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samedi 31 octobre 2020

TOP LEGENDE CINEMA : LE REALISATEUR FRANCAIS ABEL GANCE (1889/1981)


 Danss le cadre de mes TOPLEGENDECINE , je vous propose plus qu'une légende , un précurseur Abel Eugène Alexandre Perthon dit Abel Gance (1889/1981), Voici mon TOP de ses films 

Austerlitz

J'Accuse (muet)

Napoléon (muet)

La Tour de Nesle

J'Accuse (parlant)

Lucrèce Borgia

Paradis Perdu 

Le Capitaine Fracasse

La Roue (version courte)

La Dame aux Camélias












Abel Gance a un souvenir particulier pour moi par deux fois jeunes ados, passait à la TV son Austerlitz de 1960 à chaque fois parce qu'il était long je n'ai pas vu la fin, tellement frustré, bon je me suis rattrapé depuis.

Cet écolier du Lycée Chaptal (ou j'ai passé mon BEPC), après des études de droits se consacrera au Théâtre et la Poésie, puis il s’intéressera au cinéma très vite, comme acteur au début.

Le hasard ... ou pas il jouera un certain Jean Baptiste Poquelin (Molière) dans un film éponyme en 1909 de Léonce Perret il écrira d'ailleurs pour lui plusieurs scénarios dont L'Auberge Rouge.

A l'époque du Cinéma Muet, il va aborder la réalisation avec La Digue en 1911, son cinéma par sa mise en scène étant parlant par les images aussi, pas besoin de dialogues.

Il Tournera après la première Guerre Mondiale trois chefs d'œuvres de suite du Cinéma, La Roue, J'Accuse d'après Zola et son Premier Napoléon, mais La Fin du Monde en 1931 avec son insuccès mettre un frein à sa carrière.

 Il changera de registre moins personnel et plus sur le diktat des studios mais fera quand même de beaux films Lucrèce Borgia avec Edwige Feuillère nue, de nouveau J'accuse en version parlante avec Victor Francen, Paradis Perdu avec la grande Micheline Presle, La Tour de Nesle, et son chef d'œuvre pour moi quand je l'ai vu en entier Austerlitz avec Pierre Mondy (Napoléon) et Jean Marais.

Au total il réalisera 52 films la majorité pendant la période du muet et sera un des plus grands cinéastes français et admiré par des réalisateurs comme Akira Kurosawa ou Francis Ford Coppola,

Il reçut un César d’Honneur à Titre Posthume en 1981 ;  

Un très grand réalisateur à découvrir

mardi 27 octobre 2020

MILLE FILMS DE MA VIE : LES CHIENS DE BASKERVILLE DE TERENCE FISHER (1959)

 


Dans le cadre des Mille Films De Ma Vie , je vous propose Les Chiens de Baskerville de Terence Fisher (1959) avec Peter Cushing , Christopher Lee, André Morell, David Oxley, Maria Landi, Francis de Wolff, Miles Maleson et John Le Mesurier

En l'an 1790, Sir Hugo Baskerville, un aristocrate cruel qui règne sur le Devonshire, poignarde une paysanne sur la lande lorsqu'un énorme chien se jette sur lui. De là nait la légende du chien des Baskerville ...

Plusieurs siècles plus tard , Sir Charles Baskerville meurt sur la Lande dans des circonstances mystérieuses. Son neveu, Sir Henry, arrive de Johannesburg pour hériter du domaine familial. Le célèbre détective Sherlock Holmes et son fidèle ami, le docteur Watson, sont contactés pour veiller sur lui. Holmes est persuadé qu'une intelligence humaine, et non démoniaque, en veut à Sir Henry. Il charge Watson d'accompagner ce dernier à Dartmoor...

Pourquoi ce film : A travers ce film d'épouvante telle qu'on le connaissait dans les années 50/60, je voulais rendre hommage à plusieurs éléments qui ont fait ma joie de cinéphile.

Tout d'abord par l'adaptation d'un des plus célèbres romans de Arthur Conan Doyle paru en 1901, avec un autre personnage mythique le détective Sherlock Holmes maintes fois adaptés et interprétés depuis avec talent pour certains.

Pour Terence Fisher l'un de maitres du Genre et cela permet de rendre hommage au studio par qui sans lui on aurait pas eu ces dizaines de films qui nous faisaient trembler ados dans nos pantalons trop étroit et qui nous faisait tenir la main de nos voisins, les Studios Hammer qui ont fait mon adolescence et ma jeunesse pour ce type de films dont je me délectais, n'ayant pas de croyances absurdes , je me faisais peur moi-même , mais par contre les chiens de Sir Baskerville me foutait la trouille, car depuis petit et encore aujourd'hui (un traumatisme inconnu) j'ai peur de rester seul et de croiser un chien (bon pas les caniches quand même).

Rendre hommage aussi, à ce qui pour moi, sont l'image parfaite des films d'épouvante de ses années-là, Peter Cushing et Christopher Lee, pour moi l'idéal. A chaque fois j'attendais leurs apparitions dans le rôle du bon ou du méchant.

Dernier hommage au Cinéma Le Brady (dont je vous parlerais bientôt) qui était le chantre pour voir ce type de films, toutes les semaines deux nouveaux films d'horreur signés presque à chaque fois La Hammer. Cette salle toute en longueur est situé Boulevard de Strasbourg dans le 9ème et a appartenu par la suite à Jean Pierre Mocky.

Le Tournage s'est principalement tourné dans les Studios de Brau mais également dans le comté de Surrey, et le château des Baskerville et ses mystères restent encore dans nos mémoires.

Le Technicolor venant d'arriver, ce fut la première aventure du détective qui sera colorisé.

La Hammer en voulait en faire des suites, ce qui m'aurait rendu heureux avec toujours Peter Cushing, pour faire comme Basil Rathborne qui joua dans 14 films aux States, mais les fans de la Hammer en décidèrent autrement.

Mais Terence Fisher ne se laissa pas démonter et tourna l'adaptation de Sherlock Holmes et le Collier de la Mort et cette fois c'est Christopher Lee qui était dans le costume de Sherlock. Quant à Peter Cushing il continua à jouer Sherlock dans une série et un téléfilm.

Dans la scène où le chien des Baskerville tue Stapleton, on s'aperçoit en fait que c'est l'acteur Ewen Solon qui attrape le chien et non le contraire. Si on regarde bien, le chien ne se précipitait pas vers l'acteur ce qui aurait eu pour l'effet de faire rater la scène.

En un film je rends hommage à plusieurs idoles de mon adolescence boutonneuse (lol) et à ce cinéma qui n'existe plus que sur la surenchère d'hémoglobines 


lundi 26 octobre 2020

MILLE FILMS DE MA VIE : A DOUBLE TOUR DE CLAUDE CHABROL (1959)

 


Dans le cadre des Mille Vies De Ma Vie , je vous propose A Double Tour de Claude Chabrol (1959) , avec Jean Paul Belmondo , Madeleine Robinson, Bernadette Lafont, Jacques Dacqmine , André Jocelyn, Antonella Lualdi et Mario David.

La famille Marcoux, installée dans une grande et belle villa aux environs d', est attachée à la bienséance et aux valeurs bourgeoises. Les choses deviennent moins simples quand Henri Marcoux prend pour maîtresse Leda Mortoni, arrivée récemment dans la maison voisine, et qu'un ami de celle-ci, Laszlo Kovacs, devient le petit ami de la fille Marcoux. Laszlo multiplie les provocations et incite Henri à quitter sa femme, qui ne l'entend pas de cette oreille. Le fils Marcoux, très attaché à sa mère, supporte de moins en moins la situation.

Pourquoi ce film : Je me rappelle où j'ai vu le film, au Déjazet (que je vous ai déjà parler) et en double séance L'Arbre de Noël avec Bourvil pas le même délire, l'avantage de ses cinémas de quartier de l'époque la double programmation on vient pour un film et on voit un film qui vous marque.

Au générique, un certain Jean Paul Belmondo (pas son film le plus connu) à l'époque où il jouait pour la Nouvelle Vague, mais ici ce n’est pas lui qu'on retiendra le plus, lui dans le petit coq qui va venir foutre le bordel dans se poulailler de bourgeois pas loin de la folie, thème cher au cinéma de Chabrol, dont il tire ici malgré un sujet simple, un bon film avec un tension permanente.

Le film a deux qualités, la mise en scène flamboyante de Chabrol, son troisième film après son doublé Les Cousins et Le Beau Serge, Kovacs (Belmondo) pouvant être une suite de ses personnages, arrogant, monté sur pile électrique et bavard comme un avocat, mais la performance toute en retenue et en méchanceté de Madeleine Robinson dans le rôle de ma mère de famille qui dirige la maison et la famille d'une main de fer, devra gérer tous les évènements libertins qui vont envahir sa vie.

Je découvrais pour l'occasion Madeleine Robinson, et ce fut un choc, qu'elle grande comédienne ici elle éclabousse le film de sa grandeur, elle a reçu la Coupe Volpi à la Mostra de Venise.

Le film même s'il a tendance à tourné vers la comédie par la présence de Bebel, cela pourtant reste une peinture acerbe de la bourgeoisie provinciale chère à Chabrol et qui développera dans sa filmographie plus tard.

il est vrai que la première scène pouvait nous envoyer sur un film policier ce qui ne sera pas le cas.

Un scénario adapté du roman La Clef de la rue Saint-Nicolas de Stanley Ellin avec comme assistant réalisateur Philippe de Broca qui retrouvera Jean Paul Belmondo plus tard.

Pas le meilleur Chabrol, loin d'être le meilleur Belmondo (très cabotin), mais pour Madeleine Robinson, et un des premiers films de la charmante Bernadette Lafont, on peut se faire violence.

FILMOGRAPHIE

dimanche 25 octobre 2020

BANDE ANNONCE DE LE BLUES DE MA RAINEY DE GEORGE C.WOLF AVEC CHADWICK BOSEMAN


 Netflix a récemment dévoilé la première bande annonce de Le Blues de ma Rainey qui mettra en scène Viola Davis et l’acteur décédé cet été, Chadwick Boseman.

C’est la dernière fois qu’on le verra à l’écran. Décédé en août dernier des suites d’un cancer, Chadwick Boseman a voulu finir ses projets et sera ainsi à l’affiche du long métrage de George C. Wolf, Le Blues de ma Rainey (Ma Rainey’s Black Bottom).

 

Le super-héros de Black Panther incarnera le rôle du trompettiste Levee, aux côtés de Viola Davis, première actrice afro-américaine à avoir remporté à la fois un Tony, un Emmy et un Oscar. On la retrouvera dans le rôle principal, Ma Rainey, artiste avant-gardiste surnommée « la mère du blues ».


Le pitch ? Dans les années 1920 à Chicago, une troupe de blues doit évoluer au milieu des tensions raciales de l’époque. Inspiré d’une histoire vraie, il s’agit de l’adaptation cinématographique de la pièce de théâtre Ma Rainey’s Black Bottom d’August Wilson, écrite en 1982 et lauréat à deux reprises du prix Pulitzer. Un hommage à la force extraordinaire du blues et à ces artistes qui refusent de laisser les préjugés de la société dicter leur valeur.


Ce film mettra en scène ainsi cette chanteuse de blues et contera sa relation houleuse avec ses producteurs et les propriétaires de clubs blancs.

 

Netflix a déjà confirmé sa sortie en décembre 2020 et dévoile les premières images dans un trailer tout en musique. On y découvre une Viola Davis, charismatique et révoltée, et un Chadwick Boseman, déterminé à trouver à la fois sa place dans cette nouvelle troupe, le monde de la musique et la société de l’époque.

 

À la tête de la production, l’acteur Denzel Washington (qui retrouve Viola Davis après l’avoir dirigée dans Fences et Antwone Fisher), Todd Black et Dany Wolf. La musique a quant a elle été composée et gérée par Branford Marsalis. Quant au scénario, il est écrit par Ruben Santiago-Hudson.

 

Le Blues de ma Rainey sera diffusé sur Netflix le 18 décembre prochain, quelques jours avant Noël. De quoi égayer les fêtes de fin d’année.


Source ; Ciné Chronicle




TOP LEGENDE CINEMA : LE REALISATEUR RAOUL WALSH (1887/1980)


 Dans le cadre de mes TOPLEGENDECINEMA , je vous propose un des géants d'Hollywood, le réalisateur RAOUL WALSH (1887/1980) , Voici mon TOP10 de ses films en tant que réalisateur (Ordre)

Gentlemen Jim

La Femme à Abattre

La Charge Fantastique

Les Nus et les Morts

La Brigade Héroïque

Aventure en Birmanie

La Rivière d'Argent

Une Femme Dangereuse

Capitaine Sans Peur

Les Aventures du Capitaine Wyatt


















Raoul Walsh est plus qu'une légende c'est une mémoire du cinéma, ayant réalisé plus de 130 films, dont une grosse part pendant la période du muet, il s'est spécialisé avec le temps sur des Westerns, films d'Aventure et Policier et même quelques Comédies Musicales mais rarement dans le domaine du Drame (même si les westerns en général sont des drames en puissance), et même si c'est un film dramatique que j'ai mis en premier (comme quoi !)

De son vrai nom Albert Edward Walsh , il commença tôt sa carrière au cinéma mais comme acteur dans  The Final Verdict de John B. O'Brien mais très vite il continuera d'être acteur mais sous sa caméra , à a peine 30 ans , il avait déjà réalisé 30 films , des formats courts de 30 minutes mais qui ont donné son âme à son style et aux genres qu'ils voulaient mettre en scène.

En 1914 dès ses débuts il a été l'assistant de D.W Griffith sur Naissance d'une Nation, le film plus que controversé (où il jouait aussi l'assassin de Lincoln), il a été le premier à adapté Carmen de Bizet dont on fête l'anniversaire.

En 1924 il dirige Douglas Fairbanks dans un des grands succès du Muet Le Voleur de Bagdad, il a mis en scène 7 fois l'une des stars et idole de l'époque Errol Flynn ce qui lui donna encore plus de contrat, dont son chef d'œuvre Gentleman Jim.

C'est lui qui donna son premier grand rôle à Humphrey Bogart dans La Grande Evasion 

En 1929, il donnera sa chance à un jeune acteur Marion Mitchell Morrison dans le film La Piste des Géants, auxquels il lui conseillera de changer de nom pour devenir John Wayne pour lesquels il tournera plusieurs films notamment des Westerns.

Il tournera La Charge Fantastique avec Errol Flynn et Olivia de Havilland sur la vie du Général Custer

Il lança la carrière d'une autre future star Rock Hudson dans Les Géants du Ciel en 1948 ;

Son bandeau sur l'Œil est souvent associé à son image, c'est suite d'un accident sur le tournage de  In Old Arizona qu'il perdit cet œil. 

Son dernier film sera La Charge de la Huitième Brigade en 1964, un western bien sûr pour boucler la boucle.

Difficile de faire un TOP de ce réalisateur, bien que j’aie vu 32 films sur les plus de 130 qu'il a réalisé, un Géant je vous dis , beaucoup de ses films je les ai vus jeune au Patronnage ou dans des cinémas de quartier dont les souvenirs  sont un peu estompés, mais dès que je vois l'affiche l'amour pour ce réalisateur revient et dire que j'en ai une centaine à découvrir.

FILMOGRAPHIE

Années 1910-1920 

Années 1930-1940 

Années 1950-1960