Vu le film (sur Netflix) GT Max de Olivier Schneider (2024) avec Just Riadh Gérard Lanvin Clémentine Célarié Ava Baya Jérémie Laheurte Jalil Lespert Thibaud Evrard Samir Decazza
Soélie, une jeune prodige de motocross, voit ses
rêves de réussite brisés suite à un accident. Elle se consacre désormais à
entraîner son frère, Michael. Quand celui-ci est recruté par des pilotes en
scooter Tmax pour un braquage de haut vol à Paris, Soélie doit surmonter ses
peurs pour le sauver.
GT Max
d’Olivier Schneider, disponible sur Netflix, s’inscrit dans la catégorie des
films d’action musclés à la française, mais échoue à s’élever au-delà de
l’exercice de style prévisible. Souvent comparé à des œuvres comme celles
d’Olivier Marchal ou la saga Balles Perdues, le film donne l’impression
de s’inscrire dans cette tradition, mais sans parvenir à capturer l’intensité
ou l’émotion qui caractérisent ces références.
L’intrigue tourne autour de Max, un ancien pilote de
course reconverti en justicier motorisé, embarqué dans une vendetta contre un
réseau de criminels. Sur le papier, cela promet de l’adrénaline, des
courses-poursuites spectaculaires, et un héros torturé. Mais à l’écran, tout
semble déjà vu : des personnages caricaturaux, un scénario simpliste qui coche
les cases sans surprise, et une absence flagrante d’âme.
Olivier Schneider, pourtant reconnu pour son
expertise dans les scènes d’action, livre ici des séquences certes efficaces
mais mécaniques, sans innovation ni réel impact. Les courses et les cascades,
qui devraient être le cœur du film, manquent de la nervosité et de la
créativité qui avaient fait le succès de Balles Perdues. Ici, tout est
convenu, et l’on peine à s’investir dans ce déluge de bruit et de fureur, vidé
de substance.
Les dialogues souffrent d’un manque criant de
naturel, souvent réduits à des clichés sur la vengeance et l’honneur. Les
acteurs, bien que compétents, semblent prisonniers de personnages sans relief
ni profondeur. Max, interprété avec sérieux mais sans nuance, ne parvient pas à
susciter l’empathie nécessaire pour nous faire vibrer à ses côtés.
Ce qui déçoit le plus dans GT Max, c’est cette
impression qu’il se contente de suivre une formule, visant un public friand de
sensations fortes mais peu exigeant sur la narration ou la mise en scène. Le
cinéma d’action, même lorsqu’il est axé sur l’adrénaline pure, peut avoir du
style, du caractère, et une touche d’authenticité. Malheureusement, ce film
reste un assemblage de stéréotypes, sans identité propre.
NOTE : 8.10
FICHE TECHINIQUE
- Réalisation : Olivier Schneider
- Scénario : Jean-André Yerlès, Rémi Leautier, Rachid Santaki et Jordan Pavlik
- Musique : Etienne Forget
- Direction artistique : Renald Cotte-Verdy
- Décors :
- Costumes : Matthieu Camblor et Marion Moulès
- Photographie : Maxime Cointe
- Son :
- Montage : Tianès Montasser
- Production : Jacques-Henri Bronckart et Rémi Leautier
- Sociétés de production : Inoxy Films et Versus Production
- Société de distribution : Netflix
- Ava Baya : Soélie
- Jalil Lespert : Elyas
- Jérémie Laheurte : Theo
- Thibaut Evrard : Lucas
- Riadh Belaïche : Michael
- Gérard Lanvin : Daniel
- Samir Decazza : Yassine
- Clémentine Célarié : Hélène
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