A part l'introduction ou la jeune Sheila jeune interne en
psychiatrie va prendre ses premiers jours à son nouveau Taf, où elle voit dans
le bus , a peu près tout le monde comme future pensionnaire, la série est
huis-clos où toutes les actions se trouvent dans un hôpital psychiatrique où
passera du directeur , à la chef infirmière à ses autres médecins et bien sur
le principal sujet les fous qui y vivent, enfin qui y tentent d'y vivre dans le
monde qui est le leur.
Sheila va s'apercevoir que finalement la vie dans cet
endroit et plus cool et accueillant que sa vie personnelle trop normale et bien
chiante, et en plus elle aura le droit de rencontrer Beyonce ce qui n'est pas
permis à tout le monde.
Pas conquis par les dernières séries d'Ocs (Nu et surtout
Vingt-Cinq insupportable), j'y suis allez sur le bout des pieds, mais finalement
la série s'en sort pas trop mal, même si les ficelles sont bien grosses, mais
le manque de moyen évident, fait qu'il y a beaucoup de raccourci.
Sous les ordres du directeur VDB (Éric Naggar habitué de nos
séries) et de la chef infirmière Elizabeth (Maria Sohna Conde) , la jeune
Sheila (Tiphaine Diavot) sans ses couettes, va faire donc ses premiers pas dans
cet univers ou les fous ne sont toujours pas du bon côté et même si elle est en
couple avec Aymeric (Mathieu Métral) elle pas insensible aux beaux yeux du
pensionnaire Ulysse (Louka Meliava vu dans Camping 2) et qui intègre ses nuits
fictives, mais qui lui a du mal à contenir sa violence presque naturel.
On y rencontrera aussi Beyonce (Marie Matheron) qui cherche
à avoir de la reconnaissance parmi les invisibles, donc elle choisit la plus
visible d'une catégorie habituellement invisible et elle n'est pas du tout
facile à gérer, ni celui qui pense être mort (Marc Citti) et donc se demande ce
qu'il fait là au milieu des vivants.
Mais le plus sensible de tous Jimmy (Raphael Quenard)
l'infirmier qui s'occupe de ces patients, a du mal à comprendre pourquoi une
fille comme Sheila a plus d'amour pour elle fraternelle que tous les hommes
avec qui il a passé un moment, et sa marge entre la folie et la réalité, Jimmy
en fera les frais et franchira la porte qui l'enfermera sur lui-même.
Même si on est loin bien-sûr de Vol au-dessus d'un Nid de
Coucou de Milos Foreman avec Jack Nicholson, la série se laisse voir facilement,
un peu trop sexe quand même, et beaucoup moins noir que le film, mais les
personnages sympathiques et empathiques et la qualité de jeu des comédiens font
passer un bon moment et comme les épisodes sont cours, cela n’est pas gênant du
tout.
NOTE : 12.10
DISTRIBUTION
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