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dimanche 30 mai 2021

MES TOP LEGENDE CINEMA : LE SCENARISTE SIR RONALD HARWOOD (1934/2020)

Dans le cadre de Mes TOPLEGENDECINEMA , je vous propose le scénariste Sir Ronald Harwood (1934/2020) , Voici mon TOP9 de ses films (Ordre)

Le Pianiste

L'Habilleur

Talking Sides

Oliver Twist

Crimes contre l'Humanité

Quartet

Sept Hommes à l'Aube

Adorable Julia

Australia


 Né en Afrique du Sud au Cap, décide à 17 ans de partir à Londres pour monter sur les planches et intégrer au Royal Academy of Dramatics Arts et il sera aussi l'habilleur de Sir Donald Wolfit (le directeur) ce qui lui donnera l'idée plus tard de la pièce The Dresser.

Dès 26 ans, il fera différent métier artistique, auteur de pièces, écrit essais ou romans avant de travailler pour le cinéma en créant des scénarios souvent très politique, mais souvent dans le milieu artistique.

Son premier roman sera  One Day in the Life of Ivan Denisovich de Casper Wrede, d'après le roman d'Alexandre Soljenitsyne en 1970, puis The Dresser de Peter Yates d'après sa pièce, Tchin-Tchin une comédie italienne avec Mastroianni et Julie Andrews.

En 2001 il écrit Taking sides d'István Szabó, d'après sa pièce A Torts et à raisons, puis ce sera la consécration avec son Oscars pour l'adaptation pour le film le Pianiste de Roman Polanski.

En 2003 ce sera Crime contre l'humanité de Norman Jewison, Adorable Julia de nouveau avec Szabo, puis il travaillera de nouveau avec Polanski pour Oliver Twist. En 2007 il adaptera le livre de Jean-Dominique Bauby (Le Scaphandre et le Papillon) puis viendra Australia le film pas folichon de Baz Luhrmann, avant son dernier film Quartet de Dustin Hoffman.

15 films au total, mais des films qui ont laissé des traces pour ce scénariste indispensable.

FILMOGRAPHIE

 

13.40 - MON AVIS SUR L'ENNEMI DE STEFAN STREKER (2020)

Vu le film L'Ennemi de Stefan Streker (2020) avec Jérémie Renier Félix Maritaud Zacharie Chasseriaud Emmanuelle Bercot Peter Van den Begin Alma Jodorowsky Oscar Willems Jeroen Perceval Sam Louwyck

Un célèbre homme politique est accusé d’avoir tué son épouse retrouvée morte, une nuit, dans leur chambre d’hôtel. Est-il coupable ou innocent ? Personne ne le sait. Et peut-être lui non plus.

 Présenté dans le cadre du Festival du Film Policier de Reims 2021, pas une exclusivité il avait été présenté au Festival d'Angoulême 2020 et devrait sortir en septembre.

On entre dans le pouvoir politique, où un homme accusé de meurtre (l'enquête policière n'est pas très formalisée) politique de surcroit (Renier) et plus aménagé et sortira vire de préventive que son colocataire Pablo (Maritaud) avec pourtant un délit moins grave, n'a pas la chance de sortir plus tôt car il n'a pas les bonnes connaissances, il refusera même l'aide de Louis Durieux par fierté.

Louis Durieux c'est l'homme politique vicieux méandreux avec on sent des casseroles nombreuses mais aussi un homme pas très agréable et notamment avec les femmes, la sienne en l'occurrence.

Le réalisateur belge qui nous avait ébloui avec Le Monde nous appartient et Noces qui avait été présenté et nommé aux César.

Ce qui pourrait être une descente aux enfers de cet homme politique, s'abandonnant dans la dépression et l’alcool, ce qui met en doute le spectateur est-il sincère et il n'a pas tué sa femme, où est-il un manipulateur habitué des coups bas politique, il faudra voir la fin pour se donner une idée.

Son plus grand ennemi pour le retour dans une vie normale c'est son fils (Chasseriaud) qui ne laisse pas convaincre par cette éponge qui lui sert de père, la scène où Durieux git par terre bourré comme un pochetron  et que le fiston lui demande de dégager ses pieds pour passer, montre bien l'indifférence qu'il a de lui.

Les meilleures scènes ont les a dans la cellule de prison Durieux et Pablo vont s'affranchir petit à petit, l'un comme tout homme politique essaie de mettre tout le monde dans son camp et Pablo lui petite frappe est le garçon à qui on l'a fait pas.

Jérémie Renier domine le casting par sa présence et son jeu toujours en force et Maritaud démontre qu'il peut jouer autre chose que des personnages proches de Sauvage, cela va être long mais il a un potentiel pour marquer son territoire.

Un bon petit thriller surtout pour ses comédiens, l'intrigue étant elle moins surprenante

 

NOTE : 13.40

FILMS DU PASSE : SENSO DE LUCHINO VISCONTI (1954)

 

Vu le film Senso de Luchino Visconti (1954) avec Farley Granger AlidaValli Massimo Girotti Rina Morelli Heinz Moog Christian Marquand Segio Fantoni Tino Bianchi Ernts Nadherny Marcella Mariani Toni Selwart Jean Pierre Mocky

En 1866, la Vénétie est sous le joug de l'occupant autrichien. La comtesse Livia Serpieri est de ceux qui s'opposent avec vigueur à cette mainmise étrangère. Jusqu'au jour où elle s'éprend violemment d'un jeune lieutenant autrichien... 

Scénario à 5 mains dont quand même Tennessee Williams d'après une nouvelle de Camille Boito. 

Grande fresque du cinéma classique Italien, qui n'a peut-être pas la maestria du Guépard qui insuffle une aventure romanesque à Vérone pays de Roméo et Juliette, comme si les amoureux ne peuvent qu'être tragique et compliqué même sans balcon.

La Comtesse Italienne pourrait être Juliette et ce lieutenant autrichien pouvant être Roméo, bon certains se faisant son propre avis. 

On commence par un Opéra où dans les coulisses la crise couve sous le jour de l'occupant Autrichien, Opéra avec sa Diva qui fait penser à Maria Callas égérie de Visconti qui l'adorait.

Alors oui c'est une grande épopée amoureuse qui a du mal à se mettre en place car plutôt bavarde, mais on s'aime sous des décors et des costumes fabuleux, avant que la bataille commence avec ce trouple à trois (Femme, amant et mari) où sur le champ de bataille épique, les amours vont être délusoire et perdus au fin fond du drame qui se joue.

Entre Senso et Le Guépard mon cœur ne balance pas, car je trouve que Delon a beaucoup plus de charme et de présence que Granger comme Lancaster, ici c'est Alida Valli qui tient le meilleur rôle, où elle doit choisir la folie ou la stabilité.

La scène d'ouverture sur le Trouvère de Verdi sous la révolte du peuple et la scène finale dans ls champs en contraste avec la beauté de la ville de Vérone.

Film avec ses problèmes de tournage, avec un Directeur de la Photo pas souhaité par Visconti, c'est vrai que cela doit raidir le propos.

Beau film romanesque, bavard, trop avant que cela explose de sentiment mais c'est un Visconti donc on apprécie et on admire le maitre.

NOTE : 12.50
FICHE TECHNIQUE

DISTRIBUTION



samedi 29 mai 2021

TOP LEGENDE CINEMA: LE SCENARISTE ANTHONY SHAFFER (1926/2001)

Dans le cadre de mes TOPLEGENDECINEMA je vous propose le romancier, dramaturge et scénariste AnthonyShaffer (1926/2001) , voici mon Top de ses scénarios (Ordre)

Le Limier

Le Crime de l'Orient Express

Mort sur le Nil

Wicker Man

Meutre au Soleil

Frenzy

Rendez-vous avec la mort

Après des études dans des Grandes Ecoles qui devait l'amené comme avocat qu'il a exercé au début, avant de travailler dans des productions de cinéma, il s'est mis à écrire des romans et des pièces de théâtre comme son frère jumeau Peter qui lui a écrit la formidable pièce Equus.

Puis il a décidé d'écrire pour le cinéma avec et commence en 1972 avec un véritable chef d'œuvre Le Limier de Joseph Mankiewicz avec les non moins formidables Laurence Olivier et Michael Caine.

La Même année il va écrire Frenzy pour Alfred et l'année suivante le très Bon Wicker Man de Robin Hardy.

Puis coup sur coup il va réaliser quatre classiques du roman policier de la Reine du Crime "Agatha Christie" avec Le Crime de l'Orient Express avec Albert Finney, et trois films avec Peter Ustinov, Mort sur le Nil, Meurtre au Soleil et Rendez-vous avec la Mort.

Toujours des scénarios très bien écrits et fidèle aux œuvres d'origine.

FILMOGRAPHIE

10.80 - MON AVIS SUR SILK ROAD DE TILLER RUSSEL (FESTIAL DE REIMS 2021)

Vu le film Silk Road de Tiller Russel dans le cadre du Festival du Film Policier de Reims 2021 avec Nick Robinson Jason Clarke Alexandra Ship Lexi Rabe Paul Walter Hauser Jimmi Simpson Katie Aselton Daniel David Stewart

Jeune, idéaliste et déterminé à réussir, Ross Ulbricht crée en 2011 une plate-forme clandestine de vente en ligne spécialisée dans la vente de stupéfiants : Silk Road. Alors que les transactions atteignent rapidement plusieurs millions de dollars, Ross Ulbricht trouve sur son chemin Rick Bowden, un agent de la DEA peu recommandable et dangereusement imprévisible, qui va utiliser tous les moyens nécessaires pour le faire tomber.

Pas vraiment une exclusivité du Festival , vu que le film est déjà sur Amazone Prime .

Silk Road est le nom d'un site créé par Ross Ulbricht un jeune adolescent ambitieux et inconscient qui va développer sur le Dark Net un outil pour se procurer n'importe quelle drogue à la demande et livrer chez vous par des livreurs pas au courant, en sort le MacDo du shit et consorts.

Quand on voit le film on suit la création d'une start-up ordinaire, à l’instar des films sur Facebook ou Apple autre drogue du net (humour) et comme sa plate-forme c'est un gosse qui en a l'idée avec son copain geek qui vont l'aider dans sa tâche.

Alors cela ne casse pas trois pattes à un canard, mais le réalisateur et scénariste ne reste pas uniquement sur ce personnage sans peu de personnalité d'ailleurs (où c'est l'acteur venu de Love Simon, Nick Robinson qui n’en a pas, allez savoir ?) pour inclure dans l'histoire le chasseur de narco, un autre ambitieux Rick Bowden agent à la DEA, qui ne vas pas le lâcher d'une semelle, mais pour qui, ses patrons où autres ?

On suit leur route dans enthousiasme mais pas sans ennui quand même, où apprend certaines choses qui se passent sur le net, avec quand même un constat, difficile de les arrêter très vite sur ce type de réseau, même s'il ne faut pas faire beaucoup d'erreur et surtout avoir des copains infaillibles.

Un petit polar qui passe le temps, dommage que Nick Robinson ne soit pas à l’aise, on a vu ce type de film mille fois, avec des méchants ou des flics plus destroys qui correspondrait plus à la situation.

NOTE : 10.80

FIHE TECHNIQUE

Directed by Tiller Russell

Produced by Stephen Gans David Hyman Duncan Montgomery Alex Orlovsky

Written by Tiller Russell Based on “Dead End on Silk Road”by David Kushner

Music by Mondo Boys

Cinematography Peter Flinckenberg

Edited by Greg O'Bryant

Production Mutressa Movies Perfect Season Productions High Frequency Entertainment

Distributed by Lionsgate

DISTRIBUTION

9.50 - MON AVIS SUR SACREES SORCIERES DE ROBERT ZEMECKIS

Vu le film Sacrées Sorcières de Robert Zemeckis avec Anna Hattaway  Octavia Spencer Stanley Tucci Jahzir Kadeem Brun Chris Rock Codie Lei Eastick Kristin Chenotew Charles Edwards Morgana Robinson Eugenia Caruso et Philippe Spall

Un homme raconte une partie de son enfance. En 1968, alors qu'il n'est qu'un jeune garçon, il se retrouve orphelin après le décès de ses parents dans un accident de la route. Il est alors recueilli par sa grand-mère maternelle qui vit à Demopolis en Alabama. Le jeune garçon peine à trouver ses marques car la vie est bien différente de celle qu'il avait à Chicago.

Alors qu'il s'habitue finalement à tout ces changements, il découvre que les sorcières existent et qu'elles habitent non loin de là. Sa grand-mère en sait beaucoup sur le sujet et lui apprend tout ce qu'il faut savoir. Ils vont ensuite se réfugier dans un immense et très chic hôtel, Le Grand Orléans Imperial Hotel, dans le golfe du Mexique où la grand-mère a un cousin.

C'est la deuxième adaptation du roman de Ronald Dahl de son roman The Witches après le film de Nicholas Roeg avec Angelica Huston il y a 30 ans, la jeunesse du monde connait surtout pour son œuvre Charlie et la Chocolaterie avec bientôt un nouvel opus avec Timothée Chalamet.

Alors si le film de Zemeckis a évidemment plus de moyens que celui de Roeg et ls effets spéciaux sont corrects, il manque pour la majorité notre âme d'enfant qu'on ne trouve jamais , à part les souris en animation qui nous font penser à Stuart Little ou Ratatouille mais pas au même niveau, j'ai rien trouver de bien transcendant dans le scénario pourtant de Guillermo Del Toro et surtout tous les passages sur les sorcières qui n'ont pas beaucoup de trucs pour nous faire peur et les effets visuels dans ce cas-là sont pas très efficaces;

Plus amusant et tendre les séquences avec La Grand-Mère avec le gamin et après avec les souris, qui ressemble plus à un conte, le reste c'est vraiment ennuyeux et on compte pourquoi Warner n'a pas tenté la sortie en salle et l'avoir directement mis sur leur plate-forme HBO ;

Est-ce que les nouvelles règles à Hollywood et dans le monde intellectuel ainsi que la Cancel Culture qui va des ravages, fait qu'on a un film poussif et trop sage, sans ambitions même de nous faire rêver, c'est meilleur que Cats mais cela part pour être parmi les Razzies Awards, bon c'est sur le film ne fera pas de mal aux neurones des enfants qui pourront dormir son faire de cauchemar. Vous verrez sur que la Prochaine Cruella sera pas si méchante que cela.

C'est dommage pour Zemeckis mais il nous a fait tant rêver qu'on va lui pardonner

on retiendra malgré tout une bonne BO avec des titres des Four Tops, Otis Redding, Isley Brothers ou Samantha Jade. 

NOTE : 9.50

FICHE TECHNIQUE

Production déléguée : Marianne Jenkins

DISTRIBUTION

vendredi 28 mai 2021

7.20 - MON AVIS SUR LE BONHEUR DES UNS ... DE DANIEL COHEN (2020)

 

Vu Le Bonheur des Uns ... de Daniel Cohen (2020) avec Bérénice Béjo , Florence Foresti, Vincent Cassel , François Damiens , Daniel Cohen , Romain Cottard Constance Labbé François Eric Gendron Bruno Goeury et Artus

Léa, Marc, Karine et Francis sont deux couples amis de longue date. Quand Léa apprend à ses amis et à son compagnon qu'elle a publié un livre qui devient un best-seller, la jalousie s'empare aussitôt de ses amis, tandis que son compagnon vit très mal sa soudaine popularité...

4ème Film du réalisateur après Comme un Chef et Les Deux mondes que je n’avais pas beaucoup aimé, cette fois il adapte sa propre pièce L'île Flottante, et on le sent dès le départ avec ce discours à table entre les 4 protagonistes, personnage pompeux qui se regardent dans un miroir pour voir s'ils sont plus beaux que leurs voisins. 

Tout le cinéma Français que je n'aime pas, bavard pour ne rien dire comme souvent dans ce type de films, leurs petits problèmes quotidiens dans leurs moments de solitudes égoïstes je m'en contrebalance comme de ma première chemise.

Dommage pour Bérénice Bejo qui a un joli rôle et qui le joue viens, maos Foresti c'est insupportable et les deux garçons Damiens et Cassel pas du tout dans leur registre.

Les Histoires de Bobo parisien qui s’ennuie, j'en peut plus. Aucune forme, aucun fond.

NOTE : 7.20

FICHE TECHNIQUE

  • Réalisation : Daniel Cohen
  • Scénario : Daniel Cohen et Olivier Dazat d'après la pièce de théâtre L'île flottante de Daniel Cohen
  • Photographie : Stéphan Massis
  • Costumes : Virginie Montel
  • Décors : François Emmanuelli
  • Montage : Virginie Seguin
  • Producteurs : David Gauquié et Julien Deris
  • Production : Cinéfrance - Artémis Productions
  • Distribution : SND

DISTRIBUTION

jeudi 27 mai 2021

12.10 - MON AVIS SUR LE FILM REMEMBER ME DE MARTIN ROSETE (2019)

Vu le film Remember Me de Martin Rosete (2019) , avec Bruce Dern Caroline Sihol Brian Cox Sienna Guillory Véronica Forqué Ben Temple Brandon Larracuente Isabel Garcia Lorca John Bowe et Neil Thomas

Claude est septuagénaire, veuf et critique de cinéma et théâtre. Il apprend que l’amour de sa vie, Lily, célèbre actrice française, a été admise dans une maison spécialisée dans le traitement d’Alzheimer en Californie. Il ne l’a pas vue depuis 30 ans. Avec la complicité de son vieil ami Shane il se fait admettre dans le même service que Lily. Il a conçu le projet fou de lui faire retrouver la mémoire grâce à sa présence, son amour intact et leurs souvenirs

 Même si les critiques ne sont pas folichonnes, le film me donnait envire grâce au trio de comédiens, et bien finalement le trio est bien en place et nous émeut comme il faut, mais j'ai trouvé le sujet en plus très charmant, car quoi de plus beau de se faire enfermer dans un Ephad spécialisé pour retrouver celle qui l'a oublié et de tout faire en intégrant cet Ephad pour trouver le moyen de faire retrouver la mémoire à sa belle.

Certes la mise en scène est assez plate et on va l'oublier, mais on se laisse emporter par le côté bougon de Claude jouée parfaitement par Bruce Dern, qui trouve de très beaux rôles en ce moment, qui va nous offrir de beaux moments de tendresse jusqu'à la scène finale, peut-être prévisible mais c'est celle qu'on voulait, donc quoi demander de plus, 

Les premières séquences plus en comédies fait de multiples mensonges aussi invraisemblables pour entrer dans cet endroit, ce qu'aucun de nous fuirait au plus vite.

Brian Cox dans un rôle très sympa de copain prêt pour son ami fidèle et la tendre Caroline Sihol qui a oublié ce parfait amour, la mémoire pour cette ancienne actrice est un comble.

Un film sans être parfait, nous fait oublier le temps qu'on y passe, pour se souvenir que de belles choses.

NOTE : 12.10

FICHE TECHNIQUE


DISTRIBUTION

14.20 - MON AVIS SUR LA TROISIEME GUERRE DE GIOVANNI ALOI (2021)

Vu Le Troisième Guerre de Giovanni Aloi (2021) présenté au Festival du Film Policier de Reims 2021 présenté en Ligne. Avec Anthony Bajon Karim Leklou Leila Bekhti Victor Potecorvo jules Dousset Arthur Verret Jonas Dinal

Léo vient juste de terminer ses classes à l’armée et pour sa première affectation, il écope d’une mission Sentinelle. Le voilà arpentant les rues de la capitale, sans rien à faire sinon rester à l’affût d’une éventuelle menace…

Au vus de la Bande Annonce, j'en attendais beaucoup et je ne suis pas déçu du tout, avec peu de moyens probablement pour un premier film, il arrive pendant un peu plus de 90 minutes à nous tenir en haleine et bien nous faire croire qu'on est avec cette équipe de soldat de la mission sentinelle qui ont eu mission "PROTEGER" et non intervenir à chaque coup de pétard, et nos trois protagonistes Léo, Hicham et Yasmine, doit faire corps et suivre leurs instincts et non leurs pulsions. 

Être au centre de cette mission est assez impressionnante, jouant avec l'espace autour deux même avec le bain de foule que sont les manifestations à Paris après les attentats de novembre 2015, double perspective du maintien de l'ordre et de la sécurité des citoyens mais pas avec les mêmes hommes et les mêmes ordres.

Ici ce groupe ce sont aussi des hommes et des femmes qui ont eu une vie parallèle avec les problèmes inerrants (la famille et l'alcool pour Léo, sa grossesse pour Yasmine, sa violence pour Hicham) et il est vrai que lorsque qu'on croise ses soldats on n’y pense jamais et on s'interroge peu sur les risques qu'ils prennent, mais la solidarité des soldats et l'obéissance aux ordres peuvent être fatal. Les relations Police/Armée n'ont pas l'air d'être simple.

Le réalisateur transcrit bien ses moments de l'opération, de la détente du groupe dans la caserne avec les mêmes soucis et les mêmes douleurs et artifices que le citoyen lambda.

Alors certainement des gens diront que ce n’est pas réaliste (bla bla bla) mais je ne suis pas dans l'armée et je n'y connais rien et je me fis simplement à mon impression visuel et sensoriel)

Leila Bekthi et Karim Leklou sont excellent dans leurs de co-équipiers mais supérieurs de Léo ; lui mettant la pression pour obéir aux ordres ce qui n'est pas simple pour cette tête brûlée.

Et puis il y a Anthony Bajon dans le rôle de Léo c’est lui la pièce centrale de ce drame en 3 actes, c'est lui avec son regard de feu, se laissant pas impressionner qui jette un regard interrogatif sur son nouveau métier, faisant ici ses premières classes. Une nouvelle fois Anthony est impériale complètement dans son personnage qu'on croirait facilement que l'Armée c'est son deuxième métier, et qu'il a fait toute sa vie, et comme il faculté de se fondre dans ses personnages et de réagir au quart de tour, il confirme qu'il est non seulement le grand acteur d'aujourd'hui et surtout de demain.

Et puis le jeune Léo a dans sa chambre chez sa mère, plein de photos et posters de l'OM donc c'est un plus que plus (lol) et il chante le bougre (ici la Marseillaise) et bientôt du NTM dans le Biopic qui les concerne

Moi j'ai bien aimé et Anthony Bajon ne me déçoit jamais, et je n’ai pas spoiler.

NOTE : 14.20


mercredi 26 mai 2021

11.20 - MON AVIS SUR DRUNK DE THOMAS VINTERBERG (2020)

 

Vu le film Drunk de Thomas Vinterberg (2020) avec Mads Mikkelsen , Thomas Bo Larsen Magnus Millang  Lars Ranthe Maria Bonnevie Helène Reingaard Neumann Susse Xold Magnus Sjorup Silas Cornelius Van Albert Rudbeck Lindhardt

 Quatre amis, professeurs dans un lycée, quinquagénaires un peu dépassés, décident de mettre en pratique la théorie d’un psychologue norvégien selon laquelle l’homme aurait dès la naissance un déficit d’alcool dans le sang. Faisant preuve d'une rigueur prétendument scientifique, ils relèvent ensemble le défi (dans la sphère privée et/ou professionnelle), chacun espérant que sa vie sera meilleure. Si, dans un premier temps, les résultats sont encourageants, la situation dérape rapidement, et échappe à leur contrôle.

Et comment contrôler son taux d'alcool dans le sang et le faire monter abusivement jusqu'à plus soif (et encore) suivant la théorie qu'on a taux négatif à la naissance et donc pour Martin (Mikkelsen) et ses amis tout est bon comme occasion de rectifier le tir , mais abuser n'est plus soif, car comme certaines drogues , l'alcool on ne peut pas l'arrêter si on en a pas la volonté , et ce principe sans message préalable me semble gênant sur les entournures, d'autant plus que je ne bois pas une goutte d'alcool.

J'ai vu dans mon entourage proche, au boulot où dans la société les dégâts que cela fait, un film qui en fait une apologie me gêne plus que tout, pas un bon message à donner à notre jeunesse, le seul truc marrant si on peut dire c'est de voir des archives ou des anciens chefs d'états dans le monde on la bibine facile, on se souvient tous de la séquence entre Eltsine et Clinton !

Comme en plus je n'aime pas le cinéma de Vinterberg avec sa caméra aussi bourrée que ses personnages, on à la nausée asse rapidement. Oui cela plait à l'intelligencia du milieu du cinéma avec le quadruplé (Cinéma Européen, César, Oscars et Bafta) qui doivent trouver cela gonfler, moi cela me saoule totalement et si la dernière scène est épique et Mikkelsen sort un grand numéro, mais ici on a bien dépassé un verre ça va, trois verres bonjour les dégâts.

Je ne suis peut-être pas conciliant, mais les films aussi creux ne me parlent pas.

NOTE : 11.20

FICHE TECHNIQUE


DISTRIBUTION

Mads Mikkelsen (VF : Yann Guillemot) : Martin
Thomas Bo Larsen (VF : Emmanuel Karsen) : Tommy
Magnus Millang (VF : Christophe Lemoine) : Nikolaj
Lars Ranthe (VF : Boris Rehlinger) : Peter
Maria Bonnevie (VF : Ethel Houbiers) : Anika
Helene Reingaard Neumann (VF : Nathalie Bienaimé) : Amalie
Susse Wold : la principale du lycée
Magnus Sjørup : Jonas
Silas Cornelius Van : Casper
Albert Rudbeck Lindhardt : Sebastian
Martin Greis-Rosenthal : le maître d'hôtel
Frederik Winther Rasmussen : Malthe
Aksel Vedsegaard : Jason
Aya Grann : Josephine