Dès le début du film on est contrarié, alors que pas la
suite le film coule de source très simplement avec des mots justes et simple
sur le deuil.
Au début donc David (Vincent Lacoste) vit de petits boulots
mais toujours dans l'action en aidant au possible ces voisins, il a une sœur
qui vit dans le quartier Voltaire avec sa fille, avec vu sur un café très
fréquenté.
Et là , on a un malaise, quartier Voltaire, vu sur ce café
qui fait pensé à tous ces cafés où ont eu lieu les attentats du 13 Novembre
2015 et cette innocence qui se passe dans la rue, loin de ce qui va se passer ,
on voit David apprendre qu'il s’est passé quelque chose à Paris de grave, mais
dans l'action David sur vélomoteur est en plein jour alors que les attentats ce
sont passés dans la soirée où il faisait plus jour, puis David découvre sur un
lieu non précisé mais qui n'est pas sur les chemins des terroristes du 13
novembre, découvre que sa sœur fait partie des victimes d'un attentat sanglant
qui a laissé plusieurs morts et blessés sur le carreau.
Donc le réalisateur ne parlait pas des attentats du 13
Novembre ce que laissait supposer les premières minutes et les critiques des
journaux. Non c'est un film sur le deuil d'un frère et d'une enfant qui le
vivent différemment sur un évènement de même nature, qui va bouleverser le
quotidien et l'esprit du jeune homme, et laissez presque froid la jeune fille
Amanda (Isaure Multrier) indépendante par nature et qui n'a pas conscience de
ce qui s’est passé, et David a du mal aussi à lui en parlé.
Et la vie va devoir se reconstruite, pour ce tonton et sa
nièce, avec les difficultés qui vont surgir pour la garde de l'enfant et ces
complexités juridique et sociale toujours incompréhensible.
Outre ce film d'amour que vont devoir ce se connaitre entre
Amanda et David, Le Film est aussi un film sur Paris et son 12ème
Arrondissement, ou on voyage à travers les yeux de David dans cet arrondissement
plein d'histoire petite et grande.
Mikhael Hers à qui l'on doit Memory Lane ou Primose Hill, a
réussi le pari de nous faire un film tantôt drôle, tantôt triste sans tombé
dans le pathos, même si la séquence de l'attentat est troublante.
Mea Culpa, Maxima Culpa, depuis longtemps je disais que
Vincent Lacoste était un poulpe au cinéma et qu'il n'avait qu'une seule expression,
et en trois films cette année le Litli, Le Honoré et celui-là, le bonhomme
commence à prendre de l'épaisseur et de ne plus jouer sur son sourire et
physique avantageux.
Ici il offre une partition tout en tendresse et en
simplicité, pratiquement présent dans toutes les scènes avec un talent d'acteur
dont je doutais un peu, en espérant qu'il continue sur ce chemin et de faire
les bons choix.
NOTE : 16.10
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Mikhael Hers
Scénario : Mikhael Hers et Maud Ameline
Musique : Anton Sanko et Matthieu Sibony
Producteur : Pierre Guyard et Philip Boeffard
Scripte : Anais Sergeant
Costumes : Caroline Spieth
1er Assistant Réalisateur : Lucas Loubaresse
Directeur de Production : Pierre Delaunay
Directeur Artistique : Alice Leconte
Montage : Marion Monniuer
Photographie ; Sébastien Buchmann
Effets Visuels : Alain carsoux
Maquillage : David Scherer
Monteur Effets Visuels : Kevin Pacini
Montage Son : Vincent vatoux
Mixage : Daniel Sobrino
Son : Dimitri Haulet
Maquillage : Tina Rovere
DISTRIBUTION
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