Le Festival International du Film Indépendant de Bordeaux – FIFIB – édition 2016 qui s’est tenu du 13 au 19 octobre, fêtait avec enthousiasme et fierté sa 5ème année d’existence! Il se voulait joyeux, fou et bordélique ! Car l’esprit du FIFIB , c’est de ne répondre à aucun critère et être à la fois étrange, drôle, romantique ou engagé! Son objectif est de promouvoir avant tout l’indépendance d’esprit et la liberté de création et d’innovation. Comm l’année dernière, le FIFIB a été l’occasion d’assister à de très nombreux films présentés en avant-première dont certains étaient en compétition.
On a aussi rencontré de passionnants réalisateurs-trices et acteurs ! On vous en reparle très prochainement dans Le Blog Du Cinéma !
La cérémonie d’ouverture du FIFIB était suivie de la projection de Ouvert la nuit le film d’Edouard Baer (sortie le 11 janvier 2017). On l’avait beaucoup aimé au Festival du Film Francophone d’Angoulême, fidèle à la finesse d’esprit, de la légèreté et des bons mots du réalisateur!
Les membres des jurys ont livré leur Palmarès mardi 18 octobre, lors d’une cérémonie de clôture qui a permis de découvrir le déconstruit, polymorphe et dérangeant Orphelinede Arnaud des Pallières (sortie le 29 Mars 2017):
– Hedi, un vent de liberté du tunisien Mohamed Ben Attia (sortie le 28 décembre 2016), déjà un de nos coups de cœur du Festival du Film Francophone d’Angoulême, a obtenu un double prix. Le Jury Compétition Longs Métrages (dont les membres étaient la Présidente Elli Medeiros, Roxane Mesquida, Jonathan Nossiter, Oxmo Puccino et Mikhaël Hers (Grand Prix du Jury FIFIB 2015 pour Ce sentiment de l’été) lui a décerné le Grand Prix . Le film a aussi reçu le Prix duJury Erasmus+, présidé par Luna Picoli-Truffaut, petite fille du grand François.
L’acteur principal Madj Mastoura était présent pour recevoir les prix, qu’il a « dédiés à tous les militants et les résistants de la culture tunisienne ».
– Animal Politico du brésilien Tiao (sortie non encore programmée) repart avec la Mention spéciale du Jury, touché par son audace de défricheur. Pourtant, on a trouvé que la mise en scène, qui se voulait originale, de cette vache en pleine phase existentialiste, se révèle au final tellement abstraite que le film en devient incompréhensible et ennuyeux.
– Fear Itself du britannique Charlie Lyne (sortie non encore programmée) repart avec le Prix du Syndicat Français de la Critique de Cinéma, mais …on ne l’a pas vu!
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