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mardi 23 octobre 2018

*14.10 - MON AVIS SUR THE HOUSE THAT JACK BUILT DE LARS VON TRIER (On en sort essoré)

THE HOUSE THAT JACK BUILT de Lars Von Trier est un Thriller Danois

Je suis pas du tout fan du cinéma de Lars Von Trier et encore moins du bonhomme, mais quand le sieur met en scène un sérial killer (qui me fascine) et le talentueux Matt Dillon dans un type de rôle jamais vu, ne jouant pas sur son charme, mon intérêt c'est amplifier au fur et à mesure, tout en sachant que cela va être compliqué à suivre et sur le fond et sur la forme, d'autant plus que le film dure près de 150 Minutes, qui a certains moments sont vraiment de souffrance.

Ce qui est étonnant avec Von Trier que chacun de ses films veut donner de la noblesse à ses propos, ses personnages ou à ses images, ici c'est pareil avec son personnage de sérial killer complètement barge Jack Built (Matt Dillon) qui sillonne les contrées pour trouver la bonne proie pour un de ses projets personnels. Alors qu'il peut tuer facilement, Built joue avec la peur de ses victimes en entrant de leurs intimités avec mensonge et bravade, faisant de lui le Grand Méchant Loup rendant visite à la grand-mère du Chaperon Rouge.

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Von Trier comme son personnage Built filme l'horreur comme une œuvre d'art, car comme tous sérials killers qui se respectent, Builtin à un but, celui du meurtre parfait avec une seule balle, l'action se passant au states, on s'aperçoit (mais Von Trier ne le dénonce pas) qu'on peut se procurer des balles ou des armes sophistiqués aussi facilement que d'acheter du lait à l'épicerie.

Jack en même temps que l'on suit ses pérégrinations sanguinaires, sanglants et surtout sordide (Trier ne fait pas dans la demi-mesure à l'écran) il se confie à quelqu'un comme un psychiatre à son patient tout en parlant du talent du pianiste Glenn Gloud, ou du peintre William Black, car oui comme j'ai dit chaque meurtre fini en oeuvre d'art, pour le justifier, comme si l'art était plus facile d'accès que l'on veut.

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Les meurtres un à un, souvent des femmes mais pas que et de n'importe quel âge ou situation sociale est montré sans filtre et il est certain que c'est très dérangeant voir malsain.

Mais Von Trier dans le même objet de faire crado et hard, envoie le beau gosse du cinéma Matt Dillon qui a peu plus de 50 ans est toujours craquant, montrer ses belles dents dévorées et s'abreuver de sang, la beauté du diable.

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Par surprenant finalement même si on ne si attend pas, que le film finisse dans l'enfer de Dante mené par un personnage qui s'appelle "Verge" (Bruno Ganz) qui va amener Guilt dans les profonds des océans de l’enfer, comme on peut se l'imaginer, quitte à mettre Jack et Verge sur une barque dans un tableau plein de rouge sans s'inspirant du tableau La Barque de Dante de Eugène Delacroix peint en 1822.

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Donc déjà le fond est à la limite du supportable, mais Lars Von Trier est le chantre du "Dogme95" même si à certains moments il s'en arrange, utilise cette méthode pour filmer qu'il a mis au point avec Vintenberg avec caméra au poing ou porté à l'épaule (donc les séquences bougent beaucoup) , improvisation , avec un style vif, nerveux, brutal et réaliste, là on peut dire que Von Trier respecte cet engagement, mais pour le public c'est fatiguant, usant , mettant nos nerfs à rude épreuve, donc en plus du sujet on sort lessivé de la séance.

Le premier crime avec cette femme (Uma Thurman) qui appelle simplement "incident" donne un air de comédie quand elle se prendra un coup de pelle et pourtant .......;

Une des scènes avant l'enfer, ou Built collectionne les cadavres et les futures proies est peut-être dérangeante mais démontre une maîtrise de cet art qu'est le cinéma.

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Le film tient surtout par la présence incroyable de Matt Dillon, qui même s’il nous avait charmé dans certains films (Outsiders, Rusty James, Mary à Tout Prix), n'avait jamais montré ce visage, assurément un des grands rôles de l'année qui devrait figurer dans mon TOP 10 de cette année, le film en revanche avec les points que j'ai soulevé ce sera plus compliqué mais assurément il fallait le voir pour le croire, maintenant comme dirais Gabin, je sais je sais.

NOTE : 14.10




FICHE TECHNIQUE

Réalisation : Lars Von Trier
Scénario : Lars Von Trier
Sur une idée de : Jenle Hallund
Production ; Louise Vesth, Lizette Jonjic et Madeline Ekman, Marianne Slot, Bettina Brokemper, Tine Grew Pfeiffer et Jonas Bagger
Effets Visuels : Peter Hjorth
Maquillage : Dennis Knudsen
Montage dialogue ; Andreas Hildebrandt
Montage Son : Morten Groth
Son : Morten Groth
Costumes : Manon Rasmussen
Assistant Réalisateur : Anders Refn
Décors : Simone Grau
Montage : Molly Malene Stensgaard
Photographie ; Manuel Alberto Claro
Coiffure : Dennis Knudsen

DISTRIBUTION



Matt Dillon

Rôle : Jack

Bruno Ganz

Rôle : Verge

Uma Thurman

Rôle : Femme n°1

Siobhan Fallon Hogan

Rôle : Femme n°2

Sofie Gråbøl

Rôle : Femme n°3

Riley Keough

Rôle : Simple

Jeremy Davies

Rôle : Al

Christian Arnold

Rôle : Homme n°1

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