"Michèle fait partie de ces femmes que rien ne semble atteindre. À la tête d'une grande entreprise de jeux vidéo, elle gère ses affaires comme sa vie sentimentale : d'une main de fer. Sa vie bascule lorsqu’elle est agressée chez elle par un mystérieux inconnu. Inébranlable, Michèle se met à le traquer en retour. Un jeu étrange s'installe alors entre eux. Un jeu qui, à tout instant, peut dégénérer."
ATTENTION SPOILERS
Le Film est interdit au moins de 12 ans, ce qui est un peu léger , au vu du sujet et des images du film, sans compter les dialogues.
Je suis mal à l'aise après la vision du film
Tu vas peut être apprécié le considérant comme du cinéma, ce que j'en doute
Il(s) sont tous autant l'un que l'autre psychopathe et pas seulement l'agresseur
Nous sommes autant voyeurs que spectateurs devant autant de perversité
Vous vous ferez une idée de vous même, dans quel rôle vous aimeriez être
ELLE, c'est Michèle , femme forte dans la forme, mais manipulatrice envers ces proches, et dont une scène de viol, se transforme en scène de perversion
Contrairement à ce beaucoup pense, il ne s'agit pas d'un films sur la vengeance d'une femme sur un homme, mais celle d'une femme contre la société qui l'entoure.
Ce n'est pas aussi un thriller, car si on est vigilant dès la première scène du film, vu la carrure du violeur, et ses yeux (pour les spectateurs français) sont très reconnaissables, heureusement d'ailleurs que ce n'est pas le sujet du film, sinon on est parti au bout de 3mn.
C'est le retour très attendu du hollandais "violent" qui n'avait plus tourner depuis 10 ans (Black Book) et vient aujourd'hui adapter en France , le roman de Philippe Djian "Oh" (Romancier de 37°2 le matin).
"Elle" est à la limite fasciste dans le domaine de la perversité, car il m'a mis mal à l'aise dès la première image, jusqu'à la fin, car non seulement et d'un esthétisme vulgaire, mais il en exagère tous les processus pendant le film, ne s'arrêtant jamais , ou il aurait pu mettre la pédale douce.
Michèle est un mélange de Sharon Stone (Basic Instinct) et Demi Moore (ShowGirls) , avec une famille au diapason.
En commençant en bas de l'échelle, il y a Vincent, le fils de Michèle (Jonas Bloquet le jeune acteur de l'Elève libre) un peu dégagé du bulbe, amoureux de Josie (Catastrophique Alice Isaaz) qui ne s'aperçoit même pas intellectuellement que l'enfant attend sa femme est noir, et qu'il n'est donc pas le père, dans le même état que sa mère finalement absent de responsabilité.
Dans les amies de Michèle, il y a Anna (Anne Consigny) collaboratrice de Michèle, qui ne s'aperçoit pas que son marie Robert (Christian Berkel) la trompe depuis longtemps avec sa meilleure amie, et qui pardonnera bien vite à Michèle (ah le monde d'aujourd'hui).
Il y a aussi son ancien mari Richard Berling, qui s'étonne que son ex n'appelle pas la Police suite à ce qui est arrivé à Michèle, mais qui la battait quand il était ensemble, et qui connait donc la perversion de sa femme.
Il y a aussi ces deux voisins , Rebecca (Virginie Efira) bourgeoise bigote, qui ne s'étonne pas des sorties de son mari pervers, si des marques que Michèle va lui inscrire sur le corps .
Et dans son couple Rebecca est mariée avec Patrick (Laurent Laffite sous somnifère) pervers sui s'en prend à a voisine sexuellement mais qui a l'avantage que cette dernière lui laisse quand même beaucoup de possibilité pour arriver à ses fins, mais il a un air de Superman, se faisant transpercer la main, et quelques jours plus de blessures sur la main. Mais à l'arrivée à côté de la famille de Michèle c'est un boyscout.
Dans la famille Perverse, demandé la mère, vieille chatte en rut, se tapant Kevin un gigolo (Arthur Mazet) qui se prenne cul et bourse nus dans la maison de maman et devant toutes la famille s'il le faut.
Dans la famille Perverse, on passe au père de Michèle qu'on ne voit qu'à travers des reportages à la télévision, et qui a été un grand sérial Killer il y a quelques 30 ans au moins, et dont la fille (Michèle) n'est peut être pas si innocent que cela.
Peut-on s'étonné ensuite que Michèle, soit une obsédée de l'aveuglement de qui lui arrive , avec une perversion de la femme avec un grand "F" envers cet inconnu qui lui est pas venu lui offrir des fleurs.
On est presque dans l'univers d'un film érotique (avec Verhoeven c'est une qualité) avec cet univers en huit clos dans cette maison, ou la porte de la rue est ouverte, alors qu'elle vient de se faire violer.
La première scène du film après le viol, ou Huppert dans son bain se détend dans sa mousse avec une tâche de sang au milieu de la mousse.
Et c'est comme ça tout le film, comme un hachis parmentier avec beaucoup de couche de trop, avec beaucoup de Hachis et peut de Parmentier.
Je ne considère pas cela, comme du cinéma, j'en suis désolée pour ceux qui pensent le contraire, avec une mise e scène en abîmes trop stylisée qui m'ennuie, et ce sentiment d'être mal à l'aise devant ces scènes à répétition de perversité pour exciter le challans mais ne démontrant aucun cinéma, comme dans cette scène de jeu vidéo, qui montre bien que Verhoeven pense avec son sexe, et que la femme n'est qu'un objet sexuel (sa filmographie est longue dans ce sens) même quand elle se défend.
Finalement fermons la fenêtre et laissons les volets clos
Note : 12.40
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Paul Verhoeven
Scénario : David Birke et Harold Manning
D'après l'oeuvre de : Philippe Djian
Musique : Anne Dudley
Producteur : Said Ben Said et Michel Merkt
Maquillage : Sophie Farsar
Coiffeur : Frédéric Souquet
Montage Son : Cyril Holtz et Alexis Place
Son ; Jean Paul Mugel, Alexis Place et Katia Boutin
Scripte : Bénedicte Darblay
Costumes ; Nathalie Raoul
1er Assistant Réalisateur ; Brieux Vanderswalm
Directeur de Production : Oury Milshtein
Casting : Constance Demontoy
Décors : Laurent Ott
Montage : Job ter Burg
Photographie : Stéphane Fontaine
DISTRIBUTION
Alice Isaaz : Josie
Vimala Pons : Hélène
Arthur Mazet ; Kevin
Stéphane Bak : Omar
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