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vendredi 21 août 2020

* MON AVIS SUR LA SERIE OCS : PERRY MASON

Conclusion de la vision de l'excellente série Perry Mason sur OCS, jeune j'aimais beaucoup la série originale dans les années 80 avec Raymond Burr , les séries et les films judiciaires me fascine je redoutais donc cette envie d'en faire des nouvelles aventures, mais c'est signer HBO et il faut reconnaître que la filiale de Warner Bros sait si faire en série (Game of Thrones).

Créée par  Rolin Jones et Ron Fitzgerald  et adapté des romans de Erle Stanley Gardner, ils ont réussis à garder la moëlle épinière du roman et de l'époque troublée d'un San Francisco en proie à tous les péchés du monde de cette époque, adultère, viols, avortement, corruption, détournement de fonds publics et autres obsessions de ce genre.

Au départ, un enlèvement d'enfants va défrayer la chronique et notre cher détective privé à l'ancienne Perry Mason (Matthew Rhys Evans) va tenter de résoudre cette énigme pendant 8 épisodes devant même prendre le rôle d'avocat pour suppléer l'ancien qui se serait suicidé. 

Car Mason va devoir affronter un procureur vorace Maynard Barnes (Stephen Root) qui est prêt à tout pour aller droit vers les élections de Gouverneur où une victoire au procès serait un bon signe.

Il va affronter une inculpée qui est tantôt victime, tantôt manipulatrice d'avoir fait enlevée et tuée son enfant accusé par son mari et la vindicte populaire, son seul défaut avoir couché avec un des ravisseurs dans le temps.

Affronter la vindicte populaire, pas des réseaux sociaux ici, mais la même forme de haine, on fait la justice dans la rue, dans les bars surtout très tard et on croit tout savoir, d'autant plus qu'une secte religieuse complètement barrée va s'en mêler avec des deux folles une mère, une fille qui prennent l'accusée sous leurs coupes et vouloir refaire revenir l'enfant en vie.

On voie c'est bien barré et comme Perry Mason s'est aussi se mettre dans l'illégalité pour obtenir la vérité, à chaque épisode on part vers une vérité qui n'est pas la bonne, c'est poisseux, violent, immoral mais tellement jouissif au niveau de l'écriture. Et les comédiens s'en donnent à cœur joie et son au diapason de cette histoire, et on a un Perry Mason en l'occurrence Matthew Rhys Evans post Columbo qui s'en la sueur à travers l’écran, la peur aussi et donne à son personnage une vérité presque parfaite (on a vu Rhys Evans dans The Américans).

On ne lâche pas l'intrigue et la série jusqu'au bout, mais sera-t-on vraiment la vérité au bout et est-ce que chacun des protagonistes obtiendront ce qu'ils sont venus chercher.

La premère scène où on suit la remise de la rançon à travers les vitres des immeubles qui surplombe le Tramway de San Fransico est d'une perfection qui donne le LA de la suite de la série.


Très Bonne série que je vous conseille, Bonne nouvelle il y a aura une saison 2 ;

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