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lundi 7 septembre 2020

MILLE FILMS DE MA VIE : THE GRAND BUDAPEST HÔTEL DE WES ANDERSON


Dans le cadre des
 Mille Films De Ma Vie, je vous propose The Grand Budapest Hôtel de Wes Anderson (2014)avec Bill Murray, Fred Murray Abraham, Edward Norton, Raplh Fiennes, Tilda Swinton, Tony Revolori, Jeff Goldblum , Adrian Brody, Harvey Keitel, Léa Seydoux et Jude Law.

Le film retrace les aventures de Gustave H (Ralph Fiennes), l’homme aux clés d’or d’un célèbre hôtel européen de l’entre-deux-guerres et du garçon d’étage Zéro Moustafa (Tony Revolori), son allié le plus fidèle.


La recherche d’un tableau volé, œuvre inestimable datant de la Renaissance et un conflit autour d’un important héritage familial forment la trame de cette histoire au cœur de la vieille Europe en pleine mutation.

Pourquoi ce film : Voilà un film intelligent, drôle et enlevé parsemée de grain de folie, qui fait du bien par les temps qui court, tous les acteurs sont au diapason du réalisateur, qui dans la folie n'est pas en reste, mais pas besoin de psychanalyse, on veut qu'il reste comme cela.

Pour les plus anciens, le film me fait penser à Helzappopin qui galopait tout le temps, ou un film des Marx Brothers et avec une teinte de Gondry.

On passe de chausse-trappe, en fenêtre trop étroite, de cabine de téléphérique en boite de conserve, et des décors en gâteau de chez Mulder, avec beaucoup de Chantilly et de cerises sur le gâteau.

L'histoire c'est comme des poupées russes, ou comme un grand gâteau à la crème, ou il en reste toujours un peu sur les doigts :

Un écrivain vieux raconte sa rencontre plus jeune (Jude Law) avec Zéro Mustafa (Fred Murray Abraham) qui a la fin de sa vie a racheté le Grand Hôtel pas loin de Budapest, et lui raconte son histoire quand plus jeune il était le Boy de l'Hôtel et de M. Gustave qui dirige cet hôtel de poigne ferme, mais qui couche avec toutes ses pensionnaires, si elles ont au moins 70 ans.

Outre les poupées Russes, les décors du film me font penser aux maisons de poupées où les jeunes filles installaient tout et n'importe quoi avec leurs personnages et poupées préférées, ici Anderson rend les personnages de cette maison de poupées vivants, où chacun passe de décors à un autre comme dans l'imaginaire de notre enfance, où rien n'était impossible, puis on y rajoute les ingrédients de nos lectures ou films adultes, Agatha Christie, Gosford Park ou Le Cluedo.

Et côté cinéma comme le suggère Anderson lui-même à du Lubitsch.

La séquence fabuleuse de la poursuite en ski a été réalisé en Stop-motion par les équipes du film d'animation de Wes Anderson (Fantastic Mr Fox), on notera l'impressionnante Bande Originale de Alexandre Desplat qui lui vaudra un Oscar en plus des morceaux de Balalaïka.

Bill Murray reste fidèle à Wes Anderson depuis Rushmore en 1998, et on a failli avoir Johnny Depp à la place de Ralph Fiennes et Angela Lansbury à la place de Tilda Swinton que l'on reconnait à peine.

Alors laissez-vous guider par Anderson et prenez une chambre à vie dans cet hôtel de luxe à l'ancienne et avant la censure des guerres. Du pur bonheur en boîte à ouvrir et à déguster.

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FILMOGRAPHIE


SYNOPSIS

De nos jours, dans la république fictive de Zubrowka, une jeune fille va se recueillir devant le buste d’un auteur. Elle est munie d’un de ses livres : The Grand Budapest Hotel.

Flashback en 1985. L’auteur vieillissant explique face caméra que l’inspiration ne vient pas aux écrivains de façon continue, mais que les sujets leur sont inspirés par l’observation des événements.

Nouveau flash-back, 1968. Le jeune auteur est en villégiature au Grand Budapest Hotel, qui n’est plus que l’ombre de l’établissement prestigieux qu’il fut. Il est intrigué par un personnage apparemment esseulé, dont il s’enquiert auprès du concierge. Il s’agit, apprend-il, de Zero Moustafa, propriétaire de l’hôtel. Ce dernier constate la curiosité de l’auteur et l’invite à dîner pour lui conter son histoire.

Plusieurs décennies auparavant, en 1932. À l’époque de sa splendeur, l’établissement est un palace sur lequel règne le distingué concierge M. Gustave. Au milieu de ce microcosme bourdonnant, il veille à ce que les désirs des hôtes de marque soient satisfaits avant même qu’ils les expriment. Respecté par les employés, il est également très prisé par les veuves âgées dont il s’assure la clientèle fidèle, saison après saison. Il est le seul à s'intéresser à Madame D., ses héritiers préférant l'imaginer morte. Ce qui arrive un jour, mais le testament ne donne pas tout aux héritiers : la vieille dame a légué à Gustave H. un tableau de la Renaissance (« Le garçon à la pomme ») d'une inestimable valeur, qui disparaît aussitôt.

Pendant l'entre-deux-guerresM. Gustave et son jeune protégé Zero se retrouvent impliqués dans une bataille avec les héritiers qui veulent remettre la main sur le tableau, usant de méthodes violentes et crapuleuses, sur fond de bouleversements politiques successifs qui transforment l'Europe en cette première moitié du xxe siècle1.




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