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mercredi 29 octobre 2025

16.10 - MON AVIS SUR LE FILM STAR WARS IV UN NOUVEL ESPOIR DE GEORGE LUCAS (1977)


 Vu le Film Star Wars IV Un Nouvel Espoir (1977) avec Mark Hammill Carris Fisher Harrison Ford Peter Cushing Alec Guiness Anthony Daniels Kenny Baker David Prowe James Earl Jones 

L'univers de Star Wars se déroule dans une galaxie qui est le théâtre d'affrontements entre les Chevaliers Jedi et les Seigneurs noirs des Sithpersonnes sensibles à la Force, un champ énergétique mystérieux leur procurant des pouvoirs psychiques. Les Jedi maîtrisent le Côté lumineux de la Force, pouvoir bénéfique et défensif, pour maintenir la paix dans la galaxie. Les Sith utilisent le Côté obscurpouvoir nuisible et destructeur, pour leurs usages personnels et pour dominer la galaxie 

Je me souviens encore de cette soirée de 1977 au Grand Rex, salle comble, atmosphère électrique. On ne savait pas encore qu’on allait assister à la naissance d’un mytheStar Wars, à sa sortie, ne ressemblait à rien de connuCertains parlaient d’un film d’aventures spatiales pour enfants, d’autres d’une curiosité sans avenir. Et pourtantdès que le texte jaune se mit à défiler dans l’espace infiniaccompagné de la fanfare de John Williams, le public retint son souffle. Le cinéma venait de changer de dimension. 

George Lucas, jeune cinéaste nourri de serials des années 30, de westerns et de légendes arthuriennesinventait un genre nouveau : le space opera moderne, mélange d’heroic fantasy et de science-fiction. Loin des récits froids et métaphysiques de 2001 ou Solaris, il proposait une aventure populairerythméelumineuseportée par la foi dans le récit. 

Sur l’écran, trois visages émergèrent : Mark Hamill, le garçon de ferme devenu héros galactique ; Carrie Fisher, princesse rebelle au courage ironique ; et Harrison Fordmercenaire charmeur, figure déjà mythique d’un cinéma d’action désinvolte. Ce trio formait le cœur battant du film, une alchimie presque accidentelle qui allait conquérir le monde. 

Et puis, il y avait les deux compagnons métalliquesC-3PO et R2-D2aussi drôles qu’émouvants. Leur relation, à la fois burlesque et tendreinscrivait dans la saga une touche d’humanité inédite. Le spectateur riaittremblaitretrouvait un émerveillement d’enfant. 

Mais le choc véritable venait de l’apparition de Dark Vador. Ce géant noir à la respiration mécanique, silhouette d’un autre âgeincarnait une peur archaïque — le Mal pur, mais tragique. Son entrée à l’écran fit frémir la salle entière. Le cinéma populaire venait de trouver son nouveau démon. 

Les effets spéciauxsignés Industrial Light & Magicbouleversèrent les codes. Les maquettes, les combats spatiaux, les plans en mouvement constant : tout paraissait vivant, organique. Le spectateur croyait enfin à la guerre des étoiles. Rien de comparable n’existait alors. Lucas avait transformé le bricolage en art total. 

Et pourtant, malgré ce déferlement technique, le film restait simple, presque naïf dans son écritureC’est sans doute ce qui fit sa force. Un Nouvel espoir n’était pas un film de science-fiction au sens strict : c’était un conte de chevalerie transposé dans l’espace, une fable sur le courage, la foi, la rébellion et la lumière intérieure. 

On peut dire, avec le reculque L’Empire contre-attaque lui est supérieur sur le plan narratif et psychologique. Mais jamais la saga ne retrouvera la fraîcheur originelle de ce premier opus, ce sentiment de découverte absolued’univers en expansion. 

Au Grand Rex, ce soir-là, le public sortit bouleversé. On riait, on applaudissait, on commentait déjà les scènes d’action, les duels au sabre laser, la course vers l’Étoile Noire. On ne savait pas encore que l’on venait de vivre un tournant dans l’histoire du cinéma moderneni que la trilogie allait modeler l’imaginaire de plusieurs générations. 

Près de cinquante ans plus tard, la magie ne s’est jamais dissipée. La musique de John Williams résonne toujours comme un hymne à l’aventure, et chaque plan de Lucas garde sa pureté première. Star Wars: Un Nouvel espoir reste ce film miraculeux  tout s’invente — un cinéma de mythe, de lumière et de rêve. 

C’est plus qu’un souvenir : c’est une émotion gravée à jamais, celle d’un spectateur qui, en 1977, a vu les étoiles s’allumer dans une salle obscure. 

NOTE : 16.10

FICHE TECHNIQUE


DISTRIBUTION

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