Vu le film L’Amour est une Fête de Cedric Anger (2018) avec Guillaume Canet Gilles Lellouche Xavier Beauvois Michel Fau Camille Razat Elizar Bachir Bay Marlyn Jess Josephine de la Baume Jade Delaroche Quentin Dolmaire
Paris, 1982. Patrons d'un peep show, criblés de
dettes, Franck et Serge ont l'idée de produire des petits films pornographiques
pour relancer leur établissement. Le succès attire alors l'attention de leurs
concurrents. Un soir, des hommes cagoulés détruisent le Mirodrome. Ruinés,
Franck et Serge sont contraints de faire affaire avec leurs rivaux, mais ces
derniers ignorent que nos deux 'entrepreneurs' sont des enquêteurs chargés de
procéder à un coup de filet dans le business du 'X' parisien.
Nb / Non le cinéma pornographique ce n’est pas de
l’amour et ce n’est pas une fête demandez aux actrices
Cédric Anger c'est le réalisateur de L'Avocat et Le
Tueur et surtout La Prochaine Fois je Viserais le Cœur avec déjà Guillaume
Canet. Mais pour le moment et y compris avec ce film, je ne suis toujours pas
convaincu par sa mise en scène.
Le Film surf et c'est une évidence sur le succès de
la série américaine The Deuce avec une double dose de beauferie venu France, et
a voulu avec complexité faire plusieurs films dans le film, et on s'y perd
beaucoup, et dans ce cas un film de deux heures c'est très long.
Le film se passe dans les années 80 à l'apogée du film pornographique avant l'arrivée du Sida et avec un gouvernement de gauche au pouvoir ou tout était permis et donc pas surprenant de voir deux flics intégrés le monde de la pornographie pour une pseudo enquête afin de faire tomber un proxénète (Michel Fau) qui exploite et salle de spectacle érotique (Le Mirodrome) et mets de l'argent dans des films avec un budget minimum mais une caisse enregistreuse pour ses protagonistes (sauf les filles qui n'y gagnait pas grand-chose) , l'exploitation de la femme par l'homme.
La Pornographie bizarrement devient à la mode dans
les films depuis quelques années, est-ce
une libération des idées libérales ou plus simplement une façon de s'opposer à
l'ordre morale.
Franck (Guillaume Canet) et Serge (Gilles Lellouche) tiennent un peep-show dans une rue parallèle face au Moulin Rouge et sont totalement criblés de dettes. Il décide alors de produire de petits films pornographiques pour arrondir les fins de mois et le succès attire la mafia locale qui détruisent leurs boites et se retrouvent ruinés et devront faire affaire avec leurs rivaux dont Maurice Vogel (Michel Fau) qui dirige en sous-main le milieu pornographique.
Mais en réalité Franck et Serge ne sont pas plus proxénètes que Vogel est un saint, en réalité ce sont des enquêteurs chargés d'infiltrer le milieu et de faire tomber la tête de nœud qui commande ce milieu. Vu la façon qu'ils intègrent ce milieu c'est aussi plausible que le Titanic faisant une croisière sur la scène, d'autant plus que les policiers collègues sont complètement laissés pour compte et leurs dialogues et scènes d'une insuffisance extrême à part le jeune Quentin Dolmaire dans le rôle de Serge un jeune flic qui va se retrouver par hasard à jouer une scène très érotique dans un porno de nos deux protagonistes.
Une bonne heure pour mettre tout cela en place et c'est vraiment long puis des fesses des nichons et des scènes de tournage emmené par Henri Pachard (Xavier Beauvois) va nous amener à une fin complètement débile mais prévisible vu le ton du film (à voyou, voyou et demi).
Le film on a l'impression que c'est une blague potache entre deux copains Canet et Lellouche voulant se prouver peut-être quelque chose mais dont le spectateur est complètement absent.
Plein de vulgarités mais on devait s'y attendre, des scènes osées mais pas interdit au moins de 16 ans, le film n'a même pas un message dans un sens ou dans l'autre, ne comprenant pas très bien ou le réalisateur veut en venir.
On va oublier ce film dans la carrière de Canet, en espérant que c'est qu'une blague et pas une nouvelle direction de cinéma.
Pour les amateurs de
Porno, vous retrouverez Alban Ceray la star porno de ces années-là.
NB : Aucune
décapotable n’a été blessée sur le tournage
NOTE : 7.60
FICHEN TECHNNIQUE
- Réalisation et scénario : Cédric Anger
- Photographie : Thomas Hardmeier
- Montage : Julien Leloup
- Musique : Grégoire Hetzel
- Décors : Katia Wyszkop
- Costumes : Jürgen Doering et Laure Villemer
- Producteurs : Olivier Delbosc et Anne Rapczyk
- Producteur délégué : Christine de Jekel
- Producteur associé : Emilien Bignon, Beata Saboova et Martin Metz
- Sociétés de production : Curiosa Films, Sunrise Films, Mars Films et UMedia
- SOFICA : A+ Images 8, Cinémage 12, Manon 8, Palatine Etoile 15
- Sociétés de distribution : Mars Distribution (France)
- Guillaume Canet : Martin, alias Franck
- Gilles Lellouche : Georges, alias Serge
- Michel Fau : Maurice Vogel
- Camille Razat : Virginie, alias Caprice
- Xavier Beauvois : Henri Pachard
- Elisa Bachir Bey : Mélissa
- Joséphine de La Baume : Linda
- Quentin Dolmaire : Vincent
- Clémentine Baert : Nathalie
- Xavier Alcan : Baccardi
- Louis-Do de Lencquesaing : le propriétaire du château
- Jean-Louis Barcelona : Bite de singe
- Matthieu Dessertine : Marc
- Jade Laroche : Lola Herrera
- Marc Brunet : Georges Chalvat
- Alban Ceray : Michel
- Marilyn Jess : Nadine
- Guillaume Verdier : Lionel
- Frédéric Merlo : Robert, le chef opérateur
- Jean Abeillé : le père de Vogel
- Lucie Debay : Alex
- Antonythasan Jesuthasan : Hakim
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