" Jacques Arnault, président de l'ONG "Move for Kids" a convaincu des familles françaises en mal d'adoption de financer une opération d'exfiltration d'orphelins d'un pays d'Afrique dévasté par la guerre. Entouré d'une équipe de bénévoles dévoués à sa cause, il a un mois pour trouver 300 enfants en bas âge et les ramener en France. Mais pour réussir, il doit persuader ses interlocuteurs africains et les chefs de village qu'il va installer un orphelinat et assurer un avenir sur place à ces jeunes victimes de guerre, dissimulant le but ultime de son expédition ....."
On pouvait s'attendre d'apprendre plein de choses sur ce fait divers sordide, à l'arrivée on ne comprend pas grand chose pas faute à la lenteur du film pour essayer de comprendre, mais on s'est fait ensabler dans ce grand désert Africain.
Le réalisateur répète à envie les transactions pour achetez ces enfants, sans s'occuper des motivations de ces personnages (pour et contre) qu'il oublie totalement, ce qui devient abscond à force.
Les propos prêtés aux personnages semblent nébuleux et on si on est pas au fait de cette histoire on perd le fil de cet imbroglio.
C'est à partir de la scène finale de l'arrestation (très bien faîte par ailleurs) que l'on devrait s'intéresser au film, hors il se finit sur cette image, et on ne s'est pas la suite donner aux événements que l'on vient de suivre. Aucune indication même sur un bandeau, nous indique les poursuites que les protagonistes ont subis, en tous cas les vrais, car ici les acteurs de ce vaudeville rocambolesque ne portent pas les noms des vrais acteurs de l'affaire.
Pendant près de deux heures, on va suivre les transactions et la vie dans ce camp de ce groupe de personnes, dînant, jouant de la musique, jouant à la pétanque, sans véritablement avoir d'antipathie avec les personnages dont les deux principaux sont quand même des malades et des escrocs, mettant en danger des vies humaines dont des enfants dans un pays en guerre.
Finalement un documentaire aurait mieux fait l'affaire.
Les comédiens Vincent Lindon fait du Vincent Lindon, on aime ou on aime pas. Louis Bourgoin ou Valérie Donzelli sont en introspection totale, Philippe Rebot est là mais on ne sait pas pourquoi, et Reda Khateb commence à avoir trop de rôle, ce qui implique qu'l ne se donne plus à fond, il faudrait qu'il mette la pédale douce, ici il est insupportable outre son rôle mais également dans son jeu.
J'avais un avis défavorable sur les protagonistes de cette affaire, des esclavagistes des temps modernes, le film ne me donne pas l'occasion d'avoir un autre avis, ou de le conforter.
Un film bien sorti, pour rappeler au votant que Vincent Lindon doit avoir son César.
Note : 11.30
FICHE TECHNIQUE
Réalisation ; Joachim Lafosse
Scénario ; Joachim Lafosse, Thomas Van Zuylen et Bulle Decarpentries
D'après l'oeuvre de ; François Xavier Pinte et Geoffroy d'Ursel
Production ; Sylvie Pialta
Assistante Réalisatrice : Caroline Tambour
Photo ; Jean-François Hensgens
Montage , Sophie Vercruysse
Son ; Christophe Giovannoni Ingrid Simon, Valérie Le Docte et Thomas Gauder
Décor ; Olivier Radot
Casting : Gigi Akoka et Amine Louadni
Costumes : Pascaline Chavanne
DISTRIBUTION
- Stéphane Bissot : Marie Latour
- Raphaëlle Lubansu : Nathalie Joris
- Jean-Henri Compère : Roland Duchâteau
- Philippe Rebbot : Luc Debroux
- Yannick Renier : Chris Laurent
- Tatiana Rojo : Christine Momboza
- Catherine Salée : Sophie Tinlot
- Luc Van Gunderbeeck : Yves Meynard
- Bintou Rimtobaye : Bintou
- Nahar Salah Abakar : Hassan
- Ahmad Majoubi : Chef Olafi
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