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dimanche 31 janvier 2021

TOP LEGENDE CINEMA : LE SCENARISTE IAL DIAMOND (1920/1988)


 Dans le cadre de mes TOPLEGENDECINEMA , je vous propose le Scénariste IAL Diamond (1920/1988) , Voici mon TOP10 de ses scénarios (Ordre)

Certains l'Aiment Chaud

La Garçonnière

Irma La Douce

Spéciale Première

Chérie je me sens Rajeunir

Avanti !

La vie privée de Sherlock Holmes 

Embrasse-moi Idiot

Fleur de Cactus

La Grande Combine

 Vous ne connaissez pas peut-être son nom mais IAL Diamond est un des grands scénaristes du cinéma américain liés en grande partie à son ami Billy Wilder avec lequel il a beaucoup travaillé sur ses chefs d'œuvres.

Né en Roumanie Diamond né Itek Dommnici, Ces initiales IAL ne sont pas celle de son prénom mais celle de son surnom à l’Université (Inter Algebra League) dû à son talent en mathématiques.

Au total il a écrit 32 scénarios à partir de 1944 avec Murder in the Blue Room de Leslie Goodwins, Chérie je me sens rajeunir de Howard Hawks en 1952, puis en 1958 Le Fou du Cirque, et puis en 5 ans de 1959 à 1964 , Diamond en collaboration avec Billy Wilder vont écrire les meilleures comédies du cinéma avec Certains l'Aiment Chaud avec le trio Curtis, Lemmon, Monroe, La Garçonnière, Irma la Douce, La Garçonnière et Embrasse-moi Idiot.

Puis viendront à la fin des années 60 et début des années 70, quelques comédies qui sont devenus des classiques, Avanti, Fedora, Spécial Première et La Vie privée de Sherlock Holmes .

Son dernier scénario sera   Buddy Buddy de Billy Wilder adaptation de L'Emmerdeur de Francis Veber. 

FILMOGRAPHIE

samedi 30 janvier 2021

FILMS DU PASSE : TOUCHEZ PAS AU GRISBI DE JACQUES BECKER (1954)


 Revu Touchez-pas au Grisbi de Jacques Becker (1954) avec Jean Gabin, Lino Ventura, René Dary, Paul Frankeur, Dora Doll, Vittorio Sanipoli, Marilyn Bufferd, Gaby Basset, Barge, Daniel Cauchy, Jeanne Moreau, Dominique Davray.

Max (Jean Gabin) et Henri Ducros dit Riton (René Dary) sont deux truands associés depuis vingt ans. Ils viennent de réaliser un « coup fumant » en volant 50 millions en lingots. Riton parle un jour du magot à sa petite amie, qui en parle à Angelo Fraiser (Lino Ventura), un bandit rival. Après une tentative ratée d’enlèvement de Max pour lui faire dire où est caché l'or, Angelo enlève Riton et propose de le libérer en échange du trésor.

Un classique du film noir du cinéma français d’après-guerre et qui avait surtout permis à Jean Gabin de retrouver le chemin du succès public et critique après une période de vache maigre, il obtiendra pour ce film la Coupe Volpi à la Mostra de Venise, et commencera à imposer ce nouveau style qui va faire sa gloire de nouveau pendant 20 ans et en faire le patriarche.

Adapté du la Trilogie d’Albert Simonin sur Max le Menteur, dont les deux suivants seront aussi adaptés au cinéma avec Le Cave se Rebiffe (avec Gabin) et Les Tontons Flingueurs (avec Ventura), duo qui se formera ainsi pour les débuts au cinéma de Lino Ventura (début de la boucle).

Simonin et Becker ont changer le rythme du scénario en en faisant plus un film intimiste sur la vie de gangster qui ne font pas les 24 heures du Mans à chaque seconde, mais en grand seigneur de la pègre, gère leur petit business avec les magouilles, les casses, la revente des recels, les femmes (duo formidable Gabin/Dary) ou l’amitié viril est aussi importante que des barres de lingot à refourguer.

Si on connait bien les deux films (Tontons et Grisbi) on retrouve des similitudes (l’aide des copains quitte à se mettre dans la merde, la bataille finale sur une route de province avec mitraille, explosion de voiture, où la phrase de Francis Blanche dans les Tontons où il dit « Touche pas au Grisbi Sa…e ».

Une musique jazzy tout du long de bonne facture et un thème éternel de Jean Wiener qui dès qu’on l’entend, on sait de quel film on parle 

Ventura pour un premier rôle (avant de devenir un Gorille) s’en sort plutôt bien, René Dary et Paul Frankeur en habitué de ce type de rôle sont toujours parfait (ça c’était des acteurs !!) et Gabin par sa prestance et sa droiture domine le film et avec lui on n’a pas envie de Touchez au Grisbi sinon on va manger de la purée pour plusieurs jours.

Et dans beaucoup de films de cette époque qui ont fait la gloire de notre cinéma, la morale est sauf, pas besoin de mettre un carton au début (sic) le méchant ne gagne pas et si au passage un clampin passe il pourra se baigner dans une rivière d’or (sic).

Un plaisir encore partagé 70 ans après et sans fausse note (de jazz)

FICHE TECHNIQUE


DISTRIBUTION

13.10 - MON AVIS SUR LE FILM : JOSEP DE AUREL


Vu Josep un film d’animation de Aurel avec les voix de Sergi López, Bruno Solo, David Marsais, Gérard Hernandez, Valérie Lemercier, Thomas VdB, Sílvia Pérez Cruz, François Morel, Sophia Aram

Février 1939. Submergé par le flot de Républicains fuyant la dictature franquiste, le gouvernement français les parque dans des camps. Deux hommes séparés par les barbelés vont se lier d’amitié. L’un est gendarme, l’autre est dessinateur. De Barcelone à New York, l'histoire vraie de Josep Bartoli, combattant antifranquiste et artiste d'exception.

Je crois que j’ai vu des films sur tous les supports possibles mais jamais je n’aurais imaginé que je le verrais sur le site du Musée du Louvre à l’occasion du JIFA2021 entre La Joconde et la Vénus de Milo.

Ce film qui va faire parler de lui au mois de Mars lors des Césars, à déjà remporté le Prix Louis Delluc du Premier Film et Meilleur Film d’Animation des Prix Lumières.

Et tout ce qui arrive à ce film est vraiment mérité, par son graphisme, qui rappelle les BD des années 60, avec une fluidité qui donne une autre dimension au sujet, le réalisateur ne jouant pas l’esbrouffe en faisant du spectaculaire, racontant simplement une histoire que des hommes et des femmes revenant de territoire de guerre ont pu raconter à leurs petits-enfants.

C’est aussi une trace de l’histoire que veut donner Aurel le dessinateur (Dessinateur au Monde entre autres) avec ce que Franco et sa police on fait aux opposants.

Une belle histoire bien racontée qu’on suit parfaitement tout en admirant le travail artistique. 

Un bon conseil, ne le loupez pas, s’il sort en salles.

NOTE : 13.10

 FICHE TECHNIQUE

coproduction : Jordi B. Oliva
Production exécutive : Catherine Estèves
  • Sociétés de production : Les Films d'Ici Méditerranée
  • Sociétés de distribution : Dulac Distribution (France), The Party Sales (ventes internationales) 

Distribution 

Avec la voix des personnages :


TOP LEGENDE CINEMA : LE SCENARISTE WILLIAM GOLDMAN (1931/2018)

 


Dans le cadre de mes TOPLEGENDECINEMA je vous propose le Scénariste  William Goldman (1931/2018) , voici mon TOP de ses Films 

Les Hommes du Président

Marathon Man

Butch Cassidy et le Kid

Misery

Chaplin

Détective Privé

Las Action Héro

Princess Bride

La Kermesse des Aigles

Magic

 Né dans la Banlieue de Chicago dans une famille juive avec son frère James également scénariste, est un écrivain de 5 romans dont un certain Marathon Man, puis c'est remis au roman sous le nom de Harry Longbaugh. 

On a fait appel souvent à lui comme conseiller sur les scénarios, ces scénarios ont toujours eu des grandes qualités appréciées des Studios ;

Son premier scénario date de 1965 avec Masquerade de Basil Dearden, puis Détective Privé avec Paul Newman, et son premier Oscar avec Butch Cassidy et le Kid en 1969, puis viendront Marathon Man d'après son propre roman et la même année en 1976 un deuxième Oscar pour l'adaptation des Hommes du Président de Alan J. Pakula. 

On lui doit ensuite Un Pont Trop Loin, Princess Bride en 1987, Misery tous les deux de Rob Reiner, le fameux Chaplin que je vous conseille souvent de Richard Attenborough, Maverick avec Mel Gibson et Jodie Foster.

Il aurait aidé au scénario de Last Action héro, et aux Pleins Pouvoirs avec Clint Eastwood.

Au total 27 Films et à y regarder de plus près un nombre important de chef-d’œuvre !!

DISTRIBUTION


vendredi 29 janvier 2021

FILMS DU PASSE : LE PERE TRANQUILLE DE RENE CLEMENT (1946)


Vu Le Père Tranquille de René Clément (1946) avec Noël Noël, Paul Frankeur, Jean Lara, Nadine Alari, José Athur, Claire Olivier, Maurice Chevit, Howard Vernon et Roger Pierre

En France pendant la Seconde Guerre mondiale, sous l'occupation nazie, Édouard Martin qui a toute l'apparence d'un « père tranquille », est un chef important de la résistance à l'insu de sa famille. Il est secondé par Simon et Pelletier qui est secrètement amoureux de sa fille Monique. Celle-ci découvre les activités de son père et voit naître son amour pour Pelletier. Alors que se prépare une action sur l'usine voisine, le jeune Pierre Martin s'enfuit de la maison pour rejoindre le maquis. Pour éloigner sa famille et les voisins du bombardement de l'usine, Édouard Martin organise les fiançailles de Pelletier et de sa fille en ville, ce qui alerte la police allemande qui l'arrête. Blessé mais sauvé par les maquisards, le père tranquille est reconnu avec fierté par son fils.

Après la guerre, il fallait non seulement remonter le moral des français et montrer que tout le monde n’a pas collaboré pendant la guerre et surtout remette sur rail le cinéma français après cette guerre et ce film de Clément fait parti de cela. Un film de Clément par vraiment en tous cas pas entièrement, Noël-Noël ls star d’avant-guerre a non seulement écrit le scénario mais également collaboré à la réalisation et dessiné l’affiche. Il s’est inspiré de l’histoire de Jean Ernest Kempnich un habitant de Woippy (Moselle) un horticulteur résista à l’oppresseur.

Film intéressant qui montre une carte postale de cette époque, avec à peu près toutes les catégories de personne qui chacun à sa façon profitait de la guerre, sauf cet Edouard Martin qui dans l’ombre dirigeait un des réseaux de résistance et fera tout pour sauver le village, alors qu’il savait que le village allait être bombarder (à sa demande) en organisant le mariage de sa fille, loin très loin des lieux.

Les Allemands sur ce coup, ont été complètement berné, et Martin n’a jamais montré le moindre soupçon (à part à sa fille) s’occupant de ses orchidées dans sa boutique.

On remarquera dans le rôle du jeune fils de Martin, celui qui part dans le maquis, José Arthur qui fera les beaux jours de la radio et de la Télévision française publique.

Film avec des imperfections, mais dont la persuasion et l’émotion l’emporte sur les petits défauts, le meilleur film de Noël Noël assurément.

FICHE TECHNIQUE

Distribution 

jeudi 28 janvier 2021

FILMS DU PASSE : OBSESSION DE JEAN DELANNOY (1954)


Vu le film Obsession de Jean Delannoy (1954) d’après un roman de William Irish avec Michelle Morgan, Raf Vallone, Marthe Mercadier, Robert Dalban, Albert Duvaleix , Jean Gaven , Jean Toulout , Dora Doll et Louis Seigner

Trapézistes de renom, Hélène et Aldo sont également mari et femme. Un jour, Aldo se blesse et Alexandre le remplace. Les deux hommes se disputent violemment et peu après, Alexandre est retrouvé mort. Hélène, connaissant le passé très sombre de son époux, le soupçonne de ce meurtre...

Le type même de films avec des décors de bonne facture et ce Cirque d’Hiver où se présente le couple de trapézistes du film, que j’ai connu, où on allait souvent voir des spectacles avec clown et artistes diverses.

Type même de films que la Nouvelle Vague, ne pouvait que détester comme tous les films fait en studio, mais pas toujours pas convaincu à quelques exceptions près que la Nouvelle Vague m’a fait aimer leur cinéma.

Ici même si on est dans un drame traditionnel avec jalousie, mensonge et meurtre, et si au début on s’ennuie un peu, mais à partir du meurtre sans que cela s’accélère le propos devient plus intéressant et on sait comme dans Témoin à Charge, que le mensonge pointe son nez et va le faire grandir, rien de révolutionnaire dans la résolution, mais de voir les beaux yeux de Michelle Morgan versée sa larme, ne peut que nous réjouir

Cependant, toujours pas convaincu par Raf Vallone que je n’ai jamais vraiment aimé au cinéma. Ici en revanche le jeune Robert Dalban y trouve un de ses meilleurs rôles.

Pour les amateurs de drame passionnel et de Michèle Morgan qui sauve le film de l’indifférence.

DISTRIBUTION

FILM DU PASSE : FRERES DE SANG 3 DE FRANK HENENLOTTER (1991)

 


Vu Frères de Sang 3 de Frank Henenlotter (1991) avec Kevin Van Hentenryck , Tina Louis Hilbert , Annie Ross, Dan Biggers, Jim O'Doherty, Jim Grimshaw, Beverly Donner , Gil Roper

Duane se remet doucement d'une crise de nerfs qui l'a particulièrement atteint. Il découvre plus tard que son frère va devenir père, mais ne le prend pas comme une bonne nouvelle. Autrefois très proches, les deux frères ne se font plus confiance.

Fin de cette trilogie commencer 10 ans plus tôt, et on peut dire que notre réalisateur ne s’est pas calmé dans l’hémoglobine et cette fois il a dû trouver des bonnes affaires à Sangtorama, mais heureusement Kevin Van Hentenryck est moins présent, ce qui nous laisse plus de temps pour assister à ce massacre organiser par la mégère de service Granny Ruth qui avec sa maison de monstres peut s’en donner à cœur joie, de découper, tailler et trancher tout ce qui bouge dans cette bourgade.

Et il ne faut pas attendre plus d’une minute pour sursauter au plafond, quand Duane Bradley est au côté de la femme de son frère qui attend un enfant et d’un seul coup sort du ventre un monstre style (enfin on ne sait pas).

Bon enfin ce n’est pas un enfant qu’elle va accoucher mais 12 dans la portée et tous ressemble au papa comme deux gouttes de gélatine et de sang. Et ce n’est pas gagner car les dents sont multipliées par 12.

Bon après on assiste à du classique dans les films d’horreur, la vengeance de la vengeance, du frère du frère qui ne peut pas se venger seul et tout ceux qui ont là à l’accouchement du petit frère vont le payer.

Mais Duane étant un incapable c’est la chose de frère qui va prendre les choses en mains si on peut dire, en s’imbriquant dans une chose en ferraille et faire justice lui-même (il y a du Bronson dans l’idée).

Bon, il y a des idées, mais la surprise étant passée, on est moins accroc (ou à croc) et la fin nous laissera sans voix, si on en a eu encore.

mercredi 27 janvier 2021

FILMS DU PASSE : JUSTICE EST FAITE DE ANDRE CAYATTE (1950)


Vu Justice est faite de André Cayatte  (1950) avec Antoine Balpétré Michel Auclair Noel Roquevert Raymond Bussières Miche Perès Valentine Tessier Jacques Castelot Jean Debucourt Marcel Mouloudji Paul Frankeur Anouck Ferjack Juliette Faber

Une jeune femme est jugée pour avoir pratiqué l'euthanasie sur son amant. Le débat entre jurés porte sur les motivations de l'accusée. En raison de la nationalité étrangère de la jeune femme, on découvre que les jurés peuvent être influencés par leurs préjugés dans la France de 1950. Le film montre la faillibilité du jury et donc de la Justice et l'incertitude quant aux circonstances atténuantes ou aggravantes d'un homicide ou d'un assassinat. En effet, le jury s'avère être influençable.

André Cayatte est en France le reflet du grand Sidney Lumet spécialiste des films de procès, mais à la différence Cayatte a été un grand avocat et un militant contre la Peine de Mort dû à des souvenirs de jeunesse.

Ici ce n’est pas le procès de l’Euthanasie qui est vraiment le sujet, mais comment des jurés choisis au hasard parmi la population vont devoir juger en quelques jours ici une femme sans connaître quoique que ce soit en droit, ni dans la psychologie des acteurs de ce drame jusqu’au coupable et décider de la vie ou de la mort d’une femme, et quelques soit son crime ;

Et quand on connaît les opinions de Cayatte sur le sujet, le film est d’une force incroyable, on va se balader non pas dans la fourmilière de la salle du tribunal, mais plutôt dans les coulisses et notamment parmi le juré, et dans les délibérations, les attentes, les quelques questions que certains posés où plutôt oseront, n’ayant finalement peut droit aux chapitres.

Avec un casting royal pour l’époque et le retour de la Star Dita Parlo (ennuyé après la guerre), chaque personnage des jurés entre deux séances vaquent à sa vie personnelle et essaient de rester accrocher à leurs idées, notamment un passéiste du c’était mieux avant (Roquevert).

On est accroché aux dialogues écrit au cordeau et chacun pourra se faire une idée de qu’est-ce qu’il aurait fait à la place des jurés, donné la mort comme demandé par le Procureur, donné une peine mitigée, ou défendre le fait que simplement Justice est Faite !!

A noter et je pense que c’est unique ce film à obtenu est le Lion d’Or à Venise et Ours d’Or à Berlin.

Cayatte comme la majorité de ses films arrivent toujours à nous captiver.

FICHE TECHNIQUE


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