The Revenant devrait être le grand vainqueur des Oscars devant normalement emporté au moins quatre Oscars (Film, Réalisateur, Photo et bien sur enfin la récompense pour Léo).
Mais avant de commencer ma critique (j'aime pas le mot ici cela n'a pas de sens) , je voudrais passez un vrai coup de gueule contre la presse française qui se dit cinéphile, nous prennent t-ils pour des imbéciles. En effet j'ai remarqué que beaucoup de journaux et pas des moindres donnaient une note supérieure (sans pour autant être dithyrambique) à certains films comme La Vache, La Tour Infernale 2 ou le film de Kev Adams, certains osant quand même le 5 étoiles, à ce film The Revenant, qu'elle est la raison subjective pour qu'ils est une haine aussi profonde, fustigeant le film et le réalisateur d'avoir tout fait pour avoir un Oscar, il est vrai que c'est pas les autres qui vont en avoir un.
Qu'on aime ou on n'aime pas The Revenant , pourquoi pas même si je ne comprends pas, mais donnez des notes nettement plus basse pour certains, cela devient de la connerie humain.
Que conseiller à ces gens, changer de métier serait la meilleure solution, ou peut être d'allez au cinéma vraiment et de pas voir les films en Streaming ou sur des DVD tous pourris, un film comme cela ce voit sur grand écran et en grand large comme les profondeurs abbysimales des longues plaines de l'ouest enneigé.
J'ai découvert le film il y a un mois dans des conditions optimales, au Grand Rex à Paris ( la plus belle salle d'Europe) , dans une salle chauffée (contrairement à ce qu'il y a sur l'écran) , dans des fauteuils en cuir marron (et oui madame) et en présence de Léoooooooooooooonardo Di Caprio himself avec aussi le réalisateur et Will Poulder qui avait fait la surprise. J'avais fait la queue avant pour le voir de très près, mais finalement j'étais trop loin et j'ai du déclaré forfait sous le froid pour voir le film.
Le film est adapté du roman The Revenant de Michael Pune et se déroule en 1823 dans le Missouri.
"Dans une Amérique profondément sauvage — le territoire septentrional de la Louisiane achetée à la France en 1803, aujourd'hui entre autres les États de Dakota du Nord etDakota du Sud — un groupe de trappeurs, dirigé par le capitaine et négociant en fourrures Andrew Henry, subit de lourdes pertes lors d'une attaque par les Indiens. En effet, alors que le trappeur Hugh Glass ainsi que deux de ses équipiers, dont son fils Hawk, chassent un wapiti dans les bois, leur campement établi près d'une rivière est brutalement attaqué par des Arikaras qui massacrent sans pitié et pillent le camp. Trente-trois hommes périssent tandis que Glass, Hawk, Henry, John Fitzgerald, Jim Bridger et quelques autres hommes parviennent à prendre la fuite en bateau.
Les trappeurs survivants décident de continuer leur expédition à pied, dans les bois, loin de la rivière que les Indiens sillonnent. Des tensions se forment alors au sein du groupe, notamment entre Glass et Fitzgerald, qui semble haïr le fils de Glass en raison de son origine amérindienne. Le groupe établit son campement dans la forêt. Le lendemain Glass part seul à la recherche de gibiers, et il est surpris par deux oursons grizzli, mais remarque très vite l'absence de leur mère. Cette dernière, dissimulée dans les hautes herbes derrière Glass, se précipite sur lui et lui inflige de violentes blessures sur tout le corps. Glass parvient cependant à tuer l'ourse, avant d'être découvert par Henry, Fitzgerald, Hawk et Bridger qui le ramènent au campement et tentent de le soigner.
La nuit venue, quelque part ailleurs dans les montagnes, le chef des Arikaras, Elk Dog, réclame armes et chevaux à un groupe de trappeurs français dirigés par Toussaint, en échange des fourrures volées lors de leur précédente attaque. De leur côté, Fitzgerald, Henry et les autres hommes doivent atteindre le plus rapidement possible le village de Fort Kiowa, mais sont ralentis par Glass, transporté sur un brancard de fortune. Pour écourter ce calvaire, Henry décide d'achever Glass, mais renonce au dernier moment et propose une scission en deux groupes, l'un constitué de Fitzgerald, Hawk et Bridger pour protéger Glass, l'autre pour continuer la route jusqu'à Fort Kiowa.
La tension monte entre Fitzgerald et Bridger, qui se révèle extrêmement fidèle à Glass. Fitzgerald tente d'étouffer Glass pour enfin se débarrasser de lui et regagner l'autre groupe. Mais il est surpris par Hawk qui le frappe et appelle Bridger, qui s'était éloigné vers la rivière. Fitzgerald neutralise Hawk et le tue froidement sous les yeux de Glass, impuissant et incapable de parler, avant d'éloigner son corps du campement. Au retour de Bridger, Fitzgerald fait mine de ne pas savoir où est Hawk et affirme qu'il pensait qu'il était avec lui au bord de la rivière.
Le lendemain matin, dès l'aube, Fitzgerald réveille Bridger, lui apprenant la présence d'une vingtaine d'Indiens près de la rivière. Tous deux quittent le campement en abandonnant Glass que Fitzgerald a incomplètement enterré. Glass parvient à sortir du trou et à ramper jusqu'au cadavre de son fils. Au même moment, Bridger découvre que Fitzgerald lui a menti et qu'il n'y avait aucun Indien près de la rivière. Bridger le menace avec son fusil, mais encore une fois, Fitzgerald neutralise le jeune homme. Glass se remet en route, malgré ses lourdes blessures. Il parvient à faire du feu et trouve refuge sous une falaise près du lit de la rivière, mais il est découvert par des Indiens qui l'attaquent. Il prend la fuite à la nage et regagne tant bien que mal la rive.
De leur côté, Fitzgerald et Bridger découvrent un village indien détruit, sans aucun survivant à l'exception d'une femme à qui Bridger offre de la nourriture sans le dire à son partenaire. Après être parvenu à pêcher un poisson, Glass assiste, un peu plus loin, à l'attaque d'un troupeau de bisons par une meute de loups. Un bison est tué, et Glass se retire. Mais durant la nuit, il découvre que les loups ont été éloignés du bison grâce à des feux, par un Pawnee du nom de Hikuc. Ce dernier offre son aide à Glass, lui donne de la chair du bison, le soigne et le transporte sur son cheval. Cependant, peu avant l'aube, Hikuc est capturé et tué par le groupe de trappeurs français. Glass se rend discrètement jusqu'au camp des Français dans le but de leur voler un cheval, celui de Hikuc ayant pris la fuite. Il assiste au viol d'une femme arikara par un Français, la même femme recherchée par le chef indien Elk Dog. Glass sauve cette femme, qui émascule son violeur.
En prenant la fuite, Glass laisse involontairement tomber la fiasque gravée de Bridger qu'il avait conservée et, le lendemain, il est attaqué par la tribu indienne: il réussit encore une fois à s'échapper. Fitzgerald et Bridger, quant à eux, arrivent enfin à Fort Kiowa, où ils annoncent à Henry la « disparition » de Hawk et la mort de Glass. Un homme blanc se présente aux portes du village, et est questionné par Henry et d'autres hommes. Il dépose sur la table la fiasque gravée de Glass qu'il dit avoir vu tomber. Tous pensent qu'il s'agit probablement de Hawk qui aurait finalement survécu seul, et se lancent immédiatement, malgré la nuit tombée, à sa recherche. Fitzgerald profite de ce moment pour fuir, comprenant qu'il s'agit de Glass.
Dans la forêt, les hommes trouvent Glass et le ramènent jusqu'à Fort Kiowa où il est soigné et peut enfin révéler la vérité sur ce qui s'est réellement passé avec Fitzgerald. Henry, furieux, recherche Fitzgerald dans le village mais découvre très vite qu'il a pris la fuite en direction du Texas, après avoir volé de l'argent. Henry accepte que Glass l'accompagne. Les deux hommes décident de se séparer, l'un vers l'ouest, l'autre vers l'est.
Henry se retrouve face à face avec Fitzgerald, qui le tue. Glass, alerté par le coup de feu, retourne sur ses pas et découvre le corps de Henry. Il se lance à la poursuite de Fitzgerald, et tous deux arrivent sans arme à feu sur le bord de la rivière. Une lutte acharnée s'engage entre les deux rivaux, qui s'affrontent à l'aide d'une dague et d'une hachette. Finalement Glass prend le dessus après avoir mutilé la main de son ennemi. Il livre alors Fitzgerald à la tribu arikara, arrivée sur les lieux durant la lutte, qui l'achève. Les Indiens traversent ensuite la rivière et passent à côté de Glass, qui remarque la femme qu'il a sauvée des trappeurs français. La tribu passe son chemin, tandis que le corps de Fitzgerald s'éloigne dans le cours d'eau. Après le combat Glass, qui marche péniblement dans la neige, est en proie à une hallucination; il voit sa femme (une Indiennepawnee) qui le regarde en souriant et s'en va."
Bon il va y avoir de la polémique en France, car on s'en prend pas mal, ou les trappeurs les plus violents et violeurs sont français, même si ce n'était pas vrai, mais quand c'est t-on, on a d'autres péchés de colonisation a se mettre sous la dent.
Dès le début du film on part sur un plan séquence dévastateur, ou en avançant la caméra nous fait découvrir des nouveaux éléments à l'histoire, avec une prise de vue à 360° intense.
Dès le début du film et on ne le lâchera pas pendant 2h30, on va entrer dans une immersion incroyable, fait de bruit, de fureur (rien à voir avec Brisseau) , ou le froid colle à votre peau, comme à celle de Léo, ou les éléments sont plus fort que l'âme humaine, on sent l'écologiste Léo dans ce constat, la nature doit vaincre et elle vaincra.
L'histoire est celle d'une vengeance qui anime Grass refusant d'abandonner son âme et son corps pour allez au but qu'il s'est fixé, la vengeance, et pas seulement verbal, la vengeance pur et dur comme dans un Tarentino (le sexe en moins).
Bon ne vous attendez pas à des envolées lyriques de dialogues à la Sorkin, non ici tous est dans les émotions que transmet Léo devant la caméra, très proche de la caméra, alors que la seconde d'après ou d'avant on a des grands paysages enneigés à foison.
Plusieurs grands moment dans ce film de vengeance, mais la scène culte qui va rester c'est bien sur son combat avec un Ours, qui dure quand même 10 minutes, d'une violence, d'une dureté inimaginable dans un film. Bien sûr Léo ne se fait pas sodomiser, je rigole mais certains petits malins avait fait courir la rumeur (ah Internet) bon il est vrai il est bouger de long en large de haut en bas, et ça tête au pauvre Léo passe du rosé au bleu violet.
Certains ont été surpris d'apprendre que l'Ours n'était pas un vrai (Celui de Annaud ou Winnie n'était pas libre) et que c'était un acteur en motion picture, et on se réveille, on est au cinéma, tout ce qu'on voit sur l'écran est du cinéma les gars, quand on voit des comiques français sur un écran, c'est pas de comiques en vrai dans la vie.
Quel plaisir de prendre son pied encore au cinéma et de voir que la technique permet encore des choses incroyable par le talent de ces techniciens hors-pairs.
Vous avez l'impression que tout est réel dans le film (c'est du cinéma) , Léo il mange du foie de bison crue (sans échalote) , il dort à l'intérieur d'une carcasse de cheval (scène impressionnante de réalisme) qui pourrait être une solution à la crise du logement.
Alenjandro Inaritu avait décidé de tourné toutes les scènes dans l'ordre chronologique , ce qui avait pour conséquence d'adapter le tournage aux conditions météorologiques ou de lumières donnant une vérité au film spectaculaire. On est dans du Mallick, du Léone ou du Kubrick avec cette lumière naturelle comme dans Barry Lindon.
Dans ce western survivale (il devait être dirigé au départ par Park Chan-Wok), Inaritu fait exactement ce qu'on attendait à la limite du raisonnable. Tous est vrai mais c'es faux.
Je mettrais en exergue la photographie de Emmanuel Lubezki d'une incroyable transparence et fluidité, quelle merveille, rien que pour cela vaut le coup.
Mais il y a aussi les acteurs de Tom Hardy, Will Poulter, Domhall Gleeson, Luka Haas (un grand copain de Léo) et l'acteur indien que je connais pas qui est sensationnel.
Mais voilà il y a un plus, et quel plus, Léonardo Di Caprio en personne, ce garçon sait tout faire, mais il aime profondément les personnages qui se dilatte complètement, n'ayant peu de dialogues à dire, Léo on le suit sur son visage, la peur, la souffrance, le froid, la faim, la violence, c'est du grand art, et on devrait inventer le 8ème Art rien que pour lui. Et là pas de problème de maquillage pour le rendre crédible comme dans Hoover. Bon là il est pas vraiment sexy, avec sa barbe de ...... 800 jours crasseux et isurte. De l'art vous dis je de l'art.
Honnêtement, j'ai prix un pied extraordinaire, et je ne sais pas de quoi l'année sera faite mais celui qui battra The Revenant devra être un grand film, je dirais même plus proche de la perfection.
NOTE : 18.60
FICHE TECHNIQUE
Réalisation ; Alejandro Gonzales Inaritu
Scénario : MarK L;Smith et Alejandro Gonzalez Inarritu
D'après l'oeuvre de : Michael Punke
Musique ; Ryuichi Sakamoto et Carsten Nicolai
Production ; Keith Redmon, Steve Golin, David Kanter, ALejandro Gonzales Inarritu, Arnon Milchan, James W.Sktchdopole, Megan Elliso et Mary Parent.
Photographie ; Emmanuel Lubezki
Montage : Stephen Mirrione
Directeur Artistique ; Laurel Bergman et Jack Fisk
Décor : Hamish Purdy
Casting ; Francibe Maisler
Costumes ; Jacqueline West
Son ; Frank Montano ; Chris Duesterdiek et Jon Taylor
Montage des effets sonores ; Lon Bender
Effets Spéciaux ; Cameron Waldbauer, Jason Smith et Richard McBride
Maquillage , Sian Grigg et Duncan Jarman
Animation ; Matthew Shumway
Cascadeur ; Glenn Ennis
Coiffure ; Robert A.Pandini
DISTRIBUTION
- Forrest Goodluck (VF : Diouc Koma) : Hawk
- Joshua Burge (VF : Yann Guillemot) : Stubby Bill
- Robert Moloney : Dave Chapman
- Tyson Wood : Weston
- McCaleb Burnett : Beckett
- Fabrice Adde : Toussaint, le chef des trappeurs de l'Ouest canadien
- Vincent Leclerc : un trappeur de l'Ouest canadien no 1
- Stephane Legault : un trappeur de l'Ouest canadien no 2
- Emmanuel Bilodeau : un interprète francophone de l'Ouest canadien
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