Sophia Loren n’est pas la première comédienne à jouer dans une adaptation cinématographique du roman de Romain Gary, La Vie devant soi. En 1977, le réalisateur israélien Moshe Mizrahi s’offre Simone Signoret dans le rôle de Madame Rosa et le film remporte un franc succès, avec à la clef le César de la Meilleure Actrice et l’Oscar du Meilleur Film dans une Langue Étrangère.
Comme nous l’apprend Variety, cette-fois ci, Edoardo Ponti, fils de Sophia Loren et de Carlo Ponti, se met à son tour au défi d’adapter ce prix Goncourt de 1975. Pour son film, dont le tournage a déjà débuté, il met en scène sa mère dans le rôle de Madame Rosa, une femme juive qui a survécu à l’Holocauste et qui partage une relation très forte avec Momo, un jeune sénégalais de 12 ans.
Ce n’est pas la première fois que Edoardo Ponti travaille avec sa mère Sophia Loren. Il s’est d’ailleurs exprimé quant au fait de collaborer avec elle sur ce nouveau film…
À 84 ans, elle souhaite mettre tout en œuvre pour faire un film aussi profond que stimulant, tant émotionnellement que physiquement. L’énergie et la passion avec laquelle elle aborde chaque scène est une merveille à regarder.
Ponti n’a pas hésité à expliquer que son adaptation n’aura rien à voir avec celle de Mizrahi, réalisé il y a quarante-deux ans. Tout d’abord car à l’époque où Simone Signoret incarnait Madame Rosa, elle avait seulement 56 ans. Sophia Loren, elle, ne va pas tarder à souffler ses 85 bougies. Le décalage entre les deux créations sera évident, mais peut ainsi apporter un nouveau souffle à l’histoire de Romain Gary. On précise également qu’en 1977, Moshe Mizrahi a proposé une version partant du point de vue de Madame Rosa tandis que Ponti a plus opté pour celui de Momo.
Le réalisateur italien compte exposer les trois facettes de l’histoire de Romain Gary, à sa manière. Tout d’abord en racontant l’histoire d’amour et d’amitié improbableentre Madame Rosa et Momo, puis celle d’une famille moderne, puisque le personnage de Sophia Loren comptera parmi ses enfants, une femme transgenre (Abril Zamora), deux enfants de la rue dont un sénégalais (Ibrahima Gueye) et l’autre roumain. Et enfin, l’aspect politique fera évidemment partie de la création de Ponti, bien qu’il ne prenne qu’une place minime.
Palomar produit le long-métrage, dont la sortie est prévue au mois de mars 2020.
Source Ciné Séries
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