1972 : Les Voraces de Sergio Gobbi
- 1972 : L'Insolent de Jean-Claude Roy : La Fouine
- 1972 : Chacal de Fred Zinnemann
- 1972 : Les Anges de Jean Desvilles
- 1973 : La Dernière Bourrée à Paris de Raoul André
- 1973 : Le Magnifique de Philippe de Broca : un interprète
- 1973 : La Merveilleuse Visite de Marcel Carné
- 1973 : Les Quatre Charlots mousquetaires d'André Hunebelle
- 1973 : Les Charlots en folie : À nous quatre Cardinal ! d'André Hunebelle
- 1973 : Deux hommes dans la ville de José Giovanni : un gardien de prison
- 1973 : Je sais rien, mais je dirai tout de Pierre Richard : le chef du personnel
- 1973 : Les Gaspards de Pierre Tchernia : Albert Galmier, l'huissier au ministère
- 1973 : OK patron de Claude Vital
- 1974 : Comme un pot de fraises de Jean Aurel : le chef de marketing
- 1974 : Le Fantôme de la liberté de Luis Buñuel : le père Rafaël
- 1974 : Impossible... pas français de Robert Lamoureux
- 1974 : Le Rallye des joyeuses d'Alain Nauroy
- 1974 : Les Nuits chaudes de Justine de Jean-Claude Roy : le producteur
- 1974 : L'Amour pas comme les autres de Jeanne Varoni
- 1974 : La Donneuse de Jean-Marie Pallardy : M. Le Forestier
- 1975 : La Vie sentimentale de Walter Petit ou Hard Love de Serge Korber : Gaston
- 1975 : Catherine et Compagnie de Michel Boisrond : le vendeur chez Cartier
- 1975 : Paul Gauguin de Roger Pigaut
- 1975 : Cuisses en chaleur ou Vous l'avez dans l'os de Jean-Claude Roy : le notaire
- 1975 : Les Amours difficiles ou La Grande Perversion de Raphaël Delpard
- 1975 : C'est dur pour tout le monde de Christian Gion : un maître d'hôtel
- 1975 : L'Essayeuse de Serge Korber : le client
- 1975 : Opération Lady Marlène de Robert Lamoureux : le chef du train de métro
- 1975 : L'Incorrigible de Philippe de Broca : le second libéré
- 1975 : Silence... on tourne ! de Roger Coggio
- 1975 : À bout de sexe de Serge Korber
- 1976 : Le Chasseur de chez Maxim's de Claude Vital : le premier ordonnateur
- 1977 : Le Maestro de Claude Vital : le curé
- 1977 : Cet obscur objet du désir de Luis Buñuel : un policier
- 1978 : Le Cavaleur de Philippe de Broca : le concierge du conservatoire
- 1978 : Le Pion de Christian Gion : M. Boussignac
- 1978 : Le Temps des vacances de Claude Vital
- 1978 : One, Two, Two : 122, rue de Provence de Christian Gion : le président
- 1978 : Grandison de Joachim Kurz
- 1979 : Le Gagnant de Christian Gion : le père de Laurent
- 1979 : Monique et Julie, deux collégiennes en partouze d'Alain Payet : M. Barnabé
- 1979 : Retour en force de Jean-Marie Poiré : un passager du bus 129
Années 1980
- 1980 : Cherchez l'erreur... de Serge Korber : Maurice, le voisin aux poubelles
- 1980 : Journal érotique d'une Thaïlandaise de Jean-Marie Pallardy : Boris Bradley : le patron de l'agence
- 1981 : Pétrole ! Pétrole ! de Christian Gion : M. Durieux
- 1981 : Belles, blondes et bronzées de Max Pécas : le monsieur galant aux bois
- 1981 : Jamais avant le mariage de Daniel Ceccaldi
- 1982 : Ça va faire mal ! de Jean-François Davy : M. Ficelle
- 1982 : Éducation anglaise de Jean-Claude Roy : Julien, le concierge
- 1982 : Les Diplômés du dernier rang de Christian Gion : le juge
- 1983 : Y a-t-il un pirate sur l'antenne ? de Jean-Claude Roy
- 1983 : Le Fou du roi d'Yvan Chiffre : Planchet
- 1984 : Neuville ma belle de Mac Kelly
- 1984 : Rebelote de Jacques Richard : Le Juge
- 1985 : Dressage ou Éducation perverse de Pierre B. Reinhard
- 1985 : Pirates de Roman Polanski : señor Vélasquez
- 1985 : Vive le fric ! de Raphaël Delpard : le premier gendarme
- 1986 : Bitumes, court métrage de François Velle
- 1989 : Erreur de jeunesse de Radovan Tadic : le gardien du 52 avenue Foch
- 1989 : L'Invité surprise de Georges Lautner : le chauffeur de car
Années 1990
- 1991 : 588, rue Paradis d'Henri Verneuil : le maître d'hôtel
- 1991 : La Révolte des enfants de Gérard Poitou-Weber : le père de M. Alexis
- 1991 : Sup de fric de Christian Gion : Le majordome
- 1993 : Le fond de l'air est frais, court métrage de Thierry Boscheron
- 1996 : Lucie Aubrac de Claude Berri
- 1996 : Comme des rois de François Velle : le concierge de l'hôtel
Années 2000
[modifier | modifier le code]- 2000 : La Fiancée de Dracula de Jean Rollin : le sorcier
- 2001 : Les Jours où je n'existe pas de Jean-Charles Fitoussi : l'oncle Alfred
- 2004 : Pellis, court métrage de Yann Gozlan
- 2009 : Le Dire de Chacun (Charles Dullin), documentaire de Georges Mourie

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