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jeudi 25 mars 2021

FILMS DU PASSE : LES DIABOLIQUES DE HENRI GEORGES CLOUZOT (1955)

Vu Les Diaboliques de Henri Georges Clouzot (1955) avec Simone Signoret Vera Vlouzot Paul Meurisse Pierre Larquey Noël Roquevert Georges Poujouly Michel Serrault Jean Brochard Yves Marie Maurin Jean Pierre Bonnefous Jean Philippe Smet Jimmy Urbain Jean Lefebvre

 Christina mène une existence malheureuse auprès de son mari, Michel Delasalle, un directeur tyrannique et cruel du pensionnat pour garçons dont elle est propriétaire. Elle sait qu'une des institutrices, Nicole Horner, est sa maîtresse officielle, mais cela n'a pas empêché les deux femmes de se rapprocher l'une de l'autre : Christina voit en effet en Nicole une compagne d'infortune et qui partage avec elle sa haine envers le directeur.

Lorsque Nicole demande à Christina de l'aider à tuer leur compagnon, celle-ci, très pieuse, est réticente. Cependant, minée par les abus qu'elle supporte depuis des années, elle accepte.

D'après le roman Celle qui n'était plus, de Boileau-Narcejac, le film est un des classiques du film Noir français d'après-guerre, avec un des réalisateurs les plus importants de l'époque et un des meilleurs pour moi dans ce genre.

Je suis admiratif de la trame du scénario, quand je l'avais vu au Déjazet adolescent il y a pffff d’année, j'étais accroché au fauteuil et comme l'héroïne mon cœur battait non pas à la chamade, mais palpitait d'anxiété et heureusement que je n’étais pas cardiaque et qu'on trouve ma barbaque affalée sur un fauteuil du cinéma, je me rappelle très bien que des cris d'effrois dans la salle, et il y a de quoi !

Ce triangle amoureux avec un de trop est tellement ambiguë que tout est possible et ce jeune garçon Moynet (joué par Yves Marie Maurin le frère de Dewaere) met en plus de l'ambiguïté dans l'histoire qui n'est déjà pas simple, est-il menteur ou sincère même à la fin du film on se pose la question, et s'il avait raison ce serait encore plus diabolique.

Dans ce pensionnat cela me rappelle des souvenirs (peu d'élèves quand même), tout est possible, les profs cela pète, les directeurs sont inquiétants, les élèves turbulents, et met une ambiance anxiogène qui nous reste collés au corps.

Même si les personnages se suffisent à eux-mêmes, les acteurs dont Simone Signoret et Paul Meurisse en particulier sont au sommet de leurs arts, et Charles Vanel à peine 60 ans (fait déjà vieux lol) aussi inquiétant comme inspecteur toujours dans l'ombre mais pas loin de la vérité, un peu notre Poirot à nous.

On regarde ce trio se haïr à souhait, pour une terrible révélation.

Une séquence amusante pour les vieux comme moi, d'entendre à la radio Le Jeu des Mille Francs déjà en 1955, jeu que j'ai entendu tellement souvent suivi par ma mère.

Chez les gamins du pensionnat on reconnaitra Georges Poujouly (Jeux Interdits) Yves Marie Maurin, Jimmy Urbain (danseur dans le film Mayerling et Gavroche dans les Misérables) et un certain Jean Philippe Smet pas tant que cela né dans la rue.

NOTE : 16.70

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