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mercredi 31 mars 2021

FILMS DU PASSE : LE TRAIN DE JOHN FRANKENHEIMER (1964)

Vu Le Film (découverte) Le Train de John Frankenheimer (1964) avc Burt Lancaster Jeanne Moreau Wolfgang Preiss Michel Simon Paul Scofield Suzanne Flon Albert Rémy Charles Millot Jacques Marin Richard Münch Donald O'Brien Arthur Brauss Howard Vernon

En août 1944, le colonel von Waldheim fait évacuer les tableaux de maîtres de la Galerie nationale du Jeu de Paume pour les envoyer en Allemagne. Paul Labiche, un cheminot résistant, est chargé de conduire le train transportant ces objets d'art. Avec l'aide de ses compagnons résistants, il va faire en sorte que le train et les tableaux n'arrivent jamais à destination.

 Même si la réalité de l'histoire est plus que romancée par rapport à la réalité, où même si des situations du film ont réellement existés mais souvent pas au même endroit, pas de la même façon, par exemple il y a bien eu un train de ce type mais pas avec des œuvres aussi importante, quoique tout dépend du point de vue, le général Allemand de la réalité était beaucoup moins amoureux de tableaux que celui du film.

Ce film c'est Burt Lancaster qui en a décidé de son sort, il voulait en faire un film d'action et des locomotives misent en avant, ce qui n'était pas le cas des premières bobines tournés par Arthur Penn qui avait une autre vue et Burt décida de le renvoyer pour mettre John Frankheimer à la commande avec qui il avait tourné dans 7 Jours en mai puis après Grand Prix, c'est aussi le réalisateur de French Connection.

Reste que Le Train reste un grand film d’action, dans la lignée du Jour le Plus Long et cette fois c'est la résistance française qui est mise en avant, avec ce Paul Labiche homme têtu, prêt à ce que train saute soit sous les bombardements, soit par des attentats sur le parcours.

Et l'affrontement entre Labiche et Von Waldheim est plus qu'épique s’ils ont tous les deux le même avis de faire gagner leurs camps, les moyens sont différents et Von Waldheim va montrer sa cruauté dans une scène finale terrible !

La réalisation est du grand art, où le spectaculaire prend le dessus, et je pense que les spectateurs dans ces années-là avec une nouvelle génération d'ados devaient en demander, moi trop jeune pour le voir en salles, mais jamais eu l'occasion depuis et quel regret de ne pas l'avoir vu en salles sur grand écran.

Le film parle de courage des résistants face à l'ennemi qui n'hésitait à tuer encore plus d'innocents à chaque attaque, avec une petite romance avec notre charmante Jeanne Moreau.

Un film aussi où on découvre les parcours de train de notre beau pays, avec ses machines d'enfer qu'était ses locomotives qui n’est pas sans rappeler le film avec Jean Gabin dans La Bête Humaine, aussi tragique d'ailleurs.

Quel plaisir aussi de voir notre Michel Simon gouailleur, bourré et râleur face à Lancaster et Scofield rien que cela c'est un plaisir supplémentaire.

Les figurants du film sont les habitants de Acquigny dans l'Eure. Voilà un film qui pourrait être dans beaucoup de villes ou villages de mes Cartes Postales Cinéma.

Le Train est aussi 50 ans avant le pendant de The Monuments Men de Georges Clooney avec la même histoire.

Un grand film épique teinté d'héroïsme et de barbarie, comment en faisait il y a longtemps avec les attaques du train et explosion sont très spectaculaires.

NOTE ; 15.20

FICHE TECHNIQUE

  • Budget : 6 700 000 $ (estimation)

DISTRIBUTION

Acteurs non crédités :



lundi 29 mars 2021

FILMS DU PASSE : LE TUEUR DE DENYS DE LA PATTELIERE (1972)

Vu le film Le Tueur de Denys de la Pattelière (1972) avec Jean Gabin, Bernard Blier, Fabio Testi, Uschi Glas, Gérard Depardieu, Jacques Debary , Ginette Garcin, Sady Rebbot, Jacques Richard, Georges Staquet Jean Barney Mario David Robert Lombard

Quand l'assassin Georges Gassot parvient à s'évader d'un asile, le commissaire Le Guen, responsable de son arrestation, se remet à sa poursuite. Toutefois, Le Guen doit, cette fois, s'adapter aux méthodes modernes de son supérieur François Le Tellier alors que Gassot tue de nombreuses personnes sur son passage.

Tiens voilà un film que j'aurais pu voir tourné dans les scènes à Pigalle, car à ce moment-là que ma mère y a venu il n’y habiter pas très loin (même tout près) et la scène où u homme attire d'autre homme sur un faux cinéma porno je l'ai vu souvent. Un peu les ancêtres des rabatteurs des Shows Chaud.

Revenons à nos poulets, avec cette histoire dans le grand banditisme dans un film qui n'a pas marché en salles (moins d'un million) et on le comprend, beaucoup de clichés ,en autre dans le combat entre le commissaire Divisionnaire Le Guen et son supérieur Le Tellier dont le jeune truand passé tueur Gassot (faible Fabio Testi qui m'a ennuyé frontalement) aurait pu être plus exploré , mais le réalisateur s'embourbe dans plusieurs histoires en même temps et on s'y perd sans qu'on s'intéresse une plus que l'autre.

Le parisien que je suis à essayer de reconnaître les endroits du film comme le trou des Halles loin d'être opérationnel comme le film.

On a l'impression que tout le monde s'ennuie de Gabin à Blier, en passant par Félix Marten où on est attiré que par son costume, plus de maquereaux que de policier.

Même l'actrice allemande Uschi Glas qui n'a pas le beau rôle pourtant avec une carrière longue comme le bras même chez Derrick.

Au moins on découvrira pour son 3ème rôle, le jeune Depardieu qui n'affronte pas Gabin, mais l’aide, il est flic aussi (malgré une scène) avant l'Affaire Dominici.

Comme on ne dit rien de nouveau, pas un bon film et une histoire banale gâché tout le film par Fabio Testi qui en fait des tonnes. 

NOTE : 8.20

FICHE TECHNIQUE


DISTRIBUTION

dimanche 28 mars 2021

FILMS DU PASSE : LA LOI DU SEIGNEUR DE WILLIAM WYLER (1956)


Vu (Re-Découverte) La Loi du Seigneur de William Wyler (1956) avec Gary Cooper Dorothy McGuire, Anthony Perkins Richard Eyer Robert Middleton Phyllis Love Peter Mark Richman Walter Catlett richar Hale et Joel Flullen

La famille Birdwell vit dans l'Indiana en 1862, alors que la guerre de Sécession fait rage. Jess, son épouse Eliza et leurs trois enfants (Mathilde, Josh et Nicolas), sont quakers. En tant que quakers, ils ont interdiction de recourir à toute forme de violence (physique ou verbale) alors qu'ils sont en pleine guerre. Ils se doivent d'aimer leur prochain, de le tutoyer et ils s'opposent à l'esclavage. Leur religion leur interdit également la musique, la danse et les jeux d'argent.

Ce film a obtenu la Palme d'Or du Festival de Cannes en 1957 et obtenu 6 nominations aux Oscars de 1957, cérémonie un peu plombée pour le film de la faite que le scénariste Michael Wilson était soupçonné d'amitié communiste, ce qui n'était pas simple à cette époque.

Le film est adapté du roman The Friendly Persuasion de Jessamyn West.

Il y a deux parties dans le film (le film est long 2H17) la première nous présente cette famille dont le mot "Violence" leur est interdit contre quoiqu’onques et même de lever la voix et de prendre parti dans un conflit, plutôt d'essayer de calmer la situation ;

Famille très religieuse, le père n'est pas celui qui mène la maison, c'est plutôt la mère Eliza qui dirige cette famille avec Jess travailleur acharné pour tenir cette ferme et faire vivre la maisonnée et leurs trois  qui est autorisé, une façon de voir les choses. Le monde en 60 ans a changé mais est devenu encore plus religieux.

Puis la guerre de Sécession qui fait rage se rapproche de leurs maisons et le comportement de la famille va changer, doit changer, pour préserver leurs libertés de leurs foi mais déjà extrêmement mise à mal.

Ce n’est pas un Western tel qu'on le conçoit, mais une vie sur la vie de l'Est Américain où les troupes du Sud ont tentés de s'en emparer avec cette guerre tellement inutile, on y ressent aussi la peur de la venue de ses troupes sudistes pour les employés noirs qui choyaient leurs maitres.

Bien sûr en tant que William Wyler, on pourrait s'attendre à une grande épopée style Ben-Hur (déjà avec la religion au centre) où la douceur de Vacances romaines, Wyler comme souvent surprend et ne fait jamais le même film, même si une romance est en train de se construire au grand désarroi des parents, et on aura le droit à la fin à des grandes batailles pour tenir le terrain conquis par leurs ancêtres.

C'est du beau cinéma, mais hélas pas vu sur Grand Ecran, mais en 57 j'étais dans mes langes, et on peut la vraie stature de Gary Cooper dans les héros du cinéma américain cher à Bertrand Tavernier, Dorothy McGuire (Les Oscars vont l'oublier cette année-là mais le National Board of Review la nommera meilleure actrice de l'année) avec un rôle discret comme elle était dans sa vie, sans jamais se dénaturer.

On remarquera le jeune Anthony Perkins qui ici joue un fils fragile et en proie au doute, comme souvent dans plusieurs de ses films.

Une fresque importante du cinéma, injustement peu connu d'aujourd'hui

NOTE : 13.20

FICHE TECHNIQUE


DISTRIBUTION

TOP LEGENDE CINEMA : LE REALISATEUR FRANK BORZAGE (1893/1962)

 

Dans le cadre de mes TOPLEGENDECINEMA , je vous propose le réalisateur Frank Borzage (1893/1962) , voici mon TOP10 de ses films (Ordre)

L'Adieu Aux Armes
Désir
Trois Camarades
Le Cargo Maudit
Le Fils du Pendu
La Tempête qui Tue
Simon le Pêcheur
Lilliom
Pavillon Noir
Ceux de la Zone

Né à Salt Lake City d'origine Italienne et Suisse Alémanique, le jeune Frank travailla dans les mines jeunes pour se payer des cours d'art dramatique, dont il était complètement fou, comme dit "tombe dans la soupe" et il ne pouvait faire que ce métier.

Et cela est allez très vite, dès l'âge de 19/20 ans il commença à tourner comme acteur (On Secret Service) et réalisant des multiples courts-métrages avec 24 petits-films par le format, avant son premier long film en 1916 à 23 ans avec Land O'Lizzard.

Frank Borzage est considéré par ses confrères, comme l'un des plus grands cinéastes de son époque au même niveau pour certains que Chaplin. Il réalisa près de 40 films muets en à peine de 13 ans en faisant un réalisateur indispensable, touchant à tous les genres du musicale, aux drames mais surtout à la comédie romantique dont il était un spécialiste.

En 1930, il réalisa son premier film parlant et il valait mieux vu que c'était un musical "La Chanson de mon Cœur" avec Margaret O ‘Sullivan. Il réalisa la même année Liliom que j'avais vu en plus de la version de Lang, mais malgré ses 45 films parlants, j'en ai vu que 12, c'est dire que le cinéaste malgré sa réputation n'a pas trop franchi l’Atlantique.

Il a obtenu deux Oscars comme meilleur réalisateur avec L'Heure Suprême (Muet) en 1927 avec star fétiche Janet Gaynor et avec Bad Girl en 1932 avec Sally Eilers et James Dunn.

Dans sa période parlante, j'ai vu surtout l'Adieu aux Armes en 1932 avec Gary Cooper que j'ai toujours aimé et vu il y a très longtemps à mon fameux patronage, mais aussi Le Cargo Maudit avec Gable, 3 Camarades avec Robert Taylor, Ceux de la Zone avec Spencer Tracy, Simon le Pêcheur sur la vie de Saint Pierre (évidement à mon patronage), La Tempête qui tue avec James Stewart.

Finalement vu peu de films de ce réalisateur indispensable 12 sur ses 70 films, il est donc d'aller à la chasse et d'en découvrir d'autres et d’écouter par exemple Samuel Fuller qui en disait que du bien.

Il a également été acteur dans au début de sa carrière dans une vingtaine de films.

FILMOGRAPHIE

FILM MUET

Films parlants