Pages

vendredi 30 octobre 2015

LOLO de Julie Delpy (Une Ferrari cabossée)

LOLO de Julie Delpy, comédie (enfin si on veut) française (hélas même pas du Adam Sandler ou du Judd Apatow).

Le jeu de mot que j'ai fait dans le titre était facile, mais à l'arrivée vu le nombre de fois que le film parle de seins, de chattes ou de bites, je ne suis pas si éloigné que cela.

Qu'est-il arrivé à Julie Delpy capable de nous faire sourire avec plaisir avec sa trilogie "Before" mais à chaque fois qu'elle revient en France (Skylab ou celui-ci) ou elle sert de la soupe, on préfère voir le monolithique Ethan Hawke que le quartet qu'elle a mis dans cette aventure.

A quelque chose près, on se croirait dans la comédie Supercondriaque de Dany Boon, ce qui implique que les grands esprits de rencontrent avec ce film insignifiant.

A commencer par les dialogues, qui sont d'un niveau rarement atteint, dès le début on a le droit à un dialogue dans une piscine entre Viard et Delpy, sur l'effet de l'eau à bulles sur leur "chatte", vulgaire moi, non car ce sont les dialogues crus que nous infligent Julie Delpy, faire du féminisme est-il compatible avec être drôle, pas certains. On continue avec Lolo qui compare les oreilles de Boon avec Dumbo (déjà fait mille fois par Boon lui-même) ou du genre avoir des grandes oreilles et une grosse "bite" dans la même phrase.

Résultat de recherche d'images pour "lolo delpy"


Violette (Delpy) est Directrice Artistique à Paris, célibataire ultra-snob, 45 ans , en manque se sexe. En Thalasso avec sa copine Ariane (Viard) elle décide de se taper un plouc car selon les dires de la grand-mère d'Ariane les cons baisent bien (pas pu vérifier). Jean René (Boon) incarne donc le beauf sur pattes : sandales, chaussettes blanches, intérêt limité pour l'art  et ingénieur informatique donc ennuyeux. La première rencontre entre Violette et Jean René va rester dans les annales au même titre que la mort de Cotillard dans The Dark Knight avec un lâcher de Thon sur Violette mémorable et les mauvais esprits de la relation Thon/Femmes.

Résultat de recherche d'images pour "lolo delpy"

Il lit l'Equipe quand elle feuillette le Monde (donc le plouc et la bobo), il s'endort sur un SMS quand elle hante les nuits parisiennes en embrassant les Peoples sans poser les lèvres (ouah la classe) dans ces People Karl Lagerfeld (crédité au générique) avec son mannequin chéri (lui pas crédité, il y a de la jalousie dans l'air).



Mais bon, Jean-René (et oui un prénom plouc) est un bon coup car il en a une grosse et fait bien les Cuni (pas Mila), et oui du côté de Julie et de ses copines une chatte et une chatte et une bite et une bite.

Il y a beaucoup de scènes qui relate de l'Oedipe, un bébé qui suce des seins plus gros que lui (est-ce lolo qui suce les lolo) ou devant Le Village des Damnés de Carpenter, avec le message doit-on faire des enfants ou doit-on les noyer avant qu'ils deviennent des psychopathes.


Résultat de recherche d'images pour "lolo delpy"

Comme Psychopate, Vincent Lacoste (Lolo) ne fait pas vraiment peur, il ressemble plus à Snoopy qu'autre chose.

Les décors sont d'un ridicule, pas de grands axes mais des petites rues étroites (oh oui une allusion sexuelle) et puis par contre Jean René (j'ai du mal avec le prénom) habite un appartement avec de grandes baies vitrées à Nanterre avec la vue sur des tours en bétons, mais s'extasie pour un morceau de Tour Eiffel au loin, idem quand il est à Londres avec le même type de baie vitré , mais ayant réussi se retrouve avec une nouvelle vie (le côté bobo vous dis-je).



Les costumes, en tous cas ceux de Lolo (pas signé Lagerfeld enfin on l'espère) n'ont pas du avoir un impact sur le budget du film, étant en slip et torse nu pendant une grande partie du film (un fantasme de Julie, car déjà dans Skylab il était en slip), Mesdames et Messieurs si vous aimez les garçons en slip ou nu prenez les films de Louis Garrel ou Johan Libereau au moins vous verrez du muscle et de la chair, on dirait une saucisse sèche.

La réalisation en plus de ses fantasmes, nous donné droit à deux oeufs à la coque en forme de seins(on parle de mouillette bien sûr). On a le droit à quelques propos lourd sur l'homosexualité et du racisme, ou Ramsy invective Boon qui doit le prendre il pense pour un voleur car arabe (oui degré zéro).

Résultat de recherche d'images pour "vincent lacoste en slip"
Oui tout le film, tourne autour du sexe et le couple Boon/Delpy est aussi crédible que Joey Starr/ Julie Gayet ,mais là le film ne mérite pas Dix pour cent de notre temps.

Pour une fois Vincent Lacoste (ma tête de turc préférée) n'est pas responsable de tout le naufrage (Le Titanic est battu), on va partager le désastre en quatre (quel progrès pour Lacoste). Nous vous inquiétez (ou pas d'espoir) il joue aussi mal qu'une endive et on a envie de lui foutre des baffes dans la gueule pour le réveiller.

Gros budget sur les Shamallow, car on ne comprend pas ce que dise les acteurs, et puis à un moment j'ai failli demander au projectionniste d'accélérer la bobine, tellement c'est lent.

Résultat de recherche d'images pour "vincent lacoste en slip"

Maintenant allons comprendre pourquoi des journaux donnent une note de 4 étoiles au film, il n'y a rien au firmament, le cinéma comique français est mort, vive le cinéma d'Amérique du Sud.

Ou on va regarder Tanguy.

Note : 3.60

FICHE TECHNIQUE

Réalisation : Julie Delpy
Scénario : Julie Delpy et Eugénie Grandval
Musique : Mathieu Lamboley et Matthieu Sibony
Montage : Virginie Bruant
Photographe : Thierry Arbogast
Producteur : Michael Gentille
Costumes : Pierre-Yves Gayraud

DISTRIBUTION























    Aucun commentaire:

    Enregistrer un commentaire