"M" a tourné dans beaucoup de festivals dont celui
de Cannes 2018 où il a eu beaucoup de succès, abordant un double thème du viol
et de la religion, ce qui ne lui donne pas un film facile d'accès.
M » comme Menahem, enfant prodige à la voix d’or, abusé par
des membres de sa communauté qui l’adulait. Quinze ans après il revient à
la recherche des coupables, dans son quartier natal de Beni Brak, capitale
mondiale des Juifs ultra-orthodoxes. Mais c’est aussi le retour dans un
monde qu’il a tant aimé, dans un chemin où la parole se libère… une
réconciliation.
Tout ce qui aborde le thème de la religion me met souvent
mal à l’aise, et "M" malgré ses évidentes qualités de narration et de
spontanéité, je suis perdu dans le rapport avec la religion ayant aucune
connaissance profonde et pas envie de la connaître, et ici pas de distinction
parce qu'il s'agit de juifs orthodoxes.
Ce qui fait que le parcours de Menahem très compliqué et
très obscures, me laisse un peu sur le côté pendant la majorité du film, les
sous-titres du film étant à l'évidence pas le reflet des dialogues et des
situations.
D'autant que dans le film on ne sait pas tout du parcours de
Menahem Lang ancien chanteur de chœur et acteur de Amos Gitai, ce qui est
dommage pour savoir ses motivations non pas de dénoncé ce qui est louable mais
de vouloir la rédemption, ça c'est souvent incompréhensif un vieux truc des
religions de pardonner.
Le fait que le film soit filmé soit majoritairement filmé en
caméra cachée, perd de sa fluidité dans sa narration et dans sa compréhension,
malgré tout l'effort est louable mais reste très compact.
NOTE : 9.20
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Yolande Zauberman
Production : Chrales Gillibert; Fabrice Bigio et Yolande Zauberman
Montage Son : Philippe Deschamps et Xavier Thieulin
Mixage : Xavier Thieulin
Son : Selim Nassib
Montage : Raphael Lefèvre
Etalonneur : Yov Moor
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