"Si Nolan et sa femme Joy vivent sous le même toit, ils font chambre à part depuis longtemps. Employé de banque modèle, Nolan affiche pourtant un air absent et se montre insensible à une promotion. Rien ne semble pouvoir combler le vide de son existence.
Un soir, alors qu'il circule le long d'une avenue déserte, il fait la rencontre de Léo, jeune homme écorché. Rattrapant le temps perdu, Nolan retrouve un nouveau sens à sa vie et décide enfin de ne plus se mentir..."
Difficile dès le début du film de ne pas faire une relation entre le personnage de Nolan (Robin Williams) dépressif, solitaire et absent de la réalité de la vie et de ce qui est arrivé à l'acteur lui-même décédé quelques temps après , après une grave dépression.
Et c'est donc très difficile de détacher notre esprit de cette histoire, somme toute traditionnelle d'un homme ne sachant donner du plaisir à sa vie, et cacher pendant des années son homosexualité non assouvie apparemment , avec une femme qu'il connait au moins depuis 40 ans et qui fait chambre à part , mais leur relation indécente pour lui se passe finalement pas si mal, chacun vacant à ses occupations dans le mensonge.
Elle refusant d'ouvrir les yeux et lui de s'assumer pendant longtemps, mais même quand cela arrive comme il va rencontrer Léo (Roberto Aguire) jeune prostitué masculin , qui fait son numéro de charme pour 100 $ ou plus si affinités.
Ces affinités, Nolan ne va jamais franchir le pas, malgré sa passion fulgurante pour ce jeune voyou (il a des gros problèmes avec un autre tapin et dealer du nom de Eddie (Giles) Matey) qui va le faire chanter.
On peut noter que les acteurs et surtout Robin Williams est soujoué, tellement au ralenti, qu'on a envie de prendre la zapette et d'accéléré l'image, étonnant de la part d'un réalisateur qui était habitué au film d'action, dont un ou deux seulement est sortis en France.
Sans la mort de Robin Williams en 2014 (remarqué le temps qu'il a fallu pour le sortir en salles chez nous, finalement dans une semaine creuse), est ce que ce film (plutôt Télé-film pour HBO) ne serait pas sorti directement en DVD;
Donc un manque évident d'action et d'explication, qui nous laisse dans le vide ne comprenant pas beaucoup son point de vue et il nous rend encore plus dépressif qu'en rentrant dans la salle.
Pour le dernier film de Robin Williams pour un rôle à l'opposé de celui de la version américaine de La Cage Aux Folles, on sera peu exigeant, par respect de cette immense acteur.
A l'arrivée, un film qui pour moi n'atteint pas son but, pensant plus à l'acteur qu'à la cause, bien dommage.
Note : 11.90
FICHE TECHNIQUE
Réalisation ; Dito Monteil
Scénario : Douglas Soesbe
Musique ; Jimmy Haun et David Wittman
Production : Monica Aguirre Diez Barroso, Ryan Belenzon, Mia Chang, et Jeffrey Gelber
Maquillage , Georgia Dunn
Coiffure : Rachael Latham
Effets Visuels : George Loucas
Costumes ; Carlos Rosario
1er Assistant Réalisateur Urs Hirschiegel
Directeur de Production : Mark Moran et Max A.Butler
Casting : Kim Petrosky
Décors ; Angela Messina et Brit Doyle
Montage : Jake Puskinsky
Photographie : Chung-Hoon Chung
DISTRIBUTION
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