Le film avait été présenté au Festival de Sundance 2015 où il en avait surpris d'un spectateur.
Le film par son déroulement est assez singulier et fait de plein de sous entendus, sans jamais réellement abordé le sujet que ce soit de la pédophilie, de l'homosexualité ou du coming-out dans une Amérique blanche raciste et puritaine.
Pour ce premier film de Matt Sobel, on se retrouve dans le cas d'un scénario, ou une discussion entre les protagonistes suffiraient à résoudre le différent, tellement les possibles ne le sont pas.
Si on regarde bien l'affiche, on remarque que une adolescente de 9 ans environ semble floue, comme son comportement et même du garçon allongé qui a 17 ans, on semble être dans un bouquin de Noboukov ou dans histoires qui sont arrivés à des réalisateurs américains et français, mais voilà et c'est tout l'intérêt du film, c'est que les évidences ne font pas les vérités, mais au lieu comme je l'ai dis de parler, tous les protagonistes dont les deux sur l'affiche restent dans le flou.
Tout commence simplement ou la famille du jeune Ryder 17 ans , dans la voiture vont vers une fête de famille avec son père et sa mère, ou le but premier est de dire que Ryder est Gay, et qu'il a envie que sa famille (dont son oncle) le sache, en tous cas si on en laisse le temps.
Et on reste dans l'ambiguïté, le jeune Ryder à peur de retourner dans le placard où il s'était enfermé, alors il provoque, il porte un Tee-Shirt avec un col en V très descendant, et short très court rose et des lunettes de soleil jaune, cela pour espérer aborder le sujet plus vite et facilement, Ce look est important dans le film, car malgré les efforts de sa mère pour l'habiller, il reviendra toujours à son look, comme pour s'affirmer, comme si l'habit faisait le moine.
Mais voilà un événement va bouleverser cet agencement , Molly sa cousine vont allez ensemble à la grande de la propriété , ou elle voudra monter sur des balles de foin, pour atteindre des nids d'oiseaux dans les combles. Rien de mal en soi pour la nombreuse famille présente.
Sans rien nous montrer, on entend la jeune Molly revenir en courant de la maison, suivi de Ryder perplexe par le comportement de la fille et dit à tout le monde qu'il ne c'est rien passé de fâcheux, ce qui enclenche la colère du père de Molly (Josh Hamilton) voulant faire payer à Ryder ce qu'il croit être, tellement énervé qu'il refuse qu'un médecin oscule la jeune fille, car elle avait du sang sur elle, ce qui donnait une évidence, mais trop évidente, quand on connaît les goûts sexuels de Ryder, même si cela ne veut rien dire évidemment. Mais Ryder ne donne pas l'aspect du coupable idéal, on est aussi dans le non-dit car la jeune fille ne dit rien non plus.
Bien sur Ryder (Logan Miller) va culpabiliser et va avoir honte de rentrer chez lui, d'autant plus que la voiture de ses parents va être taggé d'insultes en le traitant de pervers.
Finalement les parents de Molly, vont comprendre que Ryder n'a rien fait, et vont laissez Molly de nouveau dans les pattes de Ryder, plutôt Ryder dans les pattes de Molly, car la jeune fille à une affreuse tendance à allumer le jeune Ryder par des jeux d'adultes dans le corps d'un enfant.
Finalement on saura que son comportement à cette petite, fait partie des secrets de famille, quand déjà la mère de Ryder faisait la même chose avec son frère.
Le film a beaucoup d'ellipse qui nous laisse perplexe, d'allonger le film de 20 minutes pour expliquer les choses n'aurait pas été inutiles, et donner plus de fluidité à cette histoire complexe.
Comme je l'ai dit au début, le sujet premier du début du film, va être mis sous silence, pour parler plus de ces silences qu'il y a dans les familles, et dont certains ne sont pas bons à raconter.
On ne sera pas ce qui c'est passé dans la grange, on ne sera pas ce qui c'est passé près de la rivière, on restera comme de la famille, prendre ces clics et ses claques et rester silencieux.
Un film bien intriguant avec une mise en scène assez spéciale, mais bien digne de Sundance et du cinéma indépendant.
Le jeune Logan Miller (déjà vu dans Night Moves primé à Deauville) donné à son rôle, une étrange beauté semée de doutes que vont va suivre dans les prochaines années, à noter tout de même malgré sa bouille de bébé qu'il a 24 ans (alors que pour son rôle il aurait 17 ans).
NOTE : 14.20
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Matt Sobel
Scénario ; Matt Sobel
Production ; Matt Sobel et Billy Mulligan
Photographie ; Thomas Scott Stanton
Montage : Jacob Secher Schulsinge
DISTRIBUTION
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