Quelle était verte ma vallée disait John Ford, mais ici la forêt verte est plus Rouge de sang et de la couleur de ses habitants.
J'avais hâte de voir ce film, présenté au Festival Américain de Deauville cette année, et conseiller par un spécialiste es-horreur, en la présence et du réalisateur et de sa comédienne principale (également compagne dans sa vie privée).
Je m'attendais évidemment vu le buzz, à 100 minutes d'horreur totale à en vomir, si on en croyait la bande-annonce. Mais déjà il faudra attendre 45 minutes de palabres avant que le film commence vraiment avec un accident d'avion au dessus de la forêt amazonienne qui nous fera froid dans le dos, et la rencontre des petits hommes rouges, qui ressemble à des haricots.
Tout part de Justine (Lorenza Izzo) qui étudie à New York à l'université Columbia, elle est la fille d'un riche avocat travaillant aux Nations Unies. Elle a remarque Alejandro (Ariel Levy), chef d'un petit groupe de militants sur le campus, qui rêve d'accomplir quelque chose de grand, quelque chose qui durera après ses études.
Il invite son groupe à le suivre jusqu'au Pérou, pour arrêter une compagnie pétrolière qui est sur le point d'exterminer une tribu d'indigènes, en cherchant à obtenir les droits du terrain sur lequel vit la tribu, afin de le déboiser. Justine n'est pas sûre de s'intéresser réellement à la protection de la forêt, mais elle veut se rapprocher d'Alejandro, et pense que l'aventure ne sera pas particulièrement périlleuse.
Une fois sur place, malgré des tensions, la mission est un succès. Mais sur le trajet du retour leur avion de fortune s'écrase en pleine forêt. Les survivants vont être confrontés aux dangers de l'Amazonie, mais surtout à la tribu qu'ils tentaient de protéger, qui est en réalité cannibale....
Le postulat du buzz du film, part de cette dernière phrase, mais que d'attente avant d'en y arriver, en effet sur 100 minutes du film , on a que 15 minutes d'horreur, ce qui minimise l'horreur.
Quand on y regarde bien, récemment l'horreur c'est invité sur nos écrans, on montrant des animaux encore vivants, pendus comme des bêtes, le sang giclant encore, et bien nos petits hommes rouges font de même avec nos humains, les mangeant tous crus encore vivant, qu'est ce qui est le plus terrible, la réalité ou le cinéma.
Habitué du KFC je ne suis pas choqué plus que cela, par les images du film, qui finalement sont assez anodines, par rapport de ce que j'en attendais, on a vu pire au cinéma.
Je soupçonne le réalisateur de ne pas être aussi écologiste que cela, car nos activistes sont quand même de sacré fripouille, pour faire du buzz, et mes petits haricots rouges mangeant ces activistes mais pas les milices qui viennent les massacrer.
Par contre je dirais à Lorenza Izzo de faire attention à son cher et tendre (pas la chair) , car en deux films elle massacre Keanu Reeves dans Knock Knock et subit les assauts des cannibales.
Bon, c'est vrai ce n'est pas le cinéma que j'adore, mais de temps en temps cela ne fait pas de mal dé déguster ce type de films pour se marrer un peu.
Et puis à l'arrivée, ai-t'on dans un cauchemar ou dans la réalité ?
Note : 9.80
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Eli Roth
Scénario : Guillermo Amoedo, Nicolas Lopez et Eli Roth
Direction Artistique : Nicholas Tong
Décors : Nicholas Tong et Armann Ortega
Costumes : Elisa Hormazabal
Son : Mauricio Molina
Montage : Camilo Campi
Musique : Manuel Riveiro
Production : Miguel Asensio, Molly Conner, Nicolas Lopez, Eli Roth et Christopher Woodrow
DISTRIBUTION
- Lorenza Izzo : Justine
- Ariel Levy : Alejandro
- Aaron Burns : Jonah
- Daryl Sabara : Lars
- Kirby Bliss Blanton : Amy
- Nicolás Martínez : Daniel
- Magda Apanowicz : Samantha
- Ignacia Allamand : Kara
- Sky Ferreira : Kaycee
- Richard Burgi (V.F. : Bernard Lanneau) : Charles, le père de Justine
- Ramon Llao : Le guerrier chauve de la tribu
- Matias Lopez (V.F. : Emmanuel Garijo) : Carlos
- Eusebio Arenas : Scott
- Antonieta Pari : La chef de la tribu
- Cody Pittman
- Mary Dunworth
- Eric Kleinsteuber
- Carolina Chacon
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