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dimanche 28 mars 2021

FILMS DU PASSE : LA LOI DU SEIGNEUR DE WILLIAM WYLER (1956)


Vu (Re-Découverte) La Loi du Seigneur de William Wyler (1956) avec Gary Cooper Dorothy McGuire, Anthony Perkins Richard Eyer Robert Middleton Phyllis Love Peter Mark Richman Walter Catlett richar Hale et Joel Flullen

La famille Birdwell vit dans l'Indiana en 1862, alors que la guerre de Sécession fait rage. Jess, son épouse Eliza et leurs trois enfants (Mathilde, Josh et Nicolas), sont quakers. En tant que quakers, ils ont interdiction de recourir à toute forme de violence (physique ou verbale) alors qu'ils sont en pleine guerre. Ils se doivent d'aimer leur prochain, de le tutoyer et ils s'opposent à l'esclavage. Leur religion leur interdit également la musique, la danse et les jeux d'argent.

Ce film a obtenu la Palme d'Or du Festival de Cannes en 1957 et obtenu 6 nominations aux Oscars de 1957, cérémonie un peu plombée pour le film de la faite que le scénariste Michael Wilson était soupçonné d'amitié communiste, ce qui n'était pas simple à cette époque.

Le film est adapté du roman The Friendly Persuasion de Jessamyn West.

Il y a deux parties dans le film (le film est long 2H17) la première nous présente cette famille dont le mot "Violence" leur est interdit contre quoiqu’onques et même de lever la voix et de prendre parti dans un conflit, plutôt d'essayer de calmer la situation ;

Famille très religieuse, le père n'est pas celui qui mène la maison, c'est plutôt la mère Eliza qui dirige cette famille avec Jess travailleur acharné pour tenir cette ferme et faire vivre la maisonnée et leurs trois  qui est autorisé, une façon de voir les choses. Le monde en 60 ans a changé mais est devenu encore plus religieux.

Puis la guerre de Sécession qui fait rage se rapproche de leurs maisons et le comportement de la famille va changer, doit changer, pour préserver leurs libertés de leurs foi mais déjà extrêmement mise à mal.

Ce n’est pas un Western tel qu'on le conçoit, mais une vie sur la vie de l'Est Américain où les troupes du Sud ont tentés de s'en emparer avec cette guerre tellement inutile, on y ressent aussi la peur de la venue de ses troupes sudistes pour les employés noirs qui choyaient leurs maitres.

Bien sûr en tant que William Wyler, on pourrait s'attendre à une grande épopée style Ben-Hur (déjà avec la religion au centre) où la douceur de Vacances romaines, Wyler comme souvent surprend et ne fait jamais le même film, même si une romance est en train de se construire au grand désarroi des parents, et on aura le droit à la fin à des grandes batailles pour tenir le terrain conquis par leurs ancêtres.

C'est du beau cinéma, mais hélas pas vu sur Grand Ecran, mais en 57 j'étais dans mes langes, et on peut la vraie stature de Gary Cooper dans les héros du cinéma américain cher à Bertrand Tavernier, Dorothy McGuire (Les Oscars vont l'oublier cette année-là mais le National Board of Review la nommera meilleure actrice de l'année) avec un rôle discret comme elle était dans sa vie, sans jamais se dénaturer.

On remarquera le jeune Anthony Perkins qui ici joue un fils fragile et en proie au doute, comme souvent dans plusieurs de ses films.

Une fresque importante du cinéma, injustement peu connu d'aujourd'hui

NOTE : 13.20

FICHE TECHNIQUE


DISTRIBUTION

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