"Los Angeles. Années 70. Deux détectives privés enquêtent sur le prétendu suicide d’une starlette. Malgré des méthodes pour le moins « originales », leurs investigations vont mettre à jour une conspiration impliquant des personnalités très haut placées…"
ATTENTION SPOILERS
Shane Black réalisateur du film est un ancien acteur de Prédator, dont il va réaliser un reboot bientôt, et surtout le scénariste des meilleurs Budymoovies des années 80 (Le Dernier Samaritain, L'Arme Fatale et surtout le meilleur Schwarzy pur moi "Last Action Héro") avant de réaliser son premier film il y a dix ans "Kiss Kiss Bang Bang" dont The Nice Guys est dans la même lignée, puis récemment réalisé Iron Man 2.
C'est dire que ce surdoué du scénario, si connait en Buddy Movies, comme ce The Nice Guys.
Dès le début du film, Shane Black nous montre et démontre très vite qu'on dans un film des années 70 (ici 1977) avec du Disco (ce qui emballe le film tout du long) et une entrée en matière si réaliste des moeurs de l'époque, avec une jeune fille de 13 ans sortant d'une maison avec un homme mature pas pour faire du tricot, puis un jeune garçon du même âge, qui propose à nos deux détectives sous leurs yeux ahuris de leur montrer sa bite pour 20 dollars.
En ouverture un jeune garçon chez lui, va subtiliser sous le lit de ses parents, le play-boy de son père et admirer la pin-up centrale, avant qu'une voiture qui dévale dans son jardin finisse dans la maison du jeune homme. De cette voiture , a été éjectée une jeune starlette du X, qui vient d'être assassinée sous le commandement d'une personne haute placée. La starlette se retrouve dénudée lascive devant le gamin pleine de sang.
Voilà on est dans le film, à suivre l'histoire de nos deux loosers de détective privé, cher à Polanski avec Chinatow, mais en équipe comme beaucoup de Buddy Movies, comme l'Arme Fatale ou Starky et Hutch.
L'un Jackson Healy (Russel Crown) bedonnant se la joue Nicholson en jouant du poing et du flingue a tout va , mais désorienté par les gamins et les gamines, qui sont plus adultes qu'eux, dont la fille de son collègue Holly (Angoury Rice) qui a 13 ans n'a pas peur du loup.
L'autre looser de détective c'est Holland March (Ryan Gosling) qui est aussi maladroit que possible, arrivant à se couper avec un rasoir électrique ou se couper les veines en cassant une vitre, c'est délicieusement kitsch à souhait.
En regardant la relation du père et de sa fille on pense à la relation du même type dans le film "Le Dernier Samaritain" qu'avait écrit Shane Black.
En regardant The Nice Guys on pense évidemment à Kiss Kiss Bang Bang avec ses scènes de violences et sexy stupides avec des morts qui tombent d'on je ne c'est ou, ou un couteau à l'ouest peut tuer à l'est sans compter des maladresses de Holland March, ou il vaut mieux de na pas être trop près de lui.
The Nice Guys est une sorte de bande dessiné hot et trash, avec des bulles remplis de dialogues à la cocaïne, c'est souvent très drôle ou même le pauvre Ryan ne peut même pas chier tranquille.
J'ai remarqué quelque chose et je ne sais pas su c'est fait exprès, mais souvent quand des figurants doivent passer de vie à trépas, on a l'impression qu'ils sont en attente du top de l'action, ce qui donne une vision bizarre de la séquence suivante, ou les ou les autres, vont sauter de plusieurs étages, passer par des fenêtres, ou se prendre des balles souvent perdues.
Le personnage joué par Ryan Gosling, nous fait penser à celui de Robert Downey Jr dans Kiss Kiss Bang Bang, à son côté immortel et ne risquant pas de voir les anges, une sorte aussi de Mel Gibson jeune dans l'arme fatale.
Les deux acteurs principaux sans donne à coeur joie et on voit vraiment qu'ils sont bien amusés, complicités qu'ils ont reproduis à Cannes, mais pas sur que ce soit qu'avec de l'eau. Ryan Gosling confirme qu'il est très bon dans les rôles comiques, et que Russel Crown est un homme d'exception.
Vous retrouverez au générique le séduisant Matt Bommer en homme de main, et Kim Basinger qui symbolise tellement ce type de film.
A l'arrivée, un film qui va à cent à l'heure (sauf les figurants ah ah) et qui nous fait passer une bonne séance.
J'aurais aimé mais c'est une utopie, vu la façon que l'"action est mener, que on des surprises de stars, au coin d'une porte, ou à porter de balle ou de piscine.
Note : 14.20
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Shane Black
Scénario : Shane Black et Anthiny Bagarozzi
Musique ; David Buckley et John Ottman
Producteur ; Joel Silver, Ethan Erwin et Aaron Auch
Maquillage : Jane Galli
Coiffure : Barbara Lorenz
Combats : Gary Ray Stearns
Effets Spéciaux : Scott Fisher
Son ; James Harruson
Costumes : Kym Barrett
1er Assistant Réalisateur : Andrew Ward
Casting ; Sarah Finn
Décors : Richard Bridgland
Montage : Joel Negron
Photographie ; Philippe Rousselot
DISTRIBUTION
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