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jeudi 30 septembre 2021

10.80 - MON AVIS SUR LE FILM CANDYMAN DE NIA DACOSTA (2020)

Vu le film Candyman de Nia Dacosta (2020) avec Yahya Abdulk-Matee II, Teyonah Parris, Nathan Stewart-Jarrett , Colman Domingo, Vanessa A.Williams, Rebecca Spence , Christiana Clark, Michael Hargrove, Tony Todd et Virginia Madsen

Anthony McCoy, artiste, vit à Chicago, avec sa femme, directrice d'une galerie d'art. En panne d'inspiration, il découvre la légende de Candyman. Il commence à s'en inspirer pour ses peintures. Cela va faire ressurgir en lui un passé sanglant. Il va peu à peu perdre la raison. Selon la légende, on peut invoquer Candyman en prononçant son nom cinq fois en se regardant dans un miroir. Meurtres macabres et légendes urbaines se mêlent à la terreur de cette ville traumatisée.

 Je ne le dirais pas 5 fois, mais cette nouvelle version de Candyman suite du film de 1978 produit cette fois par Jordan Peele, est plutôt pas mal. De toute façon j'ai détruit les miroirs chez moi.

Slasher qui pourrait être habituel avec ce serial-killer afro-américain ce qui donne dans ce film d'horreur un côté politique cher au cinéma de Jordan Peele, et l'ambiance poisseuse et plutôt bien faite et l'efficacité dans le sensationnel est bien vu, en modernisant le sujet présenté comme une suite, je dirais avec une autre vision.

 Pas de concurrence avec James Wan beaucoup moins de meurtres et beaucoup plus long la scène des toilettes est très efficace comme celle du meurtre de la critique d'art est même un sacrément une œuvre d'art (sic).

Un film sur les origines aussi celle que Jordan défend depuis des années et donne un film spectaculaire et surtout très visuel, maintenant on ne va pas se lever 5 fois pour le voir.

Le réalisateur avait déjà réalisé un film d'horreur Little Woods et sera à la manette du prochain The Marvels, les acteurs Yahya Abdulk-Matee II (vu dans Aquaman et sa suite et dans Us de Peele) et Teyonah Parris (vue dans Si Beale Street pouvait parler  et sera dans The Marvel)

 

NOTE : 10.40

FICHE TECHNIQUE

  • Réalisation : Nia DaCosta
  • Scénario : Nia DaCosta, Jordan Peele et Win Rosenfeld, d'après la nouvelle The Forbidden de Clive Barker
  • Musique : Robert A. A. Lowe
  • Direction artistique : Jami Primmer
  • Décors : Cara Brower
  • Costumes : Lizzie Cook
  • Photographie : John Guleserian
  • Montage : Catrin Hedström
  • Production : Ian Cooper, Jordan Peele, Win Rosenfeld
    • Production déléguée : Jason Cloth, Aaron L. Gilbert et David Kern
  • Sociétés de production : Monkeypaw Productions ; coproduit par Bron Studios et Metro-Goldwyn-Mayer
  • Sociétés de distribution : Universal Pictures (États-Unis, Canada), Universal Pictures International France (France)
  • Budget : 8 millions de dollars

DISTRIBUTION

dimanche 26 septembre 2021

TOP LEGENDE CINEMA : L'ACTEUR JACQUES MARIN (1919/2001)

Dans le cadre de mes TOPLEGENDECINEMA , je vous propose l'acteur Jacques Marin (1919/2001) , voici mon TOP10 de ses films (Ordre)

Marathon Man

Jeux Interdits 

Gas-Oil

Charade

Le Président

La Traversée de Paris

La Coccinelle à Monte-Carlo

Les Misérables

Maigret et l'Affaire Saint-Fiacre 

Le Sang à la tête

Même s'il a tourné dans près de 150 films et notamment des comédies où il était le faire valoir de Robert Lamoureux, Louis de Funès, Jean Gabin ou dans des films policiers dans les années 50/60, la carrière de Jacques Marin ne s'arrête pas uniquement à ses films là, avec son anglais parfait il a pu jouer dans de nombreux films étrangers de qualité et qui en faisait le client parfait pour jouer le Français moyen avec ou sans bérets et baguette sous le bras.

Il a commencé sa carrière en 1946 dans Le Beau Voyage de Louis Cuny à 27 ans. Issue du Conservatoire d'Art Dramatique, il n’a pas mis longtemps à faire repérer son talent avec en 1951 Jeux Interdits de René Clément où il joue le père de Georges Poujouly.

Comme hier avec Michel Beaune, il a eu dans sa carrière un maitre et aussi son ami, un certain Jean Gabin avec lesquels il tournera 18 films dont Gas Oïl en 1955 même s'il se sont croisés dans French Cancan.

En 1963, il jouera le père dans le premier court-métrage de Claude Berri "Les Poulets" qui obtiendra l'Oscar de la catégorie.

Il a joué pratiquement ave tous le cinéma français , mais également le meilleur des acteurs d'Hollywood et pas simplement le doublage (Brando, Hepburn, Cary Grant, Hoffman, Quinn, Caine ou Lancaster) il a joué ainsi dans les classiques comme Gigot, le clochard de Belleville de Gene Kelly, Le Train avec Lancaster, Les Centurions, Charade avec Audrey Hepburn,  L'Île sur le toit du monde , et surtout Marathon Man son sommet.

En France outre les comédies on a pu le voir dans Le Président, Porte des Lilas, Montparnasse 19, Les Misérables de Le Chanois, Le Cave se rebiffe, Mourir d'Aimer, Flic Story.

Son dernier film sera Une Etoile pour deux de Jim Kaufman en 1991, il s'était retiré du cinéma fin des années 70, pour faire du théâtre, de la télévision et surtout du doublage (il a doublé pendant Tom Bosley (Howard Cunningham) dans la série Happy Days pendant 10 ans.

Jacques Marin était un visage que l'on reconnaissait mais pas obligatoirement mettre un son sur son visage ; Talentueux et avec une bonhomie sympathique.

FILMOGRAPHIE

Années 1940-1950 

Années 1960 

Années 1970 

Années 1980-90 



9.10 - MON AVIS SUR STILLWATER DE TOM MCCARTHY

Vu le film Stillwater de Tom McCarthy avec Matt Damon Camille Cottin Abigail Beslin Lilou Sauviaud Deanna Dunagan Moussa Maaskri Iidr Azougli Anne le Ny et Gary Sievers

Un Américain oeuvrant pour une plateforme pétrolière voyage vers Marseille, en France, pour visiter sa fille avec qui il entretient une relation distante, car celle-ci se trouve en prison pour un crime qu'elle n'a pas commis.

Présenté en Avant-Premières à Cannes, en Ouverture à Deauville, j'espérais un bon film d'action , mais non qu'elle déception ce n'était que pour avoir au moins à Cannes Matt Damon et Camille Cottin et pourtant derrière la caméra on avait l'Oscarisé Tom McCarthy mais s'il peut être à l'aise dans le film social (Spotlight, les  Winners ou The Visitor, le film d'action ne semble pas sa tasse de thé, à moins que Matt Damon dans l'un de ses plus mauvais rôles aient pris de muscles pour jouer dans un film d'action quand on a été une crevette.

Même le scénario pourtant signé Thomas Bigedain (le scénariste de Audiard) nous conte une histoire qui ne tient pas debout, où les méchants ne sont pas bien méchants et Bill Baker pense plus à courtiser la petite française que d'essayer de sauver sa fille.

Avec Bac Nord sorti récemment, on a l'impression que McCarthy met la pédale douce sur l'ambiance dans les cités Marseillaises, deux photos de la ville de Marseille bien différent avec celui de Jimenez.

Pour être certains qu'on est à Marseille, une petite scène au Stade Vélodrome, ou ce qui se passe sur le terrain ne correspond pas aux réactions dans les tribunes avec Baker et sa Fille ne semblent pas assister au match !

Je m'attendais à mieux pour un film d'action avec Matt Damon quand même, qu'on n'avait pas vu depuis un certain temps, scénario insipide sans conviction et acteurs attendant de sortir du projet, on s'ennuie ferme. Seules les comédiennes s'en sortent Camille Cottin est très bien comme Anne Le Ny.

En tous cas Dimitri Payet est dans un film (lol)

NOTE : 9.10

FICHE TECHNIQUE

Production déléguée : Jeff Skoll et Mari-Jo Winkler

DISTRIBUTION


6.10 - MON AVIS SUR LA MORT A TOUTE VITESSE DE JOHN LUESSENHOP (2018)

Vu (découverte) La Mort à Toute Vistesse de Jodi Scurfield (2018) avec John Travolta Katherine Winnick Jennifer Esposito Kellan Lutz James Remar Mathew Modine Jordi Molla

Ben Aronoff, champion de courses de hors-bords et multimillionnaire, mène une double vie comme revendeur de drogues.

Tiré d'une histoire vraie, le réalisateur et les scénaristes ont oubliés de se renseigner, car ils ont fait avec un sujet intéressant, un film insipide, où même les courses de hors-bords ont l'air d'être filmé dans la baignoire de la salle de bains.

Film déstocké qui date de 2018, et qui a trouvé sa voie qu'en VOD finalement malgré Travolta très en forme de la brioche.

Un Scorsese en aurait fait autre chose car le film rappelle Le Loup de Wall Street, car à part la scène de l'accident et sa suite du fils de Aronoff, tout le reste en fait sans goût mais beaucoup de douleurs.

Seul avantage on revoit des acteurs que l'on voit peu comme Matthew Modine ou James Remar ;

Sinon à oublier ...

NOTE : 6.10

FICHE TECHNIQUE

  • Réalisation : Jodi Scurfield
  • Photographie : Andrzej Sekuła
  • Scénario : David Aaron Cohen et John Luessenhop, d'après le livre de Arthur Jay Harris
  • Montage : Randy Bricker
  • Direction artistique : Fernando Carrion
  • Musique : Geronimo Mercado
  • Décors : Joseph P. Zubor
  • Costumes : Amy Andrews
  • Production : Oscar Generale, Richard Rionda Del Castro et Luillo Ruiz
  • Sociétés de production : Blue Rider Pictures, Hannibal Pictures, JTP Films
  • Société de distribution : Saban Films

DISTRIBUTION