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jeudi 11 mars 2021

FILMS DU PASSE : LE MASQUE DE LA MORT ROUGE DE ROGER CORMAN (1964)

 Vu Le Masque de Le Masque de la Mort Rouge de Roger Corman de Roger Corman (1964) avec Vincent Price, Hazel Court, Jane Hasher, David Weston, Nigel Green, PatrickMagee , Paul Whitsun-Jones, Robert Brown, Julian Burton, Skip Martin et John Westbrook

 Au Moyen Âge, en Italie, le prince Prospéro, seigneur des lieux humilie ses paysans en les terrorisant, en brûlant leurs maisons et en faisant prisonnier Francesca, une jeune fille ainsi que son père et son petit ami. Alors que le convoi de Prospéro s’apprête à repartir en son château, ce dernier a la révélation que la « mort rouge » est en train de s'abattre sur la région. Il invite tous les nobles des environs à s'abriter en son château à l'intérieur duquel il va les divertir et donner un grand bal masqué. Prospéro tente de courtiser Francesca, mais Juliana, l'actuelle compagne de Prospéro voit ce projet de liaison d'un mauvais œil. Voulant éloigner sa rivale, Juliana organise la fuite de Francesca et de ses compagnons, mais cette évasion est un échec et Prospéro se vengera cruellement. Alors que la fête bat son plein, Prospéro se retrouve alors devant un étrange personnage masqué : la Mort Rouge.

Réalisé par le maitre du genre Roger Corman et adapté très librement (voir plus que presque) de la courte nouvelle d'Edgar Alan Poe. Roger Corman est le plus prolifique des films d'horreur avec plus de 70 réalisations et 400 productions, pratiquement tous les réalisateurs qui jouent dans le même registre considèrent et à juste titre qu'il est leurs références à tous.

Et ici encore, même si les scénaristes ont ajouté beaucoup de personnages par rapport à la nouvelle de Poe, Corman en a fait un curieux mélange de film de diable et la mort qui rôde, avec un côté poétique quand celle-ci prend la forme du visage de Prospéro qui règne en despote sur son village italien et ses paysans. Pas de vampires comme en Roumanie, mais des chambres de tortures, des mutilations, des cerfs exploités au maximum, les femmes comme les hommes traités comme des animaux.

Corman nous démontre l'horreur celle des rumeurs et des légendes avec un Vincent Price (Prospéro) qui règne en maitre sur ce château et qui montre qui avait peut d'équivalant dans le genre à part Lee, Cushing et plus tôt Karloff.

Un simple regard de sa part, nous glace le sang, où ce qu'il nous en reste.

Des décors et des costumes également au top comme dans tous les films de Corman la technique est très présente et parfaite, à l'arrivée un bon film d'épouvante qui ne cache pas masquer comme dans le bal, derrière un loup, il y a le néant.

NOTE : 12.00

FICHE TECHNIQUE


DISTRIBUTION

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