Un cinéaste Suisse (et oui personne n'est parfait) est en train de manger les trous de notre gruyère national qu'est notre cinéma, fait de trou , des petits trous, toujours des petits trous.
Voici de nouveau le génial gentil réalisateur dingue de I Will Ferrel et 3 Days in Seoul que je vous avais fait découvrir avec bonheur sur mon blog, cette fois la vitesse supérieure est déclenchée avec un court-métrage très intriguant qui vous fera poser des questions sur votre existence et à quoi elle sert.
Cette fois, il laisse les stars tranquilles, ne les poursuivant plus dans leurs salles de bains (la chambre d'hôtel n'étant qu'une excuse) et suit un homme Pierre (Philippe Duclos) un peu perturbé du bulbe qui veut sortir en pleine nuit, alors que sa famille retranché dans la cuisine (enfin derrière une table de la cuisine) veut l'empêcher sentant le malheur arrivé.
Habillé et seul avec la laisse du chien (mais sans le chien, il y a du Tati là dedans), Pierre va se diriger vers un point bien précis lumineux sur les quais de Paris (non on est pas dans Kazan) que d'autres suivent dans la rue, vers l'extase ? , des extra-terrestes ? , un concert de Doc-Gyneco, on ne sait pas et on ne le saura pas, en tous cas toutes ses personnes , dont nos deux connards(sic) préférés (Joachim et Matthieu) vont passer la Nuit Debout.
Pas étonnant de retrouver cet univers loufoque de ce réalisateur et de ses copains qui se cachent sous de multiples pseudos comme ici Mr Jadis, La Vie Absurde , Fait beau l'Hiver, Damien Blanc de peur de découvrir que c'est l'héritier de Max Pecas, non ici il s'agit de Matthieu Morlen, le Suisse vivant le plus célèbre après Roger Federer, nous montre que le cinéma ce n'est pas que Fast and Furious et Creed (ah ah) et que le cinéma c'est le début de la folie des hommes.
On suivra cet homme Pierre sur la défensive dès qu'ils croisent la nouvelle génération et leurs langages , dont les images nous rappellent les années 50 dans un Paris pavés de bonnes intentions, mais avec la modernité de la musique.
On a aussi l'avantage de ne pas voir , Pierre le "Boulet", mon preneur de son préféré, mais le plaisir de voir Porsche le chien, pardon "Fuego" moi et les marques de chien j'ai du mal.
"Les anciens l'appelaient Chaos" est le film de la maturité, comme un bon gruyère dans les caves Suisse, et je serais pas surpris de le voir bientôt sur grand écran, avec des stars comme le génial Philippe Duclos (Engrenages), vous trouverez aussi la Deauvillaise (Cyrielle Claire), Pierre Megemont, Nastassja Gérard, Nicolas Feytes, Romain Pailette et Jean Luc Atlan, et bien sur les deux connards Joachim Delmotte et Matthieu Morlen (1er assistant réalisateur et le réalisateur) de ce film primé dans plusieurs festivals de Courts-Métrages et qui tourne depuis un an dans des dizaines de festivals (sans veaux).
Vous trouverez ci-dessous ce fameux court-métrage et dégustez le dans votre canapé avec une bonne bouteille de .............. Cristaline.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire