Simon Curtis est un
habitué des Biopics ou d'histoire connue , il a réalisé l'excellent Mon
Week-end avec Marilyn et il y deux ans La Femme au Tableau, donc pas très
surprenant qu'il nous narre qui est derrière la création du personnage le plus
célèbre de la littérature enfantine Winnie l'Ourson, et on suivra non pas
l'auteur seul dans ces réflexions, mais toute une famille au début du siècle
entre l'auteur Alan Milne des aventures du petit cochon, mais également sa
femme, la nounou et surtout son inspiration son fils de 8 ans Christopher.
Vous allez mes dire qui est Christopher Robin du titre du
film (non pas une traduction française) on y vient (en gros ce que veut un enfant pour fuir la réalité quotidienne)
On suit au début le père Alan (Domnhall Gleeson) ancien
combattant de la première guerre mondiale ou depuis il souffre de stress
post-traumatique, et la vie n'est pas simple pour lui avec sa mère bourgeoise
assez distante, et son fils (Will Tilston) petit cabotin qui ne se laisse pas
faire et donne plus d'amour à sa nounou qu'à sa famille et surtout à son père.
Et Alan va décider pour être tranquille il va emmener tous
ces problèmes et les projecteurs sur son fils si mal aimé, dans leur peut de
moment de complicité, Christopher va lui présenter ses amis au quotidien , ses
peluches ou jouet cher à notre jeunesse comme dans Toy Story, ses copains
Winnie le petit ours en peluche , Porcinet ou Bourriquet (cher à Steevie
Boulay) , et Alan va avoir l'idée lui l'écrivain sans grande envergure d'écrire
les premières histoires de Winnie et ses amis, avec un petit garçon qu'il va
appeler Christopher (comme son fils) Robin , et Winnie va devenir Winnie
l'Ourson dont tout le monde connait les histoires; notamment grâce à Disney.
Et pour régler ses problèmes, il va mettre au-devant de la
presse, et surtout les nombreux fans, son fils, qui n'est pas vraiment emballé
de cette excitation.
Et on suivra donc cette relation entre ce père et ce fils
qui ont du mal à s'aimer comme il se doit, sans vraiment de heurts mais les
intérêts de l'un ne correspondent pas aux envies de l'autre.
Plus tard, quand il deviendra adolescent (Alex Lawter encore
excellent) ce sera encore plus difficile, ce dernier refusant même d'avoir le
partage des royalties exponentiel que rapporte ces histoires dont il est l'un
des personnages.
Puis on passera on mélo avec l'attente d'Alan qui apprend
que son fils a disparu sur le terrain de la deuxième guerre mondiale, mais
cette attente sera courte car Christopher reviendra à la maison, mais aura
toujours une dent contre son père, et détestera les romans de son père ou il
l'avait mis en vedette à son grand corps défendant.
Alors pour les enfants, pour qui le film est fait, ils
seront peut-être déçus car ils retrouveront la camaraderie et la magie des
livres, mais souvent la vérité est loin d'un conte de fée.
Je trouve le film très sympathique et bien joué avec un
accent typiquement anglais dans la forme et sur le fond.
Un autre film va sortir prochainement Jean Christophe et
Winnie, qui sera une allégorie du personnage adulte qui va faire appel à ses
amis (Winnie, Porcinet et Bourriquet) pour perdre son mal être. Le nôtre de ce
jour est un vrai Biopic soit à la sauce anglaise.
NOTE : 13.20
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Simon Curtis
Scénario : Simon Vaughan et Frank Cottrell Boyce
Musique ; Carter Burwell et Sarah Bridge
Production : Damian Jones, Steve Christian et Mark Hubbard
Maquillage : Sian Grigg
Costumes : Odile Dicks-Mireaux
Casting : Alex Johnson
Décors : David Roger
Montage : Victoria Boydell
Photographie ; Ben Smithard
DISTRIBUTION
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