Je viens d'avoir une révélation, en regardant l'un des daubes de la semaine comme annoncé un peu partout et notamment dans le Parisien Libéré, j'ai compris pourquoi ces films de ce type bien français sont fait dont Kev Adams ou Kad Merad sont en général les vedettes. Et bien, ils ont du créer il y quelques années, un prix (quel niveau d'argent) d'honneur à celui qui fera la plus grande daube de tous les temps, et de battre à plate couture les films de Max Pécas ou de Michel Voccoret ou au moins il y a des beaux garçons et filles. Car honnêtement il y a t-il une autre raison on est d'accord, ce n'est quand même pas pour rester dans la mémoire des cinéphiles, ou plutôt ici les cynophiles.
Un paradoxe tout de même ce qui est rare quand même, mercredi dernier le film a obtenu le score assez incroyable avec peu de pub par rapport à Chocolat, qui fait donc plus de 200 000 entrées en un jour, digne d'un blockbuster américain, et bien un samedi matin à 9 heures j'ai passé la séance seule pendant une heure trente, à moins que je me sois endormi et que les gens soient partis pendant la séance.
J'ai pratiquement tout dit.
"Les Tuche, une famille française modeste, voit sa vie changer après avoir gagner 100 millions d'euros au loto. Grâce à l'argent de ses parents (Isabelle Nanty et Jean Paul Rouve), le benjamin de la fratrie, Donald, dit "coin-coin" (Théo Fernandez) part un mois à Los Angelès pour améliorer son anglais. C'est sur le campus de l'université de L.A qu'il rencontre Jennifer (Alice Morel Michaud), fille d'un célèbre financier américain (Ken Samuels). Donald, impressionné par cette famille qui est l'opposée de la sienne, se sent obligé de mentir sur les Tuche, persuadé que les deux familles ne se rencontreront jamais. Mais hélas pour lui, ses parents, sa soeur Stéphanie (Sarah Stern) qui veut toujours être actrice et large son footballeur (N'Koulou), la grand-mère (Claire Nadeau) là seule qui s'amuse dans cet opus et son grand frère Wilfried (Pierre Lottin) qui n'a pas laissé son Rap et son homosexualité du côté de Dijon, décide d'allez retrouver Donald au pays de Mickey et oui les vannes sont prévues dès le numéro 1.
Ce qui est dommage pour ce dernier (Pierre Lottin) qui après le premier épisode des Tuche avait quand même joué dans des rôles intéressants (Comme un Homme, Lili Rose, Free Party, Les nuits d'été) mais bon il faut bien vivre.
Comme beaucoup de monde je pense qu'en sortant de la salle (pour moi pas de bousculade) on est désespéré de la bassesse du scénario et des dialogues du film, les situations nous font pleurer non pas de rire mais de désespoir.
En conclusion humour lourdingue et crasseux et un grand point noir pour Jean Paul Rouve qui me désespère du comique de situation.
Seule bonne note Kad Merad qui ne joue pas , préférant le Baron Noir sur Canal plus enfin on espère.
Au scénario, on retrouve l'ancienne équipe des Guignols, Bolloré avait peut-être raison de faire lé ménage.
Et à la production le Producteur animateur Arthur, quoi j'ai rien dit.
Note : 2.00
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Olivier Barroux
Scénario : Philippe Mechelen, Lionel Dutemple, Julien Hervé, Benjamin Morgaine et Nessim Chikhaoui
Musique ; Martin Rappeneau
Production ; Richard Granpierre, Romain Legrand, Vivien Aslanian, Frédéric Doniguian et Arthur Essebag
Photographie ; Christian Abommes
Montage : Richard Marizy
Décor ; Perine Barre
1er Assistant Réalisateur ; Eric Pierson
Costumes ; Sandra Guttierez
Scripte : Véronique Garbarini
Son ; Madone Charpail et Gwennolé Le Borgne
DISTRIBUTION
Richard Robitaille ; Roger Cerisier
Christian de la Cortina : Juan
Ralph Amoussou : Georges Diouff
Maurice Barthélémy ; Agent Maurice
Olivier Barroux : Monnier
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