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lundi 9 décembre 2019

* MILLE FILMS DE MA VIE : TOUT LE MONDE IL EST BEAU TOUT LE MONDE IL EST GENTIL DE JEAN YANNE

Dans le cadre des Mille Films de ma Vie, Je vosu propose Tout le monde il est Beau, Tout le monde il est gentil de Jean Yanne (1972) avec Jean Yanne, Bernard Blier, Michel Serrault, Jacques François et Marina Vlady.
Les multiples vies d'une station de radio généraliste Radio Plus type Europe 1 ou RTL, ou un reporter (Yanne) va subir les foudres de l'Audimat et de son patron (Blier) qui l'utilise à toutes les sauces pour gagner des auditeurs quitte à parler de Jésus au quotidien, mais Gerber le reporter est un opportuniste radical et ingérable, le conflit ne peut qu'éclater.
Pourquoi ce film : Jean Yanne et son complice de toujours Gérard Sire nous concocte un satyre du milieu de la radio, avant de s'attaquer à la télé dans Show-business, qui après coup des années après, on sent qu'il avait bien vu ce milieu très austère et fermé, ou ce qui passe à la radio reste à la radio et de la télévision à une époque où les radios libres n'existaient pas et où l'ORTF était un organisme de propagande de l'état.
16 chansons en fait presque une comédie musicale, et des répliques singlantes contre le pouvoir politique ou des radios en fait un des monuments de l'époque gros succès public mais qui fit scandale par son propos.
Entourés de ses complices et compères habituels que l'on verra dans ses prochains films (il en fera 7) Preboist, Serrault, François, Prévost, Garcin, Proslier et bien sûr Blier, Yanne nous sert ici un film qu'on peut voir comme un futur prémonitoire du monde de la culture.
Jean Yanne que j'adore sur tout, aurait adoré notre époque et tout le monde en prendrait pour son grade.
Comme tous les films de Yanne , plein d'indices ou de running gag circule en arrière plan ou sur l'affiche.
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DISTRIBUTION

Résumé Complet
Christian Gerber, reporter à « Radio Plus », est dans un pays d'Amérique andine1 pour tenter de rencontrer Ricardo Salinas, chef rebelle révolutionnaire s'opposant au gouvernement militaire péruvien et disciple du Che Guevara. Réussissant après maintes difficultés à l'interviewer dans son quartier général au cœur de la jungle, Gerber est contraint de rentrer en France bredouille, Salinas lui ayant cyniquement confisqué son matériel et son enregistrement.
À Paris, il constate que les radios concurrentes ont déjà diffusé des interviews de Salinas, mais se sachant le seul à avoir pu l'approcher, il précise à l'antenne qu'il s'agit de reportages bidonnés par les journalistes depuis leur hôtel. En conséquence, le président de Radio Plus ordonne le licenciement de Gerber, mais le directeur le met simplement sur une voie de garage en le nommant « superviseur des émissions artistiques » (Gerber ayant involontairement surpris le directeur dans une situation embarrassante qu'il ne souhaite pas ébruiter). N'appréciant pas le cynisme de sa radio, dont la nouvelle ligne éditoriale a été axée sur Jésus-Christ pour flatter l'audience, Gerber écrit des chansons humoristiques sur Jésus et diffuse à l'antenne une lettre de démission radiophonique critiquant la vulgarité de la direction.
Constatant la médiocrité de ses programmes, le président de Radio Plus licencie son directeur et le remplace par Gerber, qui négocie une totale liberté sur la ligne éditoriale. Dans son « journal de la vérité », Gerber n'hésite pas à prouver à l'antenne l'hypocrisie des politiques et industriels. Malgré le succès d'audience, le retrait progressif des annonceurs publicitaires met à mal l'équilibre financier de la station, forçant le président à en écarter Gerber.

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