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lundi 25 novembre 2024

18.10 - MILLE FILMS DE MA VIE : UN AMERICAIN A PARIS DE VINCENTE MINELLI (1952)0


 Dans le Cadre des Milles Films de ma Vie je vous propose  le film (chef d’œuvre) UN Américain à Paris de Vincente Minelli (1952) avec Gene Kelly Leslie Caron Georges Guétary Oscar Levant Nina Foch Noel Neill Dick Wessell Paul Maxey Ann Codee Eugene Borden Greg MacClure

À Paris, une riche héritière s'éprend de Jerry Mulligan (Gene Kelly), un jeune peintre américain. Mais celui-ci tombe amoureux de Lise (Leslie Caron), qui est elle-même promise à un autre homme, Henri.

Ce film est universellement célèbre pour sa scène finale : Jerry pense qu'il ne pourra jamais être avec Lise et fait un rêve fantastique : apothéose du film. Il rêve qu'il danse avec Lise partout dans les rues de Paris. Le fiancé de la jeune fille et tout un chœur se joignent à eux tout au long d'un ballet magistral qui dure près de dix-huit minutes. La musique du ballet (qui porte le nom du film) est de George Gershwin. Dans les dernières mesures, Henri accepte de renoncer à Lise, qui se précipite dans les bras de Jerry sous la bénédiction d'Henri. Le film s'achève.

Un Américain à Paris (1951) de Vincente Minnelli est une œuvre intemporelle qui incarne l'âge d'or des comédies musicales hollywoodiennes. Porté par l’élégance de Gene Kelly et Leslie Caron, ce film célèbre la beauté et l'esprit de Paris tout en sublimant l’art du cinéma par des chorégraphies éblouissantes et une mise en scène magistrale.

Bien que Paris soit ici une reconstitution en studio, le charme opère grâce à la magie du décor et de l'imaginaire. Montmartre, vidé de ses touristes et peuplé de peintres bohèmes et de rêveurs, devient un espace idéal, presque féerique, où les aspirations artistiques et les élans romantiques se mêlent harmonieusement. Chaque rue pavée, chaque café, chaque coin du décor semble sortir d’un tableau impressionniste, renforçant cette vision idyllique d'une ville qui incarne la créativité et l'amour.

Le scénario, centré sur Jerry Mulligan (Gene Kelly), un peintre américain tentant sa chance à Paris, explore avec légèreté les thèmes de l'amour et de l'art. La rencontre entre Jerry et Lise (Leslie Caron) donne lieu à une romance pleine de poésie, où le langage des corps et des regards supplante souvent les dialogues. Leur alchimie à l'écran est palpable, portée par la grâce innée de Caron et le charisme énergique de Kelly.

Le point culminant du film est indéniablement le numéro final, un ballet de 17 minutes inspiré par l'œuvre musicale de George Gershwin, Un Américain à Paris. Cette séquence, qui mobilise des décors inspirés de peintres français comme Toulouse-Lautrec et Renoir, est un chef-d'œuvre visuel et chorégraphique. Gene Kelly, à la fois danseur et chorégraphe, se donne corps et âme, offrant une performance qui allie technique et émotion. À ses côtés, Leslie Caron, dans son premier rôle au cinéma, illumine l’écran par sa délicatesse et son expressivité. Ensemble, ils offrent un moment suspendu dans le temps, où la danse devient un langage universel transcendant les mots.

La musique de Gershwin, omniprésente, est un autre pilier du film. Les morceaux, de I Got Rhythm à ’S Wonderful, insufflent une énergie contagieuse à chaque scène. Minnelli utilise chaque note pour sublimer les émotions et renforcer l'immersion dans cet univers onirique. Sa réalisation précise, alliée à une photographie en Technicolor éclatante, transforme chaque plan en une toile vivante.

Au-delà de son éclat visuel et musical, Un Américain à Paris est un hommage au rêve et à la passion, une célébration de la beauté sous toutes ses formes. Il évoque un Paris idéalisé, mais qui, à travers la reconstitution soignée et les performances vibrantes, devient un lieu intemporel où chacun peut se projeter.

Ce film est bien plus qu’une comédie musicale : c’est une déclaration d’amour au cinéma, à Paris et à l’art dans toutes ses expressions. Avec sa grâce, son inventivité et sa magie, Un Américain à Paris continue de faire rêver et de susciter des étoiles dans les yeux, à l’instar des Jeux Olympiques, en célébrant l’effort, la beauté et l’excellence. Un chef-d'œuvre qui traverse les époques sans perdre de son éclat.

NOTE : 18.10

FICHE TECHNIQUE


DISTRIBUTION

Acteurs non crédités

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