Dans un nouveau trailer nostalgique parsemé d’inexactitudes, Renée Zellweger (Bridget Jones, Chicago), forçant ses mimiques, imite l’icône hollywoodienne Judy Garland et entonne The Trolley Song, Come Rain or Come Shine ou encore Over The Rainbow.
Dirigé par Rupert Goold (True Story) et basé sur la pièce End of the Rainbow de Peter Quilter, le biopic musical présente, comme promis, des tubes du catalogue de Garland, chantés par Zellweger elle-même.
Sans surprise, le trailer s’attarde sur les addictions et la toxicomanie de Judy Garland, ses problèmes d’anxiété et les difficultés financières rencontrées au cours de sa tumultueuse carrière. Le film est également centré sur son ultime histoire d’amour avec son cinquième et dernier mari, Mickey Deans, campé par Finn Wittrock. Au casting, nous retrouvons notamment Rufus Sewell dans le rôle du producteur Sidney Luft et Michael Gambon dans celui du manager Bernard Delfont.
Les choix de Rupert Goold s’avèrent plutôt fidèles au mythe : costumes, maquillages et décors semblent avoir été minutieusement choisis afin de retracer le parcours d’une femme exploitée par la machine hollywoodienne qui la fabriqua. La bande-annonce présage une mise en scène nerveuse et montre également la jeune Judy sur le plateau du Magicien d’Oz. Notons la présence de sequins rouges décorant les lettres du titre qui rappellent les iconiques souliers de rubis de Dorothy.
« Depuis plus de quarante ans, Judy Garland aimait et divertissait son public », déclare le réalisateur britannique. « Mais elle a payé le prix d’une enfance perdue face à Hollywood, d’un épuisement émotionnel et du désir d’une vie normale au-delà de l’arc-en-ciel ».
Rupert Goold espère que cette « histoire émouvante exposera l’héritage de Garland à la nouvelle génération » et ajoute qu’il ne voulait en aucun cas que Zellweger personnifie la vedette de A Star Is Born, mais plutôt qu’elle « s’approprie les chansons ».
En 1968, la chanteuse débarque à Londres pour se produire à guichets fermés au Talk of the Town. Cela fait trente ans déjà qu’elle est devenue une star planétaire grâce au Magicien d’Oz. Enfant prodige engagée par la MGM, Judy chante depuis quatre décennies pour gagner sa vie. Elle est épuisée. Hantée par une enfance sacrifiée pour Hollywood, elle aspire à consacrer du temps à ses trois enfants (Liza Minnelli, Lorna et Joey Luft, tous aperçus brièvement dans la bande-annonce). Judy Garland décède à Londres le 22 juin 1969 à l’âge de 47 ans.
En projet depuis 2011, le biopic très attendu fait déjà l’objet de critiques virulentes. Les détracteurs ont pour principale cible la performance vocale de l’actrice et regrettent que le mythique concert donné au Carnegie Hall le 23 avril 1961 ou le Judy Garland Show ne soient pas évoqués.
En juin dernier, Liza Minnelli avait démenti la rumeur selon laquelle elle aurait aidé Zellweger à se préparer pour le rôle, en publiant un message précisant qu’elle n’avait jamais rencontré l’actrice : « Je n’ai jamais parlé à Renée Zellweger. Je n’approuve ni ne sanctionne le prochain film sur Judy Garland ».
Pour rappel, Miss Show Business a déjà inspiré plusieurs biopics dont Rainbow de Jackie Cooper en 1978 et Judy Garland, la vie d’une étoile de Robert Allan Ackerman pour lequel Judy Davis remporta le Golden Globe de la meilleure actrice en 2002.
Judy prendra l’affiche le 27 septembre, distribué par Pathé.
Source : Ciné Chronicle
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire