endant les années 1950 et ’60, Franco Di Giacomo avait patiemment grimpé les échelons des métiers de la photo au cinéma, travaillant notamment en tant qu’assistant et cadreur. A cette époque, il a entre autres participé à Vanina Vanini de Roberto Rossellini, L’Île des amours interdites de Damiano Damiani, Mariage à l’italienne de Vittorio De Sica, Le Harem de Marco Ferreri, puis sous la houlette du célèbre chef opérateur Tonino Delli Colli àDes oiseaux petits et gros et Porcherie de Pier Paolo Pasolini, ainsi que Le Bon la brute et le truand de Sergio Leone.
Il avait été promu chef opérateur dès le début des années ’70, à travers des films comme Seule contre la mafia de Damiano Damiani, La Stratégie de l’araignée de Bernardo Bertolucci, Au nom du père et La Marche triomphalede Marco Bellocchio, Quatre mouches de velours gris de Dario Argento, Poussière d’étoiles de Alberto Sordi,Libera mon amour de Mauro Bolognini, La Chambre de l’évêque de Dino Risi, Mon nom est Bulldozer et Le Sheriff Charly et les extra-terrestres de Michele Lupo, Mes amours de Steno et Le Pré de Paolo et Vittorio Taviani.
Franco Di Giacomo a été tout aussi productif pendant les années ’80, grâce à On m’appelle Malabar de Michele Lupo, Sogni d’oro et La Messe est finie de Nanni Moretti, La Nuit de San Lorenzo des frères Taviani – Grand prix au Festival de Cannes en 1982 –, Les Aventures de Miss Catastrophe de Steno, Don Camillo de Terence Hill,Les Yeux noirs de Nikita Mikhalkov, Un enfant de Calabre de Luigi Comencini, Marathon de Terence Young et La Boutique de l’orfèvre de Michael Anderson. Pendant cette décennie, il avait également entamé une modeste carrière internationale qui avait débouché sur Fighting back de Lewis Teague et Amityville II Le Possédé de Damiano Damiani.
Des films aussi divers émaillent les quinze dernières années de la carrière du chef opérateur : La Maison du sourire de Marco Ferreri – Ours d’or au Festival de Berlin en 1991 –, Rossini ! Rossini ! et Une famille formidablede Mario Monicelli, Marcellino de Luigi Comencini, Tchin-tchin de Gene Saks, Le Facteur de Michael Radford – nommé à l’Oscar du Meilleur Film en 1996 –, Le Roman d’un jeune homme pauvre, Le Dîner, Concurrence déloyale et Gente di Roma de Ettore Scola, Jet set de Fabien Onteniente, ainsi que le téléfilm « Résurrection » des frères Taviani.
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