* MILLE FILMS DE MA VIE : LES COMMITMENTS DE ALAN PARKER (1991)

Dans le cadre des Mille Films De La Vie , je vous propose The Commitments d'Alan Parker (1991) avec Robert Arkins, Michael Aherne , Angeline Ball, Dave Finnigan , Bronah Gallagher et Félim Gormley.

Dans les années 80, Jimmy Rabbitte, la vingtaine, fait circuler sous le manteau des cassettes audios de Soul à North Side, le quartier ouvrier de Dublin. Il est le manager de Outspan Foster et Derek Scully, respectivement guitariste et bassiste récemment virés d'un très consensuel petit groupe d'animation de mariage. Ils ont envie d'arrêter de « galérer » et veulent former un groupe de Blue eye soul. Jimmy Rabbitte organise chez ses parents, avec qui il habite, un casting pour trouver d'autres membres.

Pourquoi ce film : En hommage au réalisateur décédé à l'âge de 76 ans, je me devais de lui rendre hommage à travers le film qui est pour moi la synthèse de sa carrière, la musique la base de beaucoup de ses films et le côté de la bataille sociale dans le Dublin qu'il aime par-dessus tout, lui le londonien pure souche.

Pour ce film très particulier, la base est la musique et le chant et Parker a souhaité même si c’étaient des amateurs, de vrais musiciens pour donner plus de vérité au film, pour cela il fera un casting de 3000 musiciens, presque et même sûrement plus difficile que le film lui-même. On était tous ébahis par la qualité de chant et morceaux musicaux pendant la projection et même en sortant, je gambadais sur les boulevards me prenant pour l'un deux et surtout Jimmy.

Comme en plus c'est le type de musique qui me plait le plus fait de Soul et de Guitare électrique que du bonheur (des années plus tard Sing Street m'avait donné la même foi en la musique) et comme dirait Jean Jacques quand la musique est bonne on passe des moments magiques.

Je tenais plus dans mon fauteuil, les sons traversaient ma tête en même temps que la salle, et je n’étais pas le seul, du temps où les gens allaient au cinéma.

Pensez au travail sur ce film car les musiciens jouaient en Live, et il y a quand même une histoire à côté, une histoire humaine de plus avec des hommes qui font tous pour rester fière d'eux et de ce qui sont, malgré les douleurs du chômage et ses conséquences.

Si vous voyez le film, notamment vous allez être emballé et ébahie par tant de prestance, que vous risquez avec plaisir de vous acheter la BO très volumineuse de plus.

Le film a été nominé aux Oscars en Meilleur Montage, mais aux Bafta il a fait un carton avec pas moins de 4 Bafta dont Meilleur Film et Réalisateur et évidemment Montage.

Quelques clins d'œil sur sa filmographie de la part de Parker, pendant le film, un client demande à Jimmy une VHS piratée de Mississipi Burning, dans le vidéo club on voit les VHS de Midnight Expresse et Birdy.

Je vous le conseille pour passer un sacré bon moment entre copains et noter cette phrase du film qui donnent l'ambiance du film.

« Vous ne comprenez pas les gars ! Les Irlandais sont les Noirs de l'Europe ! À Dublin on est les Noirs de l'Irlande et ceux des quartiers nord sont les Noirs de Dublin ! Alors, dites : “je suis noir et j'en suis fier !” »

Comment on dit Perfection en Anglais ?

DISTRIBUTION

• Robert Arkins : Jimmy Rabbitte (manager du groupe et chanteur de Treat Her Right)
• Michael Aherne : Steven Clifford (piano)
• Angeline Ball : Imelda Quirke (choriste)
• Dave Finnegan : Mickah Wallace (batterie)
• Bronagh Gallagher : Bernie McGloughlin (choriste)
• Félim Gormley : Dean Fay (saxophone)
• Glen Hansard : Outspan Foster (guitare)
• Maria Doyle Kennedy : Natalie Murphy (choriste)
• Dick Massey : Billy Mooney (batterie)
• Kenneth McCluskey (VF : Damien Boisseau) : Derek Scully (basse)
• Johnny Murphy : Joey “The Lips” Fagan (trompette)
• Andrew Strong : Deco Cuffe (chant)
• Andrea Corr : Sharon Rabbitte, la sœur de Jimmy
• Colm Meaney : Jim Rabbitte Sr., le père de Jimmy
• Ann Kent : M^me Rabbitte, la mère de Jimmy
• Alan Parker : l'ingénieur du son dans le studio quand Deco s'énerve (caméo)

SYNOPSIS

Dans les années 1980, Jimmy Rabbitte, la vingtaine, fait circuler sous le manteau des cassettes audio de soul à North Side, le quartier ouvrier de Dublin. Il est le manager de Outspan Foster et Derek Scully, respectivement guitariste et bassiste récemment virés d'un très consensuel petit groupe d'animation de mariage. Ils ont envie d'arrêter de « galérer » et veulent former un groupe de blue-eyed soul. Jimmy Rabbitte organise chez ses parents, avec qui il habite, un casting pour trouver d'autres membres. Se présente énormément de monde ; à peu près tous les jeunes du quartier viennent montrer ce qu'ils savent faire, dans tous les styles (pop, musique folklorique, punk, etc.) dans toutes les pièces de la maison et jusque dans la salle de bain. La queue dans la rue est tellement longue que certains attendent en croyant acquérir de la drogue au bout. Personne n'a l'air de comprendre que le groupe est censé jouer de la soul. Ce n'est pas vraiment le genre musical le plus répandu dans le quartier. Mais après plusieurs jours d'audition, le groupe trouve sa structure. Il y a Billy, le batteur, Dean, saxophoniste, Steven, pianiste qui répète dans une église dont le curé est fan de Percy Sledge, Outspan et Derek, guitaristes, Deco, le chanteur, et même un vieux de la vieille, Joey “The Lips” Fagan, trompettiste de génie. Mickah est nommé responsable de la sécurité, et batteur de réserve. Les chœurs sont assurés par Imelda, Nathalie et Bernie. Après des jours de répétition, et quelques chamailleries, le groupe est opérationnel.