"Chine, fin 1999. Tao, une jeune fille de Fenyang est courtisée par ses deux amis d’enfance, Zang et Lianzi. Zang, propriétaire d'une station-service, se destine à un avenir prometteur tandis que Liang travaille dans une mine de charbon. Le cœur entre les deux hommes, Tao va devoir faire un choix qui scellera le reste de sa vie et de celle de son futur fils, Dollar. Sur un quart de siècle, entre une Chine en profonde mutation et l’Australie comme promesse d’une vie meilleure, les espoirs, les amours et les désillusions de ces personnages face à leur destin."
Commençons pas le difficile doublage ou sous-titre, Dollar le fils de Tao serait né en 1999 et qu'il aurait 7 ans en 2014, donc à ce rythme à la fin de cette aventure il aurait 18 ans en 2025 quand il se la joue gangster/rap fasse à son père attaché à ses revolvers.
Le film qui se partage sur trois périodes, de 1999 avec un petit écran, en 2014 avec un écran moyen, et un grand large en 2025, utilise des techniques complètement copiées pour contenir l'attention du spectateur.
En plus l'action se déplaçant de la Chine traditionnelle et communiste pour allez vers une contrée moins sauvage au niveau des droits qu'est l'Australie, vous allez me dire associés l'Australie et la Chine pourquoi pas, vu que pour l'Eurovision , l'Australie est en Europe.
Comme je suis à 8226 kilomètres de comprendre la culture Chinoise, même en faisant beaucoup d'effort, et de leur cinéma, et de penser qu'une histoire d'amour à trois (pour le choix) va m'interpeller mon esprit bien longtemps.
Toutes les scènes sont assez caricatural avec la dénonciation du capitalisme (effet facile) et ces longues très longues scènes, ou on ne sait pas où elle vont aboutir, donnant pas de sens au message ou au propos.
Le film par le réalisateur de Touch of Sin quand même, est d'un ennui profond dont on ne se réveille pas, et si je ne devais pas arrêter le film en Vod après ma dépense de 5 €, je l'aurais fait volontiers.
Bien sur l'Esthétisme du film est parfait, le cadrage est unique mais un beau film ne fait pas un bon film.
Je pense que je n'ai pas fini de souffrir avec le cinéma Chinois, et je vais m'en remettre au cinéma coréen.
Et c'est dommage, car commencer le film par Pet Shob Boys (et le finir) donnez à espérer un film à la Wong-Kar-Wai , mais on déchante vite, maintenant pour ceux qui s'extasie devant le rien, tout est possible.
Et sans parler (par respect) du surjoué de l'actrice principale qui joue Tao (Zhao Tao) qui irait bien dans certains films français produit par les Karmitz (MK2) à oui au fait le film est produit par un Karmitz.
Cela confirme de plus en plus que le cinéma Chinois m'emmerde profondément et je ne sais pas s'il y a de l'espoir, je sais que je vais me faire tuer par certains, mais le désespoir de regarder ce type de films (certainement bien mais pour d'autres). C'est pas aujourd'hui que j'irais faire un voyage en Chine, pays des non droits de l'homme (ce qu'on ne voit pas beaucoup ici).
Note : 8.10
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Zhang Ke Jia
Scénario : Zhang-Ke-Jia
Musique ; Yoshihiro Hanno
Production : Shozo Ichiyama, Nathanael Karmitz, Zhang-Ke Jia et Ren Zhonglun
Photographie ; Nelson Yu Lik-Wai
Montage : Matthieu Laclau
Décors : Liu Qiang
Directeur de Production : Zhang Dong
Maquillage : Shinji Hashimoto
DISTRIBUTION
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