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dimanche 5 octobre 2025

15.80 - MON AVIS SUR LE FILM TERMINATOR DE JAMES CAMERON 51984)


 Vu le Film Terminator de James Cameron (1984) avec Arnold Schwarzenegger Linda Hamilton Lance Henriksen Michael Biehn Eral Boen Bill Paxton William Wisher jr Franco Coulumbu 

Un Terminator, robot d'aspect humain, est envoyé d'un futur où sa race livre aux hommes une guerre sans merci. Sa mission est de trouver et d'éliminer Sarah Connor avant qu'elle ne donne naissance à John, appelé à devenir le chef de la résistance. Cette dernière envoie un de ses membres, Reese, aux trousses du cyborg. 

En 1984 débarque un film qui allait devenir la pierre angulaire d’une saga mythique : The Terminator. James Cameron, encore inconnu ou presque, signe là une œuvre hybride, mélange de série B brutale et de science-fiction visionnaire. Le succès fut tel que le second opus allait, quelques années plus tard, redéfinir à lui seul l’imaginaire de la SF au cinéma. Mais avant cela, il y a ce premier film, rugueux, sombre, nerveux, qui introduit l’un des personnages les plus badass de l’histoire du cinéma : le T-800. 

L’histoire est simple, presque minimaliste, mais d’une efficacité redoutable. Dans un futur post-apocalyptique, les machines ont pris le pouvoir et déciment l’humanité. Pour empêcher la naissance de l’enfant qui mènera la résistance humaine, Skynet, l’intelligence artificielle toute-puissante, envoie un Terminator dans le passé, en 1984. Sa mission : tuer Sarah Connor, une serveuse sans histoire, future mère du sauveur de l’humanité. En parallèle, les humains envoient un soldat, Kyle Reese, chargé de protéger Sarah et de l’empêcher d’être éliminée avant d’enfanter celui qui sauvera le monde. 

Et voilà que dans le Los Angeles nocturne et crasseux des années 80 surgit Arnold Schwarzenegger, froid, implacable, indestructible. Nu comme un ver au moment de son arrivée, il n’en paraît pas moins redoutable – dans notre présent, il ne semble même pas désemparé même sans habit. Rapidement armé jusqu’aux dents, il avance comme une machine programmée pour dézinguer tout ce qui se met sur sa route. Ennemi comme pas ami, tout y passe. Pas de morale, pas d’état d’âme. Juste la brutalité mécanique. 

Face à lui, Linda Hamilton campe Sarah Connor. Pas encore enceintepas nul du tout (sic), elle est loin de la guerrière qu’elle deviendra dans le second volet. Ici, c’est une jeune femme ordinaire, paumée, qui découvre l’horreur et qui doit apprendre en accéléré à survivre. C’est ce contraste qui fait tout le sel du film : une figure féminine apparemment vulnérable mais qui, dès ce premier opus, commence à forger son destin. 

A ses côtés, Michael Biehn en Kyle Reese est l’archétype du soldat brisé par la guerre, hanté par un futur cauchemardesque. Il est à la fois protecteur, messager, et amoureux sacrificiel. Leur relation, esquissée dans l’urgence, donne une humanité à ce récit qui, sinon, serait uniquement mécanique et mortel. 

Mais la star, c’est évidemment le T-800. Cameron le filme comme une ombre qui avance, comme une entité inarrêtable. Un mélange entre robot et spectre. C’est brutal, mais derrière cette mécanique froide, Cameron glisse déjà son humour vachard. La séquence culte du « I’ll be back » en est l’exemple parfait : une réplique anodine qui devient un instant mythique, répétée, parodiée, gravée à jamais dans la pop culture. 

Ce premier Terminator est fascinant parce qu’il parvient à tout combiner : la tension d’un slasher, l’inventivité visuelle de la science-fiction, et l’efficacité brute du cinéma d’action des années 80. Cameron tourne avec peu de moyens, mais avec une ingéniosité folle. Les effets spéciaux, souvent artisanaux, sont aujourd’hui encore impressionnants par leur inventivité. Nombre de scènes sont devenues légendaires : l’attaque dans le commissariat, la poursuite en voiture, le Terminator brûlé qui continue d’avancer sous forme de squelette métallique. Des images gravées à jamais dans l’inconscient collectif. 

Énormément de scènes de ce Terminator sont devenues mythiques, et c’est bien sûr aisément justifiable. Parce que Cameron a compris que l’essentiel n’était pas seulement de montrer un futur technologique, mais de plonger le spectateur dans une course contre la mort. La menace ne vient pas d’un monstre venu d’ailleurs, mais d’une création humaine, trop parfaite, trop logique, trop inarrêtable. 

Le film se conclut sur une note à la fois sombre et prophétique. Sarah Connor, transformée par l’épreuve, porte désormais en elle la graine de la résistance. Le futur est en marche, inexorable. Et Cameron nous donne rendez-vous plus loin, dans le temps. Rendez-vous en 2029 pour voir si notre futur est aussi badass. 

En somme, The Terminator n’est pas seulement un film culte. C’est un choc cinématographique, un concentré de tout ce que les années 80 savaient produire de plus percutant : violence sans concession, ironie mordante, personnages marquants. Un film où tout est excellent, et beaucoup d’éléments sont novateurs. Cameron y posait déjà les bases d’un univers qui allait bouleverser la science-fiction au cinéma, et il l’a fait avec une audace et une précision qui laissent pantois encore aujourd’hui. 

il y a tant de choses mythiques et cultes dans ce long-métrage qu’il faudrait un temps fou pour tout énumérer. 

NOTE : 15.80

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