Pages

mardi 27 octobre 2015

UN ANCIEN ACTEUR COMIQUE PRESIDENT DU GUATEMALA (Une chance de reconversion pour nos comiques pas drôle)

Le comique Jimmy Morales a été élu, dimanche, président du Guatemala. Sans aucune expérience politique, il se présentait comme un candidat anti-corruption.

Dans le film «Neto», Jimmy Morales incarnait un homme qui devenait presque chef d'Etat par accident. Mais la victoire de dimanche est bien intentionnelle pour Jimmy Morales. Le comique et acteur guatémaltèque a été élu président du pays avec 68,6% des voix, une victoire écrasante devant l’ex-Première dame et candidate, Sandra Torres, qui n’a reçu que 31,4% des voix. «Avec ce vote, vous m’avez fait président, j’ai reçu un mandat et ce mandat doit servir à lutter contre la corruption qui nous a rongés», a déclaré dans un message télévisé celui qui prendra ses fonctions présidentielles le 14 janvier prochain.
Avec la victoire de Jimmy Morales, c’est un signal fort que les Guatémaltèques ont envoyé au monde politique. L’ancien président Otto Pérez a été contraint à la démission, provoquant cette élection, après avoir été placé en garde à vue sur des soupçons de corruption. Lui et son ancienne vice-présidente Roxana Baldetti sont accusés d’avoir dirigé un réseau de corruption au sein des douanes, offrant des ristournes sur les taxes d’importation à des hommes d’affaires, principalement chinois. Les autorités les soupçonnent d’avoir empoché chacun 800.000 dollars entre mai 2014 et avril 2015, sur 3,8 millions de dollars détournés. L’ancien chef de l’Etat guatémaltèque aurait même reçu un appartement en remerciement pour ses services, des soupçons qui ne passent pas dans le pays où plus de la moitié des habitants vit sous le seuil de pauvreté.

«Nous devons tous nous mettre à la hauteur des attentes du Guatemala, car le mandat que nous avons reçu est pour combattre la corruption», a déclaré dimanche Jimmy Morales
Résultat de recherche d'images pour "film de jimmy morales"
Résultat de recherche d'images pour "film de jimmy morales"


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire