Vu le Film Star Wars IV Un Nouvel Espoir (1977) avec Mark Hammill Carris Fisher Harrison Ford Peter Cushing Alec Guiness Anthony Daniels Kenny Baker David Prowe James Earl Jones
L'univers de Star Wars se déroule dans une galaxie qui est le théâtre d'affrontements entre les Chevaliers Jedi et les Seigneurs noirs des Sith, personnes sensibles à la Force, un champ énergétique mystérieux leur procurant des pouvoirs psychiques. Les Jedi maîtrisent le Côté lumineux de la Force, pouvoir bénéfique et défensif, pour maintenir la paix dans la galaxie. Les Sith utilisent le Côté obscur, pouvoir nuisible et destructeur, pour leurs usages personnels et pour dominer la galaxie
Je me souviens encore de cette soirée de 1977 au Grand Rex, salle comble, atmosphère électrique. On ne savait pas encore qu’on allait assister à la naissance d’un mythe. Star Wars, à sa sortie, ne ressemblait à rien de connu. Certains parlaient d’un film d’aventures spatiales pour enfants, d’autres d’une curiosité sans avenir. Et pourtant, dès que le texte jaune se mit à défiler dans l’espace infini, accompagné de la fanfare de John Williams, le public retint son souffle. Le cinéma venait de changer de dimension.
George Lucas, jeune cinéaste nourri de serials des années 30, de westerns et de légendes arthuriennes, inventait un genre nouveau : le space opera moderne, mélange d’heroic fantasy et de science-fiction. Loin des récits froids et métaphysiques de 2001 ou Solaris, il proposait une aventure populaire, rythmée, lumineuse, portée par la foi dans le récit.
Sur l’écran, trois visages émergèrent : Mark Hamill, le garçon de ferme devenu héros galactique ; Carrie Fisher, princesse rebelle au courage ironique ; et Harrison Ford, mercenaire charmeur, figure déjà mythique d’un cinéma d’action désinvolte. Ce trio formait le cœur battant du film, une alchimie presque accidentelle qui allait conquérir le monde.
Et puis, il y avait les deux compagnons métalliques, C-3PO et R2-D2, aussi drôles qu’émouvants. Leur relation, à la fois burlesque et tendre, inscrivait dans la saga une touche d’humanité inédite. Le spectateur riait, tremblait, retrouvait un émerveillement d’enfant.
Mais le choc véritable venait de l’apparition de Dark Vador. Ce géant noir à la respiration mécanique, silhouette d’un autre âge, incarnait une peur archaïque — le Mal pur, mais tragique. Son entrée à l’écran fit frémir la salle entière. Le cinéma populaire venait de trouver son nouveau démon.
Les effets spéciaux, signés Industrial Light & Magic, bouleversèrent les codes. Les maquettes, les combats spatiaux, les plans en mouvement constant : tout paraissait vivant, organique. Le spectateur croyait enfin à la guerre des étoiles. Rien de comparable n’existait alors. Lucas avait transformé le bricolage en art total.
Et pourtant, malgré ce déferlement technique, le film restait simple, presque naïf dans son écriture. C’est sans doute ce qui fit sa force. Un Nouvel espoir n’était pas un film de science-fiction au sens strict : c’était un conte de chevalerie transposé dans l’espace, une fable sur le courage, la foi, la rébellion et la lumière intérieure.
On peut dire, avec le recul, que L’Empire contre-attaque lui est supérieur sur le plan narratif et psychologique. Mais jamais la saga ne retrouvera la fraîcheur originelle de ce premier opus, ce sentiment de découverte absolue, d’univers en expansion.
Au Grand Rex, ce soir-là, le public sortit bouleversé. On riait, on applaudissait, on commentait déjà les scènes d’action, les duels au sabre laser, la course vers l’Étoile Noire. On ne savait pas encore que l’on venait de vivre un tournant dans l’histoire du cinéma moderne, ni que la trilogie allait modeler l’imaginaire de plusieurs générations.
Près de cinquante ans plus tard, la magie ne s’est jamais dissipée. La musique de John Williams résonne toujours comme un hymne à l’aventure, et chaque plan de Lucas garde sa pureté première. Star Wars: Un Nouvel espoir reste ce film miraculeux où tout s’invente — un cinéma de mythe, de lumière et de rêve.
C’est plus qu’un souvenir : c’est une émotion gravée à jamais, celle d’un spectateur qui, en 1977, a vu les étoiles s’allumer dans une salle obscure.
NOTE : 16.10
FICHE TECHNIQUE
- Réalisation : George Lucas
- Scénario : George Lucas
- Musique : John Williams
- Direction artistique : Leslie Dilley et Norman Reynolds
- Décors : John Barry
- Costumes : John Mollo
- Maquillage : Stuart Freeborn
- Coiffure : Pat McDermott
- Photographie : Gilbert Taylor
- Son : Les Fresholtz, Robert J. Litt, Don MacDougall, Bob Minkler, Michael Minkler, Tom Myers, Richard Portman
- Montage : Richard Chew, Paul Hirsch, Marcia Lucas en 1977 et T.M. Christopher en 1997 pour l'édition spéciale
- Effets spéciaux : Industrial Light & Magic
- Production : Gary Kurtz en 1977 et Rick McCallum en 1997 pour l'édition spéciale
- Production déléguée : George Lucas
- Sociétés de production : Lucasfilm Ltd. et Twentieth Century Fox
- Société de distribution : Twentieth Century Fox
- Budget : 11 millions de $
- Mark Hamill (VF : Dominique Collignon-Maurin) : Luke Skywalker
- Harrison Ford (VF : Francis Lax[]) : Han Solo[]
- Carrie Fisher (VF : Évelyn Séléna) : princesse Leia Organa
- Peter Cushing (VF : Henri Virlogeux) : Grand Moff Tarkin[]
- Alec Guinness (VF : Philippe Dumat) : Obi-Wan « Ben » Kenobi
- Anthony Daniels (VF : Roger Carel) : C-3PO[]
- Kenny Baker : R2-D2
- Peter Mayhew : Chewbacca[]
- David Prowse : Dark Vador
- James Earl Jones (VF : François Chaumette) : voix de Dark Vador[]
- Phil Brown (VF : Claude Joseph) : oncle Owen
- Shelagh Fraser (VF : Paule Emanuele) : tante Beru
- Jack Purvis : chef des Jawas
- Alex McCrindle (VF : Henri Labussière) : général Dodonna
- Eddie Byrne (VF : Georges Atlas) : général Willard
- Drewe Henley (VF : Marc de Georgi[]) : Red leader
- Denis Lawson : Red 2 (Wedge)
- Garrick Hagon (VF : Jean Roche) : Red 3 (Biggs)
- Jack Klaff : Red 4 (John D.)
- William Hootkins : Red 6 (Porkins)
- Angus MacInnes (VF : Henry Djanik) : Yellow leader
- Jeremy Sinden : Yellow 2
- Graham Ashley : Yellow 5
- Don Henderson (VF : Serge Lhorca) : général Taggi
- Richard LeParmentier (VF : Pierre Hatet) : général Motti
- Leslie Schofield : commandant impérial

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