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mercredi 5 mars 2025

12.80 - MON AVIS SUR LE FILM LE CRIME NE PAIE PAS DE GERARD OURY (1962)

 


Vu le film Le Crime ne paie pas de Gérard Oury Films à Sketchs (1962) avec François Perier Edwige Feuillère Rosanna Schiaffino Gino Cervi Gabrielle Ferzetti – Michèle Morgan Marie Daems Lucienne Bogaert Philippe Noiret Jean Servais Claude Cerval Pierre Mondy – Annie Girardot Pierre Brasseur Christian Marquand Paul Guers – Danielle Darrieux Louis de Funès Perette Pradier Michael Lonsdale

1er sketch : Une comtesse apprend que son amant la trompe. Dans sa rage, elle le fait tuer. Sa rivale décide alors de se venger ...

2ème sketch : Inspiré de l'affaire Hugues, dans laquelle un député socialiste est pris malgré lui dans une machination voulant atteindre sa femme.

3ème sketch : Au début du XXème siècle, une jeune femme tue son mari et son amant pour être avec un troisième homme.

4ème sketch : ou comment réussir un crime parfait ...

Avant d’enchaîner les triomphes populaires avec Le Corniaud et La Grande Vadrouille, Gérard Oury s’essaie au film à sketches avec Le Crime ne paie pas, adaptation de la bande dessinée de Paul Godeaux. Le principe : quatre histoires criminelles inspirées de faits réels, reliées par un cadre commun, une salle où un public assiste à leur projection. La particularité du dernier segment est que l’un des spectateurs devient lui-même le protagoniste de l’intrigue, offrant ainsi une boucle narrative astucieuse et une chute efficace.

Les quatre sketches sont inégaux, tant en intensité dramatique qu’en mise en scène.

  • Le Masque : L’un des plus marquants du lot, avec François Périer et Edwige Feuillère. Une sombre affaire de vengeance dans l’Italie de la Renaissance où l’orgueil et la trahison précipitent la chute du criminel.
  • L’Affaire Hugues : Michèle Morgan et Philippe Noiret interprètent un couple englué dans une intrigue de manipulation et de faux-semblants. Une reconstitution soignée mais un rythme parfois pesant.
  • L’Affaire Fenayrou : Annie Girardot et Pierre Brasseur nous plongent dans un crime passionnel. Sans doute le plus intense en émotions, bien porté par Girardot.
  • L’Homme de l’avenue : Danielle Darrieux et Louis de Funès participent à ce segment qui, avec sa mise en abyme où un spectateur devient protagoniste, est le plus original du film. Un brin ironique, il conclut avec une pointe d’humour noir.

Malgré un casting de prestige et une production soignée, Le Crime ne paie pas souffre de sa longueur excessive (2h40 !), un défaut récurrent des films à sketches, qui finissent par lasser. Le concept unificateur est intéressant, mais le film manque d’une vraie dynamique. On se contente donc du plaisir de voir défiler de grands noms du cinéma français dans des rôles variés, mais sans que l’ensemble ne décolle vraiment. Un exercice de style honorable, mais qui ne laisse pas un souvenir impérissable.

 NOTE : 12.80

FICHE TECHNIQUE


DISTRIBUTION

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