J'ai redécouvert les salles de cinéma, mais
j'aurais dû attendre un peu en allant voir Effacer l'Historique du duo Gustav
Kervern et Benoit Delépine qui s'entoure ici de Blache Gardin , Corinne Maseiro
et Denis Podalydes et une flopée de Guest comme Vincent Lacoste, Benoît Poelvoorde , Michel Houellebecq ou
Lanners, Dedienne ou Rebbot dans des rôles courts comme les pastilles de
Groland qui ont fait la gloire du duo.
Dans un petit lotissement de la province française, trois personnes
sont aux prises avec les nouvelles
technologies et les réseaux
sociaux. Marie est victime d'un chantage à cause d'une sextape.
Bertrand découvre que sa fille est harcelée au lycée. De son côté,
Christine, chauffeur VTC, ne comprend pas
pourquoi les notes données par ses clients refusent de décoller. Tous les trois
vont alors décider de partir en guerre contre les « géants
d’internet ».
En général avec ce duo, un film sur deux est raté, et
celui-ci fait partie du 1 sur le 2, ce n'est que mon avis, mais je considère
que quand on veut dénoncer ou donner des leçons, la moindre des choses est
d'être drôle où au moins logique avec soi-même.
Oui pas drôle, car ce qui marche avec les pastilles avec
Groland, ne marche pas ici sur plus long avec ses personnages expurger de
l'émission pour nous faire rire soi-disant, où nous faire réfléchir si on est
au minium idiot (je rappelle que pour tous ceux qui râlent sur ses applications,
il y a deux choses à faire 1) ne pas s'inscrire 2) il y a un bouton arrêt, ce
n’est pas si compliqué.
Aucune des situations de ses saynètes n'est drôle et aucun
dialogue est percutant comme ils savent le faire, ils se sont laisser embarquer
sur la vague du populisme (séquence des ronds-points) pour mettre leur grain de
sel. Mais on ne s’intéresse pas aux personnages qui sont à la limite agaçant et
dépressif comme nous en sortant de la salles (enfin pas tous 10 sont partis avant
la fin dont 6 jeunes qui ont dû se tromper avec les mutants)
Pour les comédiens, Podalydes fait son possible au moins,
Maseiro je ne peux pas toujours dans le même registre et Blanche Gardin a du
potentiel c'est sûr mais là elle pas diriger.
Et puis c'est plan fixe pendant de longues secondes pour
rien sur du vide, cela repose les yeux mais le cerveau beug, et puis un truc et
quand on dénonce les réseaux, les technologies ok on le droit mais dans ce cas on
n’utilise pas un téléphone de ce même type pour filmer plusieurs séquences (si
ce n'est tout le film).
Pour les a(mateurs) le beau Vincent Lacoste est pour la
2000ème fois au cinéma en slip sans comprendre pourquoi ici (cela doit être
dans le contrat).
Alors certainement le film comme à Berlin va être apprécié
dans le milieu du cinéma, mais moi en tant que spectateur cela m'ennuie
profondément.
FICHE TECHNIQUE
- Réalisation et scénario : Gustave Kervern et Benoît Delépine
- Décors : Madphil
- Costumes : Agnès Noden
- Directeur de la photographie : Hugues Poulain
- Montage : Stéphane Elmadjian
- Son : Régis Boussin et Fabien Devillers
- Production : Sylvie Pialat, Benoît Delépine, Gustave Kervern et Benoît Quainon
- Sociétés de production : Les films du Worso, No Money Productions, France 3
- Société de distribution : Ad Vitam Distribution (France)
DISTRIBUTION
- Blanche Gardin : Marie
- Denis Podalydès : Bertrand
- Corinne Masiero : Christine
- Vincent Lacoste : le sextapeur
- Benoît Poelvoorde : le livreur Alimazone
- Bouli Lanners : Dieu
- Vincent Dedienne : le fermier bio
- Philippe Rebbot : la feignasse
- Michel Houellebecq : le client suicidaire
- Clémentine Peyricot : Cathya
- Lucas Mondher : Sylvain
- Jean-Louis Barcelona : le serveur grognon
- Candy Ming : la guichetière de la Poste
- Joseph Dahan : le guichetier de la Poste
- Pierre Gommé : le gamin de la banque
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