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vendredi 26 mars 2021

FILMS DU PASSE : LE SOLEIL DES VOYOUS DE JEAN DELANNOY (1967)

 Vu (une découverte) le film Le Soleil des Voyous de Jean Delannoy (1967) avec Jean Gabin, Robert Stack , Margaret Lee, Jean Topart, Walter Giller, Lucienne Bogaert, Georges Lycan, Albert Michel, Henri Coutet et Bernard Musson et Suzanne Flon.

Denis Ferrand est un truand repenti, qui vit tranquillement avec son épouse Marie-Jeanne, dans une petite ville de province où il tient une auberge. Un de ses anciens amis, recherché par des trafiquants, lui demande de l'aider. Ils réalisent ensemble un cambriolage, mais Marie-Jeanne est enlevée par les trafiquants qui demandent leur butin en échange...

 Adapté du roman noir  de J.M. FlynnThe Action Man , est un Polar classique dans son ensemble , avec Jean Gabin qui s'était spécialisé dans le domaine après la guerre , entre Du Rififi à Paname et Le Pacha dans sa filmographie , lui donne la possibilité de joué une nouvelle fois le patriarche dont on respecte les paroles quand ils les prononcent même dans les moments les plus difficiles, qu'il soit truand où qu'il soit flic, malgré tout ce film fait partie de les dernière de films qu'il aura tourné dans les 10 ans avant la fin de sa carrière.

En revanche plus surprenant dans la carrière de Jean Delannoy (malgré les Maigret) trois ans après Les Amitiés particulière à l'opposé de ce polar bien de chez nous entre voyou, où il y autant de méchants que possible.

Et c'est peut-être la raison qu'il y a un manque, le manque d'actions, Delannoy n'est pas réputé pour faire des films mouvementés et donc ce polar se fait dans la douceur de coton de ses voyous avec code d'honneur au maximum, où une règle est une règle. 

Mais comme souvent dans ses pays à l'image bien française dans ce monde des truands, on retrouve des seconds rôles avec beaucoup de charme comme Robert Stack pas très incorruptibles sur ce coup, Jean Topart (The Voice) aussi caïd que peureux quand on touche à sa mère (formidable Lucienne Boagert) et la merveilleuse Suzanne Flon (la femme de Gabin dans le film) donne un petit truc de je ne sais quoi, qui donne du plaisir à regarder le film.

Et puis on a un braquage atypique et culoté dans une banque à l'ancienne comme on dit. Gabin fait du Gabin, pas son meilleur mais quand on a été au sommet, un petit film ne fait pas de mal, apprécier son travail.

Pour les amateurs de Polar et cette fois sans les dialogues de Audiard mais ceux de Alphonse Boudard qui n'a rien à envié.

NOTE : 12.50

FICHE TECHNIQUE


DISTRIBUTION



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