Dans le cadre des Mille De Ma Vie , je vous propose Voyage au Centre de la Terre de Henry Levin (1959) avec James Mason, Arlène Dahl, Pat Boone, Diane Baker, Peter Ronson et Thayer David.
Le professeur Oliver Lindenbrook, convaincu que l'explorateur Arne Saknussem, porté disparu, est parvenu au centre de la Terre, quitte Edimbourg avec ses camarades Alec McEwen, Carla Goetaborg et Hans Belker. Ensemble, ils entreprennent un extraordinaire périple dans les profondeurs de la Terre. Ils sont poursuivis par le Comte Saknussen, héritier de l'explorateur disparu qui souhaite bénéficier des retombées de la découverte de son ancêtre.
Pourquoi ce film : Quatre raisons, d'abord le film est passionnant et bien fait et nous fait rêver, deux parce qu'il y a James Mason qui a suivi mes premières envies cinématographiques, dont je vous ai déjà parlé ici, puis adapté du roman éponyme de Jules Verne dont je devais les romans quand j'étais jeune dont celui-là m’interrogeait et passionnais.
Mais surtout que je l'ai vu le jour de mes vingt ans (pourquoi le film ressortait en 1977 je ne sais pas) au Grand Rex à Paris avec mon petit frère et ma mère qui m'avait invité pour mes 20 ans, après un repas dans une brasserie Alsacienne sur les Grands Boulevards, mais ce repas je ne le savais était le dernier que j'ai eu avec ma mère, donc un souvenir important. Peut-être que le film était couplé avec un autre film de type suite que je ne me souviens pas.
Bon il y a quelques distorsions par rapport au roman, notamment la découverte de l'Atlantide dans le film qui n'est pas dans le roman mais dans celui de 20 000 lieues sous les mers, tous les animaux préhistoriques sont pas tous présent, le budget n'est que de 3 Millions de $, mais reste quand ce qui faut pour te faire sursauter de ton fauteuil plus que confortable.
A la différence du remake dans les années 2000 avec Brendan Frazer fait pour les ados accros aux jeux vidéo, dans celui de Levin il y a de l'humanité (refus de la peine de mort) sauf pour la pauvre Gertrude (La Cane) de la science avec Lindenbrook, des muscles bien disproportionné avec l'athlétique Peter Ronson et les jolies et talentueuses Diane Baker et Arlène Dahl qui vient de fêter son anniversaire.
Il y a le méchant de service, le traître, des peurs à l’homme plus destructeur que les bêtes préhistoriques, et cette sensation d'enfermement dans ses grottes et cavités moi qui suit claustrophobe.
Du cinéma d'aventures comme on fait plus, mené de main de maitre par Henry Levin à qui on doit environ 60 films dont des Matt Helm ou des Robin des Bois.
Le film a été nominé trois Oscars pour la Scénographie, Effets Spéciaux et Effets Sonores la preuve de sa qualité technique.
Il est certain que c'est le type de films qu'on 'on doit voir en salles, ou dans des conditions chez soi de bonne qualité, du grand cinéma pour les petits et les grands.
DISTRIBUTION
- James Mason (VF : Jean Davy) : le professeur Oliver Lindenbrook
- Pat Boone (VF : Marc Cassot) : Alec McEwen
- Diane Baker : Jenny
- Arlene Dahl (VF : Claire Guibert) : Carla Goetaborg
- Thayer David (VF : André Valmy) : le Comte Saknussem
- Peter Ronson : Hans Belker
- Robert Adler : Groom
- Alan Napier : Dean
- Edith Evanson (VF : Hélène Tossy) : l'aubergiste islandaise
SYNOPSIS COMPLET
En 1880, à Édimbourg, en Écosse, le professeur Oliver Lindenbrook (James Mason), géologue à l'Université d'Édimbourg, reçoit un morceau de roche volcanique de son étudiant admiratif, Alec McEwan (Pat Boone). Trouvant le rocher inhabituellement lourd, Lindenbrook, principalement à cause de la négligence de son assistant de laboratoire, M. Paisley (Ben Wright), découvre à l'intérieur un fil à plomb portant une inscription cryptique. Lindenbrook et Alec découvrent qu'il a été abandonné par un scientifique nommé Arne Saknussemm, qui avait découvert, 300 ans plus tôt, un passage au centre de la Terre en descendant dans le cratère Snæfellsjökull, un volcan situé à l'ouest de l'Islande. Après avoir traduit le message, Lindenbrook part immédiatement avec Alec pour suivre les traces du chercheur islandais.
Le professeur Göteborg (Ivan Triesault), après avoir reçu une correspondance de Lindenbrook au sujet du message, a choisi d'essayer d'atteindre le centre de la Terre en premier. Lindenbrook et McEwan le poursuivent en Islande. Là-bas, Göteborg et son assistant les enlèvent et les emprisonnent dans une cave. Ils sont libérés par un Islandais, Hans Bjelke (Peter Ronson), et son canard de compagnie Gertrud. Ils trouvent Göteborg mort dans sa chambre d'hôtel. Lindenbrook trouve des cristaux de cyanure de potassium dans la barbiche de Göteborg et conclut qu'il a été assassiné.
La veuve de Göteborg, Carla (Arlene Dahl), qui croyait au départ que Lindenbrook essayait de capitaliser sur le travail de son mari décédé, apprend la vérité dans le journal de Göteborg. Elle fournit le matériel et les fournitures que son mari avait rassemblées, notamment des lampes très recherchées de Ruhmkorff, mais uniquement à la condition de les suivre. Lindenbrook accepte à contrecœur et les explorateurs, y compris Hans et sa cane Gertrud, commencent bientôt leur descente sous la surface de la Terre.
Ils suivent les marques laissées par Arne Saknussemm. Cependant, ils ne sont pas seuls. Le comte Saknussemm (Thayer David), le meurtrier de Göteborg, estime que, en tant que descendant d'Arne Saknussemm, il est le seul à pouvoir être présent. Lui et son serviteur suivent le groupe secrètement. Quand Alec devient séparé des autres, il trébuche presque sur le défunt serviteur de Saknussemm. Lorsque Alec refuse de le remplacer, Saknussemm lui tire une balle dans le bras. Lindenbrook parvient à retrouver Saknussemm et Alec grâce aux échos provoqués par le coup de feu du pistolet du comte. Après lui avoir pris son arme, le groupe d'explorateurs décide de le condamner à mort. Cependant, personne ne veut l'exécuter, ils l'emmènent à contrecœur avec eux.
Les explorateurs finissent par tomber sur une forêt de champignons géants, dont les pieds leur permettent de construire un radeau afin de poursuivre leur expédition en naviguant sur l'océan souterrain, la Téthys. Ils échappent de justesse à un groupe de dimétrodons, survivant sous la surface de la Terre. Leur radeau est pris dans des remous qui les entraînent dans un immense tourbillon en pleine mer. Le professeur en déduit que ce doit être le centre de la Terre : les forces magnétiques du nord et du sud se rencontrent là-bas et sont suffisamment puissantes pour arracher même l'or de leurs bagues et de leurs plombages. Complètement épuisés, ils atteignent la rive opposée.
Pendant que le reste du groupe dort, Saknussemm affamé attrape Gertrud et la mange. Quand Hans le découvre, il se précipite sur le comte et tente de l'étrangler, mais Lindenbrook et McEwan le retiennent. Saknussemm fait basculer un pan de roche qui était en équilibre et chute, mourant enterré sous les pierres. La brèche ouverte involontairement par le comte permet au groupe d'explorateurs de découvrir la ville engloutie de l'Atlantide. Ils trouvent également les restes d'Arne Saknussemm. La main droite de son squelette pointe vers une cheminée volcanique, dont le puissant courant ascendant suggère qu'elle mène à la surface, mais un rocher géant bloque partiellement le chemin. Lindenbrook décide de faire sauter la roche qui obstrue la cheminée du volcan avec la poudre à canon laissée par Saknussemm, et ils s'abritent dans un grand bol d'autel sacrificiel. Un lézard géant attaque, mais il est complètement recouvert par la lave en fusion libérée par l'explosion. La cuvette flotte au-dessus de la lave en direction du passage et est poussée très haut vers le haut pour atteindre finalement la surface. Lindenbrook, Carla et Hans sont jetés à la mer, tandis qu'Alec atterrit nu dans un arbre dans le verger d'un couvent.
De retour à Édimbourg, ils sont salués comme des héros nationaux. Cependant, Lindenbrook refuse les honneurs de l'académie, affirmant qu'il n'a aucune preuve permettant de prouver ses dires, mais il encourage les autres à suivre leurs traces. Alec épouse la nièce de Lindenbrook, Jenny (Diane Baker). Le professeur Lindenbrook et Carla Göteborg s'embrassent, gage de leur futur mariage.
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