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mardi 11 mai 2021

FILMS DU PASSE : LA GRANDE BOUFFE DE MARCO FERRERI (1973)

Vu le film La Grande Bouffe de Marco Ferreri (1973) avec Ugo Tognazzi Marcello Mastroianni Philippe Noiret Michel Piccoli Andréa Ferreol Monique Chaumette Florence Giorgetti Bernard Menez Louis Navarre et Maurice Dorléac

Quatre hommes, au beau milieu de l'hiver, fatigués de leurs vies ennuyeuses et de leurs désirs inassouvis, décident de s'enfermer dans une villa pour ce qu'ils appellent un « séminaire gastronomique » pour en fait se livrer à un suicide collectif en mangeant jusqu'à ce que mort s'ensuive. Les quatre acteurs principaux ont gardé leurs véritables prénoms pour interpréter leur personnage

Un film il est vrai très spécial et pas par les repas orgasmiques , qui n'est qu'une dénonciation de la société de consommation , quand on pense à ceux qui ont peu à manger , cela ne m'a pas trop dérangé, car les plats sont fait avec amour par ceux qui se mettent derrière les fourneaux dans le film (il faut dire que les plats venaient de chez Fauchon) , donc là-dessus que ces hommes sans qu'on en connaisse vraiment les raisons destructrice qui va allez jusqu'à la mort de chacun des protagonistes me fait plus pitié qu'envie et la scène où Michel va s'effondrer sur le corps de Marcello dans la voiture glacé comme une crème glacée est bouleversante , car on sent dans cette scène toute l'amitié qu'il y a dans ce groupe d'où l'incompréhension de leurs décisions.

Pour moi, car chacun doit avoir un avis différent, et notamment les critiques de Cannes en 1973 qui ont démolis le film, c'est plutôt un pamphlet sur la Bourgeoisie comme faisait Buñuel ou Chabrol, ou dans leurs films il y a eu souvent banquet et repas, et ici ils dénoncent le gaspillage qu'il avait dans ses grands repas où la majorité des plats étaient jetés après, ici nos hommes vont au bout de leurs repas.

Un film également en odorama si on veut bien sentir les plats autour de ces tables, mais aussi en Soundsurround sur les pets et les rots de nos chers convives, c'est dans la lignée des Nouveau Monstres où Ferreri met une claque aux Bourgeois.

En revanche ce qui me dérange et me choc même c'est la vision que Ferreri comme plusieurs réalisateurs de considérer la femme comme de la viande à consommer, du cul, du cul et pas très esthétique n'ayant aucun respect pour le corps de la pauvre Andréa Ferréol qui prend cher dans le film en humiliation.

Si ont exclue le fond du film où chacun aura quelque chose à dire, moi je retiendrais les rôles attendrissant tout de même de ces 4 acteurs et de Andréa qui forment une équipe de copains formidables dans des rôles compliqués qui pouvaient laisser des traces mais finalement non, car ils ont tous un talent fou, et on voit plus les acteurs mais les personnages Marcello, Michel, Philippe et Ugo.

Au scénario et aux Dialogues on retrouve un certain Francis Blanche. Tourné à Paris j'irais faire un tour sur les lieux.

Après c'est très compliqué et pour en rajouter on a une canalisation es toilettes qui explose, c'est dire, pour les amateurs avec quand même des précautions et même si je considère que Ferreri a plus mis un doigt à ceux qui critique qu'une transposition de la société de consommation et surtout avec son côté provovateur.

NOTE : 12.20

FICHE TECHNIQUE


DISTRIBUTION

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