Un seul épisode aura suffi. «Vinyl», la série créée par Martin Scorsese et Mick Jagger a fait ses débuts dimanche sur HBO et le lendemain en France sur OCS City. Malgré des audiences faibles outre-Atlantique pour le pilote de deux heures, 764 000 téléspectateurs, HBO croit en sa série «sexe, drogue et rock'n'roll». La chaîne câblée a commandé une saison 2, relate «Variety».
«Vinyl» raconte l'histoire de Richie Finestra, patron d'American Century, maison de disques à l'agonie, rebaptisée par les mauvaises langues American Cemetery (cimetière américain) où viennent s'éteindre les stars qui ne sont plus dans le coup. Il demande à ses équipes d'écumer les endroits les plus sinistres de New York à la recherche du groupe rock de demain qui relancera la machine à billets. Mais on est en 1973. Les punk, disco et hip-hop émergeants commencent à se faire entendre et à ringardiser le roi Rock'n'roll. Marié à une ancienne muse de Warhol, son autre problème dans la vie, c'est son nez, comme il dit, et surtout toutes les substances qu'il met dedans.
Avant d'être une série HBO, «Vinyl» était un film sur lequel Martin Scorsese et Mick Jagger ont travaillé pendant des années. Les deux producteurs ont rassemblé leurs souvenirs communs du New York malfamé et débauché des années 70 et ont confié l'écriture à Terence Winter (scénariste du «Loup de Wall Street» et «Boardwalk Empire»). Face caméra on retrouve un autre ancien de la série «Boardwalk Empire» Bobby Cannavale, Olivia Wilde («Dr House»), Juno Temple («Lovelace»), une assisante/livreuse de sandwichs d'American Century qui subit les remarques sexistes de ses supérieurs, mais qui essaye de monter les échelons en dénichant un groupe punk, les Nasty Bits, emportés par Kip Stevens (le fiston Jagger James). Ato Essandoh («Django Unchained») campe lui Lester Grimes, le premier artiste de Richie Finestra.
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