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mercredi 12 mai 2021

FILM DU PASSE : LA PIANISTE DE MICHAEL HANEKE (2001)

 

Vu le film (découverte) La Pianiste de Michael Haneke (2001) avec Isabelle Huppert , Benoit Magimel , Annie Girardot, Anna Sigalevitch , Eva Green , Suzanne Lothar, Udo Samel

Erika Kohut, la quarantaine, est un honorable professeur de piano au Conservatoire de Vienne. Menant une vie de célibataire endurcie chez sa vieille mère possessive, cette musicienne laisse libre cours à sa sexualité débridée en épiant les autres. Fréquentant secrètement les peep-shows et les cinémas pornos, Erika Kohut plonge dans un voyeurisme morbide et s'inflige des mutilations par pur plaisir masochiste.

Jusqu'au jour où Walter, un élève d'une vingtaine d'années, tombe amoureux d'elle. De cette affection naît une relation troublante, mouvementée et perverse entre le maître et son disciple.

   Pour faire mes gammes sur les films avec du piano au centre de la partition, j'ai donc commencé par ce film Franco/Autrichien et il est certain qu’on n’en sort pas indemne.

Mon problème c'est Haneke, le film comme sa personne en interview et mal aimable, on admire le travail et du réalisateur, de la photo et des acteurs, mais les perversions du réalisateur mêlant sadomasochisme et perversité voyeuriste me dérange profondément. Et la longueur du film n'arrange pas les affaires.

Les scènes avec Isabelle Huppert dans sa salle de bains, dans les toilettes, devant des films pornos entre mutilation et douleurs, cela me plombe et m'empêche de regarder le film autrement que pas se prisme, on peut même penser que La Pianiste et le préquel d’Elle avec un autre obsédé Paul Verhoeven.

Ce qui est dommage car les comédiens sont formidables Huppert mi-soumise, mi-sadique offre une composition étonnante de facilité récompensée à Cannes et qui aurait dû avoir un Oscar pour ce rôle si le distributeur du film avait son boulot.

Également formidable le magique Benoit Magimel talentueux mais compliqué garçon avec ses démons, qui a encore la tête de son rôle dans La Vie est nn Long Fleuve Tranquille, il est totalement ambigu possessif et passif devant cette femme complètement fêlée comme on dit chez Lustucru, lui aussi récompensé à Cannes.

Mais en Bonus on a la grande et immense Annie Girardot dans le rôle de la mère de Erika, qui protège contre son gré sa pauvre fille, la scène où Walter va la pousser dans la chambre, son visage est extraordinaire. Et avec sa première prestation de la jeune Eva Green à 21 ans.

Beaucoup de scène du film se passe de dos c'est osé comme principe mais la réalisation axée sur le visage des acteurs renverse la perception qu'on a des personnages.

Une anecdote pour ce film, La Pianiste à remporte 3 prix à Cannes, Le Grand Prix et les deux prix aux acteurs, fit quelle Festival changea les règles pour pas qu'un film ramasse plusieurs prix.

NOTE : 11.90

FICHE TECHNIQUE


DISTRIBUTION



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