A mon niveau je ne vais pas faire l'historique de la salle qui a commencé en 1962 et toujours existant, mais la partie quand elle a été Salle de Cinéma.
A la différence des salles que je fréquentais dans les salles de quartier , comme le Louxor (films Bollywood et Arabe), Trianon (Karaté), Brady (Horreur) Cinex (Films de Guerre) au Déjazet j'ai pu voir des classiques du cinéma comme Mayerling, Pierre et Paul, Pierrot le fou, et d'autres films du même type, qui a instruit ma jeune culture de cinéma.
C'est le seul théâtre du "Boulevard du Crime" cher aux Enfants du Paradis à avoir survécu, étant situé du côté du boulevard ayant échappé aux transformations haussmanniennes de 1862, et notamment au percement de la place du Château-d'Eau (actuelle place de la République). Abritant des fresques d'Honoré Daumier, la salle a été inscrite sur l'inventaire des Monuments historiques le 6 décembre 1990.
Le 20 avril 1939, le Déjazer devient un cinéma passant progressivement de 900 à 530 places, le second balcon ayant été fermé et les loges du parterre supprimées. Présentant en seconde exclusivité les films de Marcel Carné, Jean Renoir, Henri-Georges Clouzot, la programmation met à l'honneur le film noir. Marcel Carné y tourne les scènes d'intérieur des Enfants du Paradis en 1945, la salle ayant été fermée durant l'occupation. Rebaptisée "Le France" en 1964, elle subit la désaffection du public au début des années 1970. Elle est destinée à disparaître en 1976 quand la Société d'exploitation d'art cinématographique (Sedac), présidée par Jean Bouquin, ancien créateur de mode et fondateur du théâtre Campagne-Première un an auparavant, en rachète le bail commercial, l'immeuble étant quant à lui propriété de la Banque de France. Sa Réhabilitation en tant que théâtre est entreprise au prix des démarches administratives (le lieu ayant perdu son droit d'exploitation théâtrale) et de gros travaux (balcons, scène et loges, l'immeuble de la rue Béranger qui les abritait ayant été entre temps vendu); la programmation cinématographique est durant ce temps maintenue.
Le 8 février 1977 , c'est Coluche qui inaugurera le nouveau Déjazet Music-Hall.
Je me rappelle d'un cinéma qui avait une offre originale. On avait droit à un catalogue inédit de films de tous genres, polars, films de sabres, kung fu mais aussi rom-com. La programmation donnait l'impression d'achat à pas cher, de films à l'origine importables. On pouvait y passer la nuit regarder 3/4 films aux genres joyeusement mélangés. Et on pouvait avoir café et croissants le matin. S'y rejoignaient un mélange d' insomniaques, de cinéphiles, de prostituées. J'ai bcp aimé et endroit improbable
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