Synopsis : Pour la première fois de sa vie, Daniel Blake, un menuisier anglais de 59 ans, est contraint de faire appel à l’aide sociale à la suite de problèmes cardiaques. Mais bien que son médecin lui ait interdit de travailler, il se voit signifier l'obligation d'une recherche d'emploi sous peine de sanction. Au cours de ses rendez-vous réguliers au « job center », Daniel va croiser la route de Katie, mère célibataire de deux enfants qui a été contrainte d'accepter un logement à 450km de sa ville natale pour ne pas être placée en foyer d’accueil. Pris tous deux dans les filets des aberrations administratives de la Grande-Bretagne d’aujourd’hui, Daniel et Katie vont tenter de s’entraider…
Dans le cinéma de Ken Loach, il ne faut pas attendre de sa part, un film sur la forme, avec des beaux cadrages, une lumière flamboyante, des effets spéciaux à ne plus tenir, non le cinéma de Ken Loach, c'est celui plus intérieur du contenu, et c'est dans ce domaine, on peut considérer encore qu'il est le meilleur.
Certain magazine, on titré de savoir si Ken Loach ne faisait le même film à chaque fois, et qu'il était au bout de son cinéma, et bien si quelqu'un est à la fin de ce qu'il a raconter, ce film restera comme l'un de ses meilleurs et Ken Loach à encore beaucoup de chose à dire, et il dit bien.
Ce film existe grâce surtout au moyen de producteurs français, qui ont permis de terminer celui-ci. Le film a été tourné à Newcastle, plus connu en France, pour son équipe de Football, mais elle est aussi une ville ouvrière, dont la population comme Daniel Blake a du mal à joindre les deux bouts.
Le film de Ken Loach est essentiel dans notre monde aujourd'hui, qui sans moralisation, mais avec des mors forts, nous dit explicitement dans quels mondes on vit, pas très académique, violent dans les situations sociales, un monde ou les gens ferments les yeux sur ce qui se vit autour d'eux, tant que cela ne les concerne pas, un film à voir, pas pour comprendre mais pour avoir un oeil sur ce monde qui se délite sous nos yeux, avec l'accord des politiques quelques soient le pays du monde, pas uniquement en Angleterre ou en France. Un monde ou on peut voler de la bouffe, se prostituer pour survivre.
A travers son film, et même si cela va déranger certains par démagogie, Loach nous montre les difficultés que rencontre les personnes âgées ou handicapées dans cette Angleterre, qui ce veut modèle économique, mais qui démontre que tout est compliquée dès que l'administration ou le mécanisme bureaucratique sans mêle, et comment la société anglaise ou autre d'ailleurs oublies ces concitoyens dès qu'il ne rentre plus dans le moule de la rentabilité, et de laisser de côté tous ces laissez pour compte.
Il dénonce aussi cet anarchie de la modernité sans compté que des tas de personnes dans ces sois-disant, ne peuvent pas avoir accès à Internet, ou a tous ces modules de modernités (smartphone) qu'on nous oblige à avoir, car hélas aujourd'hui le tout numérique gratuit n'existe pas (il devrait l'être) et chômeurs, malades, SDF ou retraités non pas les moyens et les capacités souvent pour avoir accès à ces outils, et les certains abrutis qui sont derrière des bureaux ou des hot-line qui ne veulent rien comprendre, on vit dans un monde de fric et tant pis pour ceux qui en n'on pas
Oui, comme Daniel Blake on a envie d'hurler notre colère , de se révolter afin que l'associatif et le civil mettre les politiques de tout pays au chômage et nous laisse vivre comme on en a envie, et non comme ils le souhaitent.
C'est pour cela que je pense que le film de Ken Loach comme son cinéma d'ailleurs , et qu'on puisse comprendre son message et qu'on se révolté un peu pour qu'on vie un monde meilleur.
A l'arrivée je pense que sa Palme d'Or n'est pas immérité et nous rassure que les cinéastes américains, même s'ils font des films plus spectaculaires, ne sont pas déconnectés du monde réel, et donc été touché par cette histoire.
Dave Johns artiste comique de Stand-Up anglais joue ici son premier rôle au cinéma, et je peut dire, que j'ai trouvé son interprétation magique et très juste, ainsi que tous les seconds rôles ou anonymes qui jouent dans le film.
Le principe du cinéma de Loach, mélange de Documentaire, de Réel et de fiction, enchante toujours nos projections.
NOTE : 16.10
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Ken Loach
Scénario : Paul Laverty
Musique : George Fenton
Production, Rebecca O'Brien, Pascak Caucheteux, Grégoire Sorlat, Vincent Maraval
Montage Son : Kevin Brazier
Son : Ray Beckett
Costumes Joanne Slater
Directeur de Production ; Eimhear McMahon
Casting : Kahleen Crawford
Décors ; Fergus Clegg et Linda Wilson
Montage ; Jonathan Morris
Photographie ; Robbie Ryan
DISTRIBUTION
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