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mercredi 30 septembre 2020

MILLE FILMS DE MA VIE ; FOXCATCHER DE BENNETT MILLER (2014)


 Dans le cadre des Mille Films De Ma Vie , je vous propose Foxcatcher de Bennett Miller (2014) avec Channing Tatum, Steve Carell et Mark Ruffalo, Sienna Miller, Anthony Michael Hall, Vanessa Redgrave et Lee Perkins

Inspiré d’une histoire vraie, Foxcatcher raconte l’histoire tragique et fascinante de la relation improbable entre un milliardaire excentrique et deux champions de lutte.

Lorsque le médaillé d’or olympique Mark Schultz est invité par le riche héritier John du Pont à emménager dans sa magnifique propriété familiale pour aider à mettre en place un camp d’entraînement haut de gamme, dans l’optique des JO de Séoul de 1988, Schultz saute sur l’occasion : il espère pouvoir concentrer toute son attention sur son entraînement et ne plus souffrir d’être constamment éclipsé par son frère, Dave.

Entre la paranoïa croissante de du Pont et son éloignement des deux frères, les trois hommes semblent se précipiter vers une fin tragique que personne n’aurait pu prévoir…"

Pourquoi ce Film : Foxcatcher qui avait été présenté au Festival de Cannes 2014, à la surprise générale, au vu dans le générique de la présence d'un comique, et d'un beau gosse bodybuildé. Mais moi j'étais persuadé qu'il y serait et j'avais raison, car ma logique tenait du réalisateur Bennett Miller (Le Stratège ou Truman Capote), qui est pour moi un petit génie de la Mise en Scène, pas étonnant d'ailleurs qu'il est obtenu le Prix de la Mise en Scène à Cannes avec ce film.

Car Foxcatcher outre l'histoire et les acteurs, est avant tout un film dont la mise en scène est plus que brillante, attachante, d'un découpage ciselé comme dans Truman Capote, laissant le soin aux spectateurs de faire son jugement, jamais il ne juge, ni John De Pont, ni les frères Schultz, qui entre mégalomanie de l'un ou profit pour les autres.

Miller nous enfonce dans une atmosphère terrifiante, avec un fou furieux schizophrène, mais aussi toutes les failles du système social américain, ou des champions Olympiques sont obligés de galérer pour survivre socialement, comme dans les pays de l'est, à qui on offrait un studio en échange de médailles.

Steve Carell surprenant d'authenticité dans le rôle de John De Pont, certains sont étonnés de sa performance, mais je trouve que jouer le con aussi bien qu'il le fait est aussi compliqué, que de porter une prothèse de faux nez et en restant statique. Il est inquiétant sans en faire trop, mélangeant à la fois cette mégalomanie et aussi ce pouvoir car le personnage à beaucoup d'argent. Car John Eleuthère du Pont héritier de la Famille Du Pont Demours, famille qui a construit l'Amérique avait de l'argent à ne savoir qu'en faire, quitte à acheter des matchs, quand c'est lui qui combattait. Mais n'a pu empêcher Marc Schultz de perdre aux Jeux de 88 à Séoul.

Channing Tatum, est efficace dans ce rôle difficile de ce catcheur un peu (beaucoup) benêt, que confirme le vrai Marc Schultz récemment dans la presse, se confinant en conneries, refusant d'admettre la réalité.

C'est un film aussi sur le pouvoir physique, morale et financier, De Pont se permettant tout, sans que personne ne puisse le relever.

Mark Ruffalo dans un rôle moins présent, montre que c'est un acteur sublime capable de tout jouer.

C'est un film d'homme mais sans hommes avec des couilles.... un film sur la misère humaine, que ce soit sur celui qui a le pouvoir, ou ceux qui le subissent, le monde est fait de choses bizarres.

Comme je l'ai dit plus haut, Miller ne nous donne pas les solutions, ils donnent un point de vue, par rapport à ce qu'il connait, et nous laisse nous faire une idée.

Un pur bijou de mise en scène extraordinaire. C'est une tragédie Grecque.

Le film a obtenu le Prix de la Mise en Scène à Cannes et 6 Nominations aux Oscars

DISTRIBUTION


 




mardi 29 septembre 2020

L’Ukraine et la Bosnie-Herzégovine ont choisis leurs réprésentants aux Oscars 2021


 L’Ukraine et la Bosnie-Herzégovine ont choisi leurs candidats pour l’Oscar du meilleur film international, nouveau nom de la catégorie meilleur film en langue étrangère.

L’Ukraine a désigné Atlantis de Valentyn Vasyanovych. Le pitch : Ukraine, dans un futur proche. Un soldat souffrant de stress post-traumatique rencontre une jeune volontaire, Katya, dont la mission est d’exhumer des cadavres de guerre… Dévoilé à la Mostra de Venise l’an passé, ce film a depuis été un gros succès en festivals. L’Ukraine n’a encore jamais été nommée à l’Oscar du meilleur film international.

La Bosnie-Herzégovine a choisi Quo Vadis, Aida ? de Jasmila Zbanic. Le pitch : Bosnie, 11 juillet 1995. Aida est traductrice pour les Nations Unies dans la ville de Srebrenica. Lorsque l’armée serbe prend le pouvoir dans la ville, sa famille fait partie des milliers de citoyens à la recherche d’un abri dans le camp de l’ONU. Employée pour les négociations, Aida a accès à des informations cruciales qu’elle doit traduire. Qu’y a-t-il à l’horizon pour sa famille et son peuple – le sauvetage ou la mort ? Quelle décision doit-elle prendre ? Quo Vadis, Aida ? vient d’être présenté à la Mostra de Venise et à Toronto. La Bosnie-Herzégovine a remporté une fois l’Oscar du meilleur film international, en 2002 avec No Man’s Land de Danis Tanovic.

Repoussés en conséquence de l’actuelle situation sanitaire, les Oscars 2021 devraient avoir lieu le 25 avril 2021

Source ; Le Polyester

MES SALLES DE QUARTIR : LE TRIANON (BOULEVARD DE ROCHECHOUART A PARIS)

 


Aujourd'hui dans le cadre des Cinémas de Quartier qui ont fait ma cinéphilie, je vais vous parler d'un endroit mythique de Paris, classé à l'inventaire des monuments historiques, le Trianon situé sur le Boulevard Rochechouart à proximité du Métro Anvers a été un moment de ma vie, un des endroits que je fréquentais quand il a été en format "salle de cinéma" ;

Amusant de proximité avec L'Elysée Montmartre haut lieu du catch en France dans les années 60/70, aujourd'hui la jeunesse branchée de Paris et de province vient se distraire de concerts (Indochine, BB Brunes, Stromae) mais également avec des pièces ou des spectacles modernes.

Mais il y a un temps, ou ce fut différent : Le Trianon a été créé en 1894, un théâtre à l'Italienne avec ses deux Balcons et son plafond haut et large, des piliers tout du long de la salle, il pouvait accueillir jusqu'à 1000 personnes dans une salle en longueur mais également large, bien différente des cages à lapins que nous propose certains circuits.

Au début il s'appelait Trianon Concert et a changé plusieurs fois de nom avant de devenir Le Trianon. Mais cela n’a pas duré longtemps un incendie important dévasta la salle ainsi en partie son voisin et il sera reconstruit et ouvrira de nouveau en 1902, avant la guerre il se spécialisera sur le Music-Hall avec des artistes comme Fréhel, Guibert ou Pierre Dac.

Puis avant la guerre et pendant 40 ans, la Salle sera un Cinéma un des plus côtés de Paris sa situation proche de Pigalle et en bas de Montmartre lui faisait attirer de nombreux spectateurs qui appréciaient la grandeur de cette salle et son grand écran, on était dans la même configuration que le Grand Rex avec ses deux balcons (pas la même déco) et des coursives et escalier assez incroyables pour un cinéma.

Moi je l'ai connu dans les années 70 , à mon arrivée avec ma mère et mon frère dans ce quartier où ma mère avait emménagée , enfin plein de cinéma près de la maison , une faune colorée et bonne enfant , une autre époque , entre Place Clichy et Barbés une dizaine de cinéma, presque tous du même côté de la rue, très fréquenté par des jeunes comme moi, où on pouvait voir au Trianon beaucoup de films d'aventures, pas en avant-première, mais on s'en foutait un peu et puis le cinéma s'est spécialisé dans les Films de Kung-fu que l'on découvrait , comme les westerns Spaghettis , on découvrait des Bruce Lee, Franco Nero, Terence Hill et Bud Spencer du vrai cinéma de quartier où on avait pas besoin de réfléchir.

Pas des chefs d'œuvres ok mais combien d'acteurs plus connus après qu'on a découvert ici, comme des Eastwood, Bronson où Van Cleef.

Une petite partie de ma vie de passionnée cinématographique a été conçu dans ce type de lieux

Vers le milieu des années 80, le cinéma ferma comme tous les autres du quartier, mais lui n'ai jamais devenu un multiplexe et garda ses ors pour ceux qui l'ont racheté et en ont fait un des hauts lieux de la culture branchée de Paris, comme l'Elysée Montmartre, La Cigale ou Le Divan du Monde.

 





 










lundi 28 septembre 2020

PALMARES DU FILM DE SANS SEBASTIAN 2020 (SSIFF)


 Le palmarès du Festival de San Sebastian a été dévoilé. C’est un plébiscite pour Au commencement de la Géorgienne Dea Kulumbegashvili qui a remporté le Grand Prix mais aussi… le prix de la mise en scène, le prix du scénario et le prix d’interprétation féminine.  

Découvrez le palmarès ci-dessous.

Coquille d’or du meilleur film : Au commencement, Dea Kulumbegashvili
Prix spécial du jury : Crock of Gold: A Few Rounds with Shane MacGowan, Julien Temple
Prix de la mise en scène : Au commencement, Dea Kulumbegashvili
Prix d’interprétation féminine : Ia Sukhitashvili, Au commencement
Prix d’interprétation masculine : Mads Mikkelsen,Thomas Bo Larsen, Magnus Millang, Lars Ranthe, Drunk
Prix du scénario : Dea Kulumbegashvili, Rati Oneli, Au commencement
Prix de la photographie : Yuta Tsukinaga, Any Crybabies Around ?

Prix New Directors : La última primavera, Isabel Lamberti
Prix Horizontes : Sin señas particulares, Fernanda Valadez

Source : Le Polyester

PALMARES DU FESTIVAL ITALIEN D'ANNECY 2020


 Le palmarès du Festival du Cinéma Italien d’Annecy vient d’être dévoilé. Cette édition s’est déroulée à la fois sur place et en ligne.  

Le prix du meilleur film a été décerné à L’Agnello, premier long métrage de Mario Piredda. Le pitch : Anita vit en Sardaigne près d’un quartier général militaire où le cancer fait rage. Son père Jacopo, a besoin d’une greffe de moelle osseuse urgente. L’oncle Gavino pourrait être donneur, mais ils ne se parlent plus depuis des années. Anita devra essayer de le convaincre… L’Agnello a également remporté le prix du public et le prix du jury jeune.  

Le prix de la mise en scène est allé à Punta Sacra de Francesca Mazzoleni. Le film se déroule dans le dernier triangle d’espace habitable à l’embouchure du Tibre : les gens qui y vivent l’appellent Punta Sacra. Mazzoleni raconte la vie de la communauté de l’Idroscalo di Ostia, aujourd’hui composée de 500 familles. Celle de Franca et de ses filles est le moteur des histoires qui font vivre cette bande de terre, entre réalisme et projections dans l’imaginaire, entre nostalgie et pragmatisme inévitable… Punta Sacra a également remporté le prix CICAE décerné par des programmateurs des cinémas indépendants et membres de la Confédération internationale des cinémas d’art et essai.  


Source : Le Polyester

dimanche 27 septembre 2020

MILLE FILMS DE MA VIE : CAPTAIN FANTASTIC DE MATT ROSS


 Dans le cadre des Mille Films De Ma Vie , je vous propose Captain Fantastic (2016) avec Viggo Mortensen , George MacKay, Annalise Basso, Samantha Isler , Shree Crooks , Nicholas Hamilton , Charlie Stowell et Erin Moriarty

Dans les forêts reculées du nord-ouest des Etats-Unis, vivant isolé de la société, un père dévoué a consacré sa vie tout entière à faire de ses six jeunes enfants d'extraordinaires adultes.
Mais quand le destin frappe sa famille, ils doivent abandonner ce paradis qu'il avait créé pour eux. La découverte du monde extérieur va l'obliger à questionner ses méthodes d'éducation et remettre en cause tout ce qu'il leur a appris.

Pourquoi ce film : Le Festival de Deauville nous a habitués comme d'autres festival avant lui de nous présenter des petites pépites qui éclairent nos yeux du spectateur badas, qui se laisse transporté par la magie d'une histoire, c'est le cas ici avec ce Captain Fantastic, comme cela avait été le cas de State Garden, Whiplash, Les Bêtes du Sud Sauvage ou Little Miss Sunshine, et qui ont tous le point commun de nous parler de la crise de la société mais dans un ton accessible au spectateur lambda.

C'est le deuxième film de Matt Ross après 28 Hôtel Rooms en 2012, mais c'est à la télévision qu'il a fait plus ses gammes surtout comme acteur dans Silicon Valley, American Horror Story, Big Love ou des films comme Volte/Face, American Psycho ou Company Man.

Dès le début du film, on prend connaissance de la vie et de l'éducation de Ben le père de famille (Viggo Mortensen) qui initie son aîné Bo (George McKay) à un rite sauvage qui consiste à tuer une biche dans les bois (on a trouvé le responsable de la mort de la mère de Bambi snif ...) et de lui manger son cœur devant tous les membres de la famille excités qui n'attendent que leur tour.

C'est vif, sanglant, sauvage, mais très vite on se retrouve dans les habitudes de cette famille qui vit dans une forêt et dans leur bus "Sam" comme des hippies que les moins de 40 ans ne peuvent pas connaître, avec les moyens du bord, ou à Noël (pardon à la fête de Noam Chomsky) le père leur offre, arc, couteau de chasse ou de boucher ou au plus jeune un livre sur l'éducation sexuelle, avant de revenir au vrai cadeau qui fera plus plaisir au gamin, un couteau de chasse comme les grands.


Ben a décidé dans son éducation de ne pas parler de religion, de ne jamais leur mentir, d'appeler une chatte "un vagin", de se promener nu sauf pour manger (pour les tâches ?) de collectionner et dépecer des castors des bois et surtout de leur faire lire des lectures de leurs âges, de Lolita de Nabok, de Jean Jacques Rousseau, Victor Hugo ou Karl Marx, une éducation à son rythme avec des contrôles périodique qui troublent quand même ses enfants.

Mais entre deux ludiques, il envoie ses enfants faire des escalades périlleuses même au détriment de la santé et de la sécurité de ses enfants.

Bien sûr Ben n'est pas un père parfait, certains protagonistes de la Manif pour tous, seraient effrayés par sa méthode d'éducation, comme le grand-père dans le film (Ben Gazzara) mais au fil de l'eau qui coule dans les bois, Matt Ross ne nous impose pas un parent parfait et nous dit pas que l'une ou l'autre éducation est meilleure qu'une autre.

C'est surement en revanche une critique acerbe de la société de consommation, ou les votes des électeurs sont souvent dictés et dirigés par les entreprises qui font la pluie et le mauvais temps pour une population qui consomme comme ils vivent.

La scène où les enfants se retrouvent dans une administration et constatent que tous les gens sont gros jeunes ou moins jeunes, les exaspèrent, et ce n'est pas le fait que leur père les empêche de manger dans un fast-food qui les fera changer d'avis. 

Mais cette philosophie utopiste va être mis à mal, par le suicide de leur mère, bouddhiste sur la fin, qui souhaite être incinéré au grand dam de ses parents et être vidé dans des toilettes (scène hilarante et qui résume bien le film et le sentiment de cette famille pas comme les autres). 

Les enfants vont commencer à avoir des envies d'ailleurs comme Bo qui veut allez faire des études en Namibie ou de Rellian (Nicholas Hamilton, une gueule à la River Phoenix pour ce dernier) qui se rebelle mettant en danger le bon équilibre soudé que le père et leur mère avait mis en place. Il y a quelques scènes qui vont rester culte, face à l'autorité morale ou de la police, quand les enfants vont se mouvoir en Enfant de Dieu (alors que la religion est proscrite dans la famille) pour faire céder un officier de police de verbaliser les contrevenants, ou dans la scène très shakespearienne ou Bo qui vient de faire son premier baiser, la demande en mariage et veut lui faire des enfants en enfonçant .... sa langue devant l'incompréhension de la fille et de la mère désabusée, surtout que le lendemain matin il doit reprendre la route, un flash utopiste.

Captain Fantastic est une fable écologiste et humaine et à l'heure ou nos ados ne font que regarder leurs smartphones, cela fait du bien d'un peu de transgression et de bonheur pur. Viggo Mortensen (complètement nu mesdames, sans complexe) est excellent dans cette fable surréaliste mais tellement addictives comme toujours il fait les bons choix dans sa carrière, et je noterais aussi ses 6 enfants que je suis certains de revoir au cinéma, car dans cette petite troupe, il y a de la gueule et du tempérament comme surtout Nicholas Hamilton (Rellian), mais également Annalise Basso (Vespyr), Charlie Shotwell (Nai) ou Shree Cooks (Zaja). Et également l'excellent Georges McKay déjà vu dans Pride.

Bon il est vrai que Matt Ross n'a pas appris les ellipses au cinéma, mais son film reste un bonheur total, qui restera longtemps dans ma mémoire. A noter une très jolie composition musicale.

DISTRIBUTION


TOP LEGENDE CINEMA : LE REALISATEUR WILLIAM DIETERLE (1893/1972)


 Dans le cadre de Mes TOPLEGENDECINEMA , je vous propose le réalisateur William Dieterle (1893/1972) ,Voici mon TOP6 de ses Films (Ordre)

Portrait of Jennie

La Vie d'Emile Zola

La Main qui Venge

La Corde de Sable

Montagne Rouge

The Accused




Né en Allemagne à  Ludwigshafen , fait partie d'une époque où les enfants pouvaient travailler à 8 ans pour aider comme Charpentier et ferrailleur, mais son rêve c'est faire du théâtre, ce qui fera à 16 ans.

Mais le cinéma l'attire aussi et commencera comme acteur à l'âge de 20 ans dans Fiesko de Carl Hoffmann et dans ses premiers rôles qu'il rencontrera Max Reinhardt qui lui donnera sa chance dans de petits rôles .

Il créa une Société de Production avec sa femme également actrice et fera tourner les stars allemandes de l'époque comme Murnau, Leni, Veidt ou Jannings.

En 1931, une occasion en or, Warner va lui demander de tourner The Last Flight et décide de rester aux Etats Unis et obtiendra la nationalité américaine avant la guerre.

Il obtiendra plusieurs succès dans les années 30, tous avec Paul Muni (La Vie de Louis Pasteur, La Vie d’Emile Zola et Juarez) tous les trois nominés aux Oscars.

Il retrouvera Marx Reinhardt pour co-réaliser avec lui Le Songe d'une nuit d'été , puis plusieurs films humanistes où d'aventures ou du mélange des deux , comme Tous les Biens de la Terre (41) Le Poids d'un Mensonge , il travaillera sur Duel au Soleil de King Vidor mais ne sera pas crédité.

Puis suivront Vulcano, la Corde de Sable, Les Amants de Capri Montagne Ruge ou Salomé à la fin des années 40 ou débuts des années 50.

Un de ses films le plus côté sera le Portrait de Jennie aimé des surréalistes en 1948 avec Jennifer Jones et Joseph Cotten ;

Il retournera en Allemagne fin des années 50 et tournera Les Mystères d'Angkor en 1960, son dernier film sera en 1962 avec Confession. 

FILMOGRAPHIE


samedi 26 septembre 2020

TOP LEGENDE CINEMA : LE REALISATEUR SUISSE CLAUDE GORETTA (1929/2019)

 

Dans le cadre de mes TOPLEGENDECINEMA je vous propose le réalisateur Suisse Claude Goretta (1929/2019) né à Genève, il était l'un des cinéastes les plus importants Suisses, il a débuté à la Télévision avec l'émission Cinq Colonnes à la Une, et travaillera beaucoup par la suite pour la petite Lucarne.

Voici mon TOP4 de ses films (sur 16)

La Denteliière

La Mort de Mario Ricci

Pas si Méchant que ça

L'Invitation


Il étudiera à une Université de Genève et créera avec un autre illustre réalisateur Suisse , Alain Tanner , Ciné-club universitaire de Genève en 1952 où il rejoindra son ami à Londres au British Film Institute 3 ans plus tard , ils tourneront ensemble Piccadilly la Nuit.

Il retournera en Suisse en 59 et travaillera à la TV Suisse Romande et tournera plusieurs documentaires dont un Le Roi Triste sur Johnny Halliday ;

En 1968, toujours avec son ami Tanner et aussi Soutter, Yersin et Lagrange il montera sa maison de Production "Groupe 5"

En 1973, il tournera l'Invitation avec Jean Luc Bideau qui lui permettra d'obtenir le Prix du Jury du Festival de Cannes.

En 1974 il ne tournera Pas Si Méchant que ça avec Gérard Depardieu et Marlène Jober, puis suivra en 1976 son film le Plus connu La Dentellière avec Isabelle Hupper.

Puis la Provinciale avec Nathalie Baye, et La Mort de Mario Ricci avec Gian Maria Volonte et Magali Noël. 

Au total que 16 films dont 4 Documentaires, Goretta discret a fait beaucoup pour le renouveau du cinéma Suisse avec ses amis et dans leur quartier général de projection cinéma Saint-André-des-Arts


FILMOGRAPHIE