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mardi 10 septembre 2024

16.30 - MON AVIS SUR LE FILM JUSQU'AU BOUT DU MONDE DE VIGGOR MORTENSEN (2024)

 


Vu le film Jusqu'au Bout du Monde de Viggo Mortensen (2024) avec Viggor Mortensen Vicky Krieps Solly McLeod Danny Huston Garret Dilahunt Ray McKinnon Colin Morgan John Getz Alex Breaux W.Earl Brown

L'Ouest américain, dans les années 1860. Vivielle Le Coudy, une jeune femme résolument indépendante, rencontre Holger Olsen, un immigré d'origine danoise, et accepte de le suivre dans le Nevada pour vivre avec lui. Cependant, lorsque la guerre de Sécession éclate, Olsen décide de s'engager et Vivienne se retrouve seule. Elle doit désormais affronter Rudolph Schiller, le maire corrompu de la ville, et Alfred Jeffries, un important propriétaire terrien. nb : Validé car le patron a dit qu'un film réalisé par un scandinave comptaitb d'autant plus ici ou le personnage principal est un migrant Danois Jusqu'au bout du monde de Viggo Mortensen est une véritable pépite du western moderne, ancrée dans une tradition classique mais avec une sensibilité contemporaine. Ce qui surprend dès le départ, c'est que ce projet est réalisé par un jeune cinéaste danois, à peine à son deuxième film, pourtant il parvient à capturer l'essence de l'Ouest américain avec une maîtrise digne des grands maîtres du genre comme John Ford. L'histoire, loin d’être linéaire, se construit à travers des flashbacks, un choix narratif qui enrichit la profondeur des personnages. Nous suivons la rencontre improbable entre un Danois (incarné par Mortensen lui-même) et une Canadienne (interprétée par Vicky Krieps), deux âmes étrangères qui se retrouvent dans un territoire sauvage et inhospitalier. La relation qui naît entre eux est aussi inattendue que belle, une union forgée par l’adversité, la solitude, et la grandeur de la nature qui les entoure. Les décors sont à couper le souffle, un véritable hommage aux paysages grandioses du western classique. La caméra s'attarde sur les plaines vastes, les montagnes imposantes et les horizons infinis, qui deviennent presque des personnages à part entière. Ce cadre naturel n'est pas seulement un fond, mais un élément narratif essentiel, qui reflète à la fois la rudesse et la beauté de la vie dans l'Ouest. Le réalisateur compose lui-même la musique du film, une partition subtile qui accompagne ces paysages tout en ajoutant une émotion supplémentaire à chaque scène. Viggo Mortensen, déjà bien connu pour sa capacité à incarner des personnages complexes et introspectifs, livre ici une performance solide et nuancée. Son personnage est un homme de peu de mots, marqué par ses expériences passées, mais toujours capable d’un amour sincère et profond. Toutefois, c'est Vicky Krieps qui brille véritablement. Son interprétation est captivante, pleine de douceur et de force à la fois. Elle apporte une intensité émotionnelle qui transcende l’écran, rendant chaque scène où elle apparaît profondément émouvante. Le film se distingue également par son rythme non conventionnel. Les flashbacks ne sont jamais superflus, mais agissent comme des pièces d’un puzzle émotionnel qui se met en place au fur et à mesure que l’histoire avance. Cela permet de dévoiler des couches supplémentaires des personnages et d’expliquer leurs motivations de manière subtile et poétique. Ce choix structurel est un signe de maturité artistique chez un jeune réalisateur qui ne cède pas aux conventions du genre, mais réinvente les codes avec finesse. La scène finale, dans un paysage de rêve, est un moment d’une rare beauté cinématographique. Loin des explosions de violence ou des duels typiques du western, elle est marquée par une sérénité presque onirique, un dernier souffle de grâce dans un film déjà chargé d’émotions et de réflexion

NOTE : 16.30

FICHE TECHNIQUE


DISTRIBUTION

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